La Julienne des dames (Hesperis matronalis) est une plante à fleurs pourpres, parfois blanches, de la famille des Brassicaceae.
Elle est connue aussi sous les noms de girarde, giroflée des dames, violette de Damas, cassolette beurrée, aragone, julienne des jardins.
Le terme Hesperis vient du grec hesperos «soir», en raison de l'agréable parfum que diffusent ses fleurs en fin de journée. Le terme matronalis signifie en latin «dames».
La julienne des dames[2],[3] est une plante bisannuelle ou vivace, comportant une seule tige dressée de 40 à 110 cm de haut, couverte de poils réfléchis. Cette tige ramifiée au sommet porte des feuilles sur toute sa longueur. Les feuilles sont oblongues ou lancéolées, dentées, couvertes de poils courts qui les rendent rugueuses.
Appareil reproducteur
Fleurs.
Enveloppe contenant les graines.
Les fleurs de 15–20 mm de diamètre sont de couleur lilas, blanches ou panachées, odorantes[4]. Les sépales sont à peu près de même longueur que le pédicelle.
La floraison a lieu de mai à juillet. Le fruit est une silique ascendante, grêle, flexueuse ou courbée.
Écologie
Julienne des dames naturalisée.
Originaire du sud-est de l’Europe et d’Asie occidentale[5], elle s'est naturalisée en Europe centrale et méridionale[6].
La Julienne des dames se rencontre presque partout en France mais elle est plus rare dans les plaines du Nord, de l'Ouest et du Midi. On la trouve en Suisse aux étages collinéen et montagnard, parmi les buissons, rives et décombres[7].
Elle croît spontanément dans les lieux frais et ombragés, fourrés et forêts ripicoles, lisières forestières, chemins, coupes.
C'est aussi une plante cultivée comme ornementale. On la trouve souvent dans les mélanges de fleurs de jachères car elle se ressème facilement.
Elle est souvent subspontanée.
La Julienne des dames a été importée en Amérique du Nord au XVIIesiècle où elle s'est naturalisée. C'est même une plante invasive dans certaines régions (Connecticut, Colorado, Massachusetts).
Espèces similaires
Elle se reconnaît à ses tiges élancées, à ses grands pétales pourpres, roses ou blancs, à ses feuilles pubescentes, à ses limbes découpés en dents pointues et à sa façon de croître en touffes éparses ou en colonies compactes dans des zones incultes[8].
Konrad Lauber, Ernest Gfeller et Andreas Gygax, Flora Helvetica: flore illustrée de Suisse, P. Haupt, (ISBN978-3-258-07206-7 et 3-258-07206-X, OCLC717930974, lire en ligne)
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии