Lunaire annuelle, Monnaie-du-pape
Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Capparales |
Famille | Brassicaceae |
Genre | Lunaria |
Espèce
Classification phylogénétique
Ordre | Brassicales |
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Famille | Brassicaceae |
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La Lunaire annuelle ou Monnaie-du-pape (Lunaria annua) est une espèce de plantes herbacées d'Europe de la famille des Brassicacées, annuelle ou bisannuelle, aux feuilles tomenteuses. Elle est parfois appelée Médaille de Judas ou Herbe aux écus.
L'espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753[1].
Ils proviennent de la forme circulaire et translucide des fruits, comparables à des pièces de monnaie : Monnaie-du-pape, Médaille de Judas (allusion aux trente pièces d'argent que Judas a reçues pour trahir Jésus), Herbe aux écus[2].
La plante peut atteindre 120 cm pour un diamètre de 50 cm si les conditions de culture lui sont favorables.
Les feuilles ovales, cordiformes, dentées, d'un vert moyen à clair, font 10 à 15 cm de long.
En mai-juin, les inflorescences apparaissent en larges grappes feuillues de 10 à 20 cm de long, s'allongeant au fur et à mesure de la floraison. La fleur de 5 à 20 mm de diamètre, est formée de quatre pétales blancs à violet pâle.
Les fruits sont des siliques plates de 3 à 8 cm de long. Les graines sont visibles à l'intérieur de la silique grâce aux deux valves transparentes les renfermant, d'abord vertes puis beiges. Lorsque ces valves externes se soulèvent, du bas vers le haut, la cloison séparant les deux loges de graines apparaît, montrant un aspect de pièce de monnaie nacrée, munie d'un reste des styles de l'ovaire de 5 à 10 mm de long[3].
Selon IPNI, cette espèce compte une sous-espèce, localisée en Bulgarie :
Les feuilles, les fleurs et les fruits avant maturité sont comestibles crus ou cuits. Les très jeunes fruits peuvent être conservés par lacto-fermentation. Les racines et les graines, à la saveur piquante et amère, ont été utilisées comme épice en Europe. Les graines grillées permettent de préparer un bon thé[4].
En fleuristerie, on utilise la membrane centrale nacrée de la silique en bouquets secs, après la chute des valves ou après les avoir retirées.
Ce motif a été très représenté dans le mouvement Art nouveau de l'École de Nancy[5].
Avant l'apparition des fruits caractéristiques de l'espèce, la plante peut être confondue avec la Julienne des dames.
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