Beta vulgaris subsp. vulgaris qui regroupe toutes les variétés cultivées (betteraves et bettes),
Beta vulgaris subsp. maritima, la bette maritime, considérée comme l'ancêtre sauvage des variétés cultivées, qui se rencontre sur les côtes atlantiques et méditerranéennes de l'Europe,ainsi qu'au Proche-Orient et en Inde,
Beta vulgaris subsp. adanensis, autre sous-espèce sauvage, présente de la Grèce à la Syrie.
Elle fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du VIIIe ou début du IXe siècle).
Description
Beta vulgaris subsp. maritima.
Beta vulgaris est une plante herbacée bisannuelle ou, plus rarement, vivace, aux tiges feuillues pouvant atteindre 1 à 2 mètres de haut, à racine pivotante épaisse.
Les feuilles, au limbe cordiforme, mesurent de 5 à 20 cm de long chez les plantes sauvages (souvent beaucoup plus grandes chez les plantes cultivées).
Les fleurs, vertes ou rougeâtres, à cinq pétales, sont groupées en épis denses; chaque fleur est très petite, d'un diamètre de 3 à 5 mm; elles sont pollinisées par le vent.
Les fruits sont des nucules regroupés en glomérules.
Taxinomie
Beta vulgaris appartient à la famille des Amaranthaceae, sous-famille des Betoideae. Elle était auparavant classée dans la famille des Chenopodiaceae.
La première description de Beta vulgaris est due à Linné, et fut publiée en 1753 dans la première édition du Species Plantarum, p.222[2].
Il créa en même temps le genre Beta et considéra d'abord la betterave, la bette maritime et la bette comme trois variétés différentes de l'espèce Beta vulgaris (à l'époque on ne connaissait pas la betterave sucrière, ni la betterave fourragère).
Dans la deuxième édition du Species Plantarum, publiée en 1762, p.322, Linné a érigé la forme sauvage en espèce distincte (Beta maritima) et a regroupé les formes cultivées dans l'espèce Beta vulgaris[3].
Aujourd'hui, les formes sauvages et cultivées, qui peuvent être hybridées et avoir une descendance fertile, sont toutes considérées comme des sous-espèces d'une nature commune.
La position taxonomique des différentes formes cultivées, telles que variétés ou sous-espèces, a été modifiée à de nombreuses reprises.
Il est désormais admis que les cultivars doivent être tous regroupés au sein de la sous-espèce Beta vulgaris subsp. vulgaris[4].
La bette est parfois appelée abusivement blette. Le terme vernaculaire blette renvoie en fait à une autre espèce, Amaranthus blitum L., une amarante anciennement cultivée mais presque inconnue en France de nos jours.
sous-espèce Beta vulgaris subsp. orientalis Aellen
sous-espèce Beta vulgaris subsp. patula (Aiton) Ford-Lloyd & J.T. Williams
sous-espèce Beta vulgaris subsp. provulgaris Ford-Lloyd & J.T. Williams
sous-espèce Beta vulgaris subsp. vulgaris
variété Beta vulgaris var. altissima Döll
variété Beta vulgaris var. asiatica Burenin
variété Beta vulgaris var. atriplicifolia Krassochkin
variété Beta vulgaris var. aurantia Burenin
variété Beta vulgaris var. cicla L.
variété Beta vulgaris var. coniciformis Burenin
variété Beta vulgaris var. crassa Alef.
variété Beta vulgaris var. foliosa (Asch. & Schweinf.) Aellen
variété Beta vulgaris var. glabra (Delile) Aellen
variété Beta vulgaris var. grisea Aellen
variété Beta vulgaris var. lutea DC.
variété Beta vulgaris var. macrocarpa (Guss.) Moq.
variété Beta vulgaris var. marcosii O. Bolòs & Vigo
variété Beta vulgaris var. maritima (L.) Alef.
variété Beta vulgaris var. mediasiatica Burenin
variété Beta vulgaris var. orientalis (Roth) Moq.
variété Beta vulgaris var. ovaliformis Burenin
variété Beta vulgaris var. perennis L.
variété Beta vulgaris var. pilosa (Delile) Moq.
variété Beta vulgaris var. rapa Dum.
variété Beta vulgaris var. rosea Moq.
variété Beta vulgaris var. rubidus Burenin
variété Beta vulgaris var. rubra L.
variété Beta vulgaris var. rubrifolia Krassochkin ex Burenin
variété Beta vulgaris var. saccharifera Alef.
variété Beta vulgaris var. trojana (Pamukç.) Ford-Lloyd & J.T. Williams
variété Beta vulgaris var. virescens Burenin
variété Beta vulgaris var. viridifolia Krassochkin ex Burenin
variété Beta vulgaris var. vulgaris
Biochimie
Les saponines, fréquentes dans la famille des Amaranthaceae sont souvent considérées comme des facteurs antinutritionnels indésirables, mais ce point de vue tend à se nuancer; ainsi les saponines triterpénoïdes de la Betterave rouge (Beta vulgaris L.) sont une source de composés antioxydants[8].
(en) J. P. w. Letschert, w. Lange. , L. Frese et R. G. Van Den Berg, «Taxonomy of Beta Section Beta», Sugar Beet Research, vol.31, , p.69-85 (lire en ligne).
(en) Uotila, P. (2011): Chenopodiaceae (pro parte majore), «Details for: Beta vulgaris», sur Euro+Med Plantbase - the information resource for Euro-Mediterranean plant diversity (consulté le ).
(en) Katarzyna Mikołajczyk-Bator, «Triterpene saponins of red beet (Beta vulgaris L.) as a source of compounds with antioxidant capacity Saponiny triterpenowe buraka ćwikłowego (Beta vulgaris L.) jako źródło związków o działaniu antyoksydacyjnym», PRZEMYSŁ CHEMICZNY, vol.1, no11, , p.65-69 (ISSN0033-2496, DOI10.15199/62.2016.11.9, lire en ligne, consulté le ).
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