Les Palinuridae forment une famille de crustacésdécapodes, tous comestibles, plus connus sous le nom de langoustes, même si en France le terme langouste désigne plus particulièrement la langouste rose et la langouste rouge (ou langouste commune) largement présentes en mer Méditerranée. On trouve les langoustes dans toutes les mers tropicales et tempérées, sur les fonds récifaux coralliens et rocheux à des profondeurs de 1 à 50 m.
Ce sont des animaux de belle taille (plusieurs dizaines de centimètres à l'âge adulte, jusqu'à 40 cm) caractérisés par un corps allongé, de longues antennes épineuses et des pinces très atrophiées.
Ce sont des prédateurs nocturnes qui chassent de petits organismes benthiques et se nourrissent parfois à l'occasion de débris organiques. Le jour, les langoustes se dissimulent dans des failles d'où sortent leurs longues antennes[1].
La langouste et l'homme
Comestibles, les langoustes sont pêchées pour leur chair savoureuse qui en fait un mets de choix et un enjeu économique pour de nombreuses régions côtières. On trouve des langoustes dans toutes les mers tropicales et tempérées, généralement sur les fonds rocheux où elles peuvent trouver des abris, mais les prélèvements excessifs ont souvent provoqué leur raréfaction et même parfois leur extinction dans de nombreuses régions, en particulier à proximité des structures touristiques.
Morphologie
Les langoustes fréquentent en général les fonds rocheux où elles peuvent trouver des abris. Elles se meuvent en marchant à l'aide de leurs pattes mais peuvent aussi nager en se propulsant en arrière par de violentes contractions de l'abdomen, surtout en cas de fuite.
Les larves, appelées phyllosomes, translucides et de forme aplatie, ont une vie planctonique. Elles se laissent dériver par les courants marins avant de pouvoir se poser sur le fond et de prendre la forme de langouste (métamorphose). Pour grandir, les langoustes effectuent régulièrement des mues: elles perdent et renouvellent leur carapace, plusieurs fois par an quand elles sont juvéniles, puis en général une fois par an à l'âge adulte.
Étymologie
Le nom de langouste dérive du latinlocusta: la sauterelle[2]; au XVIesiècle, on les appelait sauterelles de mer[3]. Le nom scientifique des Palinuridae dérive lui du nom d'un personnage de la mythologie romaine, Palinure, un compagnon de voyage d'Énée.
Genres et espèces
La famille des Palinuridae, créée par Pierre André Latreille (1762-1833) en 1802, comprend les genres et espèces suivants:
Langouste à l'aquarium de Myrtle Beach (Caroline du Sud).Panulirus longipes(en) à La Réunion.Linuparus trigonus (Musée zoologique de Saint-Pétersbourg, Russie).
Selon World Register of Marine Species(14 avril 2016)[4]:
La langouste se pêche aux casiers (appâtées avec des morceaux de poisson) ou au trémail. Elle est également parfois chassée en apnée à la main (l'utilisation d'une foëne pour la capture des crustacés en plongée est interdite en France).
Centuri (Haute-Corse) est le premier port français de pêche à la langouste.
Préparation culinaire
Queue de langouste
La langouste doit être cuisinée vivante parce qu'elle est un produit culinaire qui s'abime vite et dégage une odeur malodorante une fois morte. Lorsque celle-ci est fraiche, sa chair est ferme et dense, ce qui est généralement un gage de fraicheur car à l'inverse du homard la langouste possède un muscle abdominal (la queue) très puissant et tonique.
La langouste congelée possède une chair moins ferme, qui a tendance à s'effriter, lors du processus de congélation les cellules qui composent la chair s'abiment et la langouste perd de sa fermeté.
Les oubliés de Saint-Paul, récit du drame de la pêcherie de langoustes de l'île Saint-Paul,
La langouste ne passera pas (Casterman, 1969), bande dessinée de Jean Yanne et Tito Topin.
Cinéma
Dans le film Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre, une scène documentaire, présentée humoristiquement comme servant à cacher la violence de l'extrait, décrit les langoustes.
Héraldique
En héraldique, une langouste figure sur les armoiries des terres australes et antarctiques françaises.
Andrea et Antonella Ferrari (trad.de l'italien par Dominique Le Bouteiller Johnson), Guide des récifs coralliens: la faune sous-marine des coraux [«Barriere corraline»], Paris, Delachaux et Niestlé, coll.«Les compagnons du naturaliste», (1reéd. 1999), 288p. (ISBN2603011936), Langouste page 267
Définitions lexicographiques et étymologiques de «Langouste» dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
Voir Guillaume Rondelet, Histoire des poissons livre 18, chap. 2.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии