Lycaenops (littéralement «face de loup») est un genre éteint de thérapsides gorgonopsiens ayant vécu entre le milieu et la fin du Permien, il y a environ 260 millions d'années, dans ce qui est aujourd'hui l'Afrique du Sud.
Lycaenops
Squelette de Lycaenops ornatus exposé au Musée Public d’Histoire Naturelle de Milan, en Italie.
Vue d'artiste par Dimitri Bogdanov d'un Lycaenops ornatus.
Lycaenops mesure environ 1 mètre de long et un poids estimé à environ 15 kg[1]. Comme les loups modernes (d'où il tire son nom), Lycaenops a un crâne long et mince, avec un ensemble de crocs, similaire à celle des canidés, insérés dans ses mâchoires supérieure et inférieure[2]. Ces canines pointues sont idéales pour poignarder et/ou déchirer la chair de toute proie qu'elles rencontraient. Lycaenops chassait très probablement des tétrapodes de petite taille tels que les sauropsides ou des dicynodontes et se déplaçait avec ses longues pattes près de son corps. C'est une caractéristique trouvée chez les mammifères, mais pas chez les amniotes plus primitifs, les premiers reptiles et les synapsides tels que les pélycosaures, ont les pattes qui sont positionnées sur les côtés de leur corps. La capacité de se déplacer comme un mammifère aurait donné à Lycaenops un avantage sur les autres vertébrés terrestres, car il aurait pu les distancer.
Espèces
L'espèce type, Lycaenops ornatus, estnommée par le paléontologue sud-africain Robert Broom en 1925. Plusieurs autres espèces ont également été mentionnées dans le genre, notamment L. angusticeps, à l'origine Scymnognathus angusticeps, L. kingwilli, à l'origine Tigricephalus kingwilli et qui est maintenant placé dans le genre Aelurognathus, et L. tenuirostris, à l'origine Tangagorgon tenuirostris et qui est maintenant classé dans le genre Cyonosaurus. Deux espèces supplémentaires, L. microdon et L. sollasi, sont ajoutés au genre après avoir été classés comme espèces d'Aelurognathus. L'espèce L. minor est désormais considérée comme un synonyme de L. sollasi[3].
Classification
Crâne de Lycaenops angusticeps exposé au Field Museum of Natural History à Chicago.
Ci-dessous, le cladogramme du taxon Gorgonopsia selon Kammerer & Rubidge (2022)[4], qui suit en grande partie les cladogrammes précédemment établis depuis 2018[5],[6].
(en) Christian F. Kammerer et Bruce S. Rubidge, «The earliest gorgonopsians from the Karoo Basin of South Africa», Journal of African Earth Sciences, vol.194, , p.104631 (DOI10.1016/j.jafrearsci.2022.104631, Bibcode2022JAfES.19404631K, S2CID249977414)
(en) Christian F. Kammerer et Vladimir Masyutin, «Gorgonopsian therapsids (Nochnitsa gen. nov. and Viatkogorgon) from the Permian Kotelnich locality of Russia», PeerJ, vol.6, , e4954 (PMID29900078, PMCID5995105, DOI10.7717/peerj.4954).
(en) Eva-Maria Bendel, Christian F. Kammerer, Nikolay Kardjilov, Vincent Fernandez et Jörg Fröbisch, «Cranial anatomy of the gorgonopsian Cynariops robustus based on CT-reconstruction», PLOS ONE, vol.13, no11, , e0207367 (PMID30485338, PMCID6261584, DOI10.1371/journal.pone.0207367, Bibcode2018PLoSO..1307367B)
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