Grande carotte, Carotte de Mauritanie, Carotte géante
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Viridaeplantae |
Infra-règne | Streptophyta |
Classe | Equisetopsida |
Clade | Tracheophyta |
Clade | Spermatophyta |
Sous-classe | Magnoliidae |
Super-ordre | Asteranae |
Ordre | Apiales |
Famille | Apiaceae |
Sous-famille | Apioideae |
Tribu | Scandiceae |
Sous-tribu | Daucinae |
Genre | Daucus |
Espèce | Daucus carota |
Sous-espèce
Daucus carota subsp. maximus, la Grande carotte, Carotte de Mauritanie ou Carotte géante, est une sous-espèce méditerranéenne de Daucus carota, espèce de plantes à fleurs de la famille des Apiaceae et du genre Daucus.
Selon Albert Thellung (1927), la Carotte cultivée (Daucus carota subsp. sativus) est issue du croisement entre les sous-espèces carota et maximus. Deux caractères ne sont pas intermédiaires entre ceux des parents supposés, à savoir la racine charnue et les petites fleurs. Cependant, selon Thellung, « un fort développement des organes souterrains et une réduction de le fertilité sexuelle sont souvent des caractères secondaires et accessoires des hybrides »[2].
La plante est décrite en premier par le Français René Desfontaines en 1798, qui la considère comme une espèce à part entière, sous le basionyme Daucus maximus. En 1878, l'Irlandais John Ball la reclasse comme une sous-espèce de Daucus carota, sous le nom correct Daucus carota subsp. maximus[1],[3].
Daucus carota subsp. maximus a pour synonymes :
Deux variétés appartiennent à la sous-espèce maximus selon l'INPN (28 mars 2021)[1] :
Cette sous-espèce se nomme en français « Grande carotte »[1],[4], « Carotte de Mauritanie »[1] ou « Carotte géante »[4]. Dans d'autres langues[4] :
C'est une plante annuelle[2], ou bisannuelle, dépassant souvent un mètre, à rameaux étalés et dressés[5]. Sa racine est comme celle de la Carotte sauvage. Ses feuilles sont nettement triangulaires ; les lobes des feuilles inférieures sont rhomboïdaux-ovés, c'est-à-dire plus ou moins profondément incisés à lanières contiguës ; ceux des feuilles supérieures sont beaucoup plus étroits, mais dilatés au milieu, se rapprochant également d'une forme rhomboïdale, finement acuminés ainsi que leurs lanières et longuement, d'environ un millimètre, aristés-mucronés[2].
Les ombelles sont très grandes, le pédoncule est fortement élargi au sommet. Les glochides sont par trois au plus par aiguillon[2]. Les fleurs sont blanches, les extérieurs rayonnantes, la centrale purpurine[5] ; les périphériques sont ordinairement très grandes[2]. Le réceptacle est dilaté ; l'involucelle est à folioles ou lobes des folioles linéaires-acuminés, dépassant les ombellules. Le fruit est petit, ellipsoïde, à aiguillons élargis à la base, non confluents, dépassant sa largeur[5].
Cette plante pousse dans les champs et coteaux arides de la région méditerranéenne[5]. Elle est caractéristique des communautés méditerranéennes annuelles des sols superficiels, et indicatrice des fourrés halo-nitrophiles du littoral de la Corse et de la Provence[1].