L’Abbé Fétel est une variété de poire obtenue de semis vers 1866 par l'abbé Fétel alors curé de Chessy-les-Mines.
Cet article est une ébauche concernant les Rosacées.
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D’origine française, le semis a été effectué en 1866, à partir de pépins de poires parmi lesquelles figuraient Duchesse d'Angoulême, Beurré d'Hardenpont, Beurré Clairgeau, Alexandrine Douillard... La première fructification a eu lieu à Charentay vers 1870[1].
D’une vigueur faible ou moyenne, l'arbre présente de bonnes affinités avec le cognassier.
Il fleurit moyennement précocement.
Il fructifie assez précocement et sa production est abondante et régulière.
Son calibre est assez gros à gros, de forme très allongée, comme une calebasse, mais irrégulière.
Le poids est moyen : de 200 à 300 g.
L’épiderme, à maturité, est fin, rugueux, entièrement bronzé, taché de rose à l’insolation.
Sa chair sucrée et juteuse est légèrement musquée.
Il se récolte fin septembre - début octobre.
La maturité naturelle pour la consommation se situe à mi-octobre.
Bonne conservation jusqu’en janvier en chambre froide.
Son emballage est malaisé : le conditionnement de ce fruit est peu commode en raison de sa forme. Son apparence surprend le consommateur.
Très cultivé en Italie (7 à 8 % de la production nationale) mais aussi au Chili et en Argentine[2].
Des traitements permettent de ralentir le mûrissement des fruits.
Le code PLU du fruit est 3012[3].
Moyennement sensible à la tavelure sur feuilles et sur fruits, assez sensible au pseudomonas sur feuille et bouton foral.
Pas de résistance particulière aux maladies à signaler.
Résiste de manière satisfaisante au transport et aux manipulations.
Pas d’usage particulier, c’est un fruit de table.
Poirier Rosacées Arbre fruitier
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