Elle est bien connue en Amazonie et sur le plateau des Guyanes pour ses usages en vannerie traditionnelle.
En Guyane, on l'appelle arouman, arouman rouge (créole, ulu (Wayãpi), wevgi (Palikur), arumã (Portugais), waruma (Kali'na), wama (Wayana)[3], Itiriti (Arawak)[4], weiman (Aluku)[5].
Description
L'inflorescence d'Ischnosiphon arouma est caractéristique des Marantaceae. Il s'agit d'un panicule d‘inflorescences spiciformes, c'est-à-dire un racème composé d'inflorescences elles-mêmes racémeuses (drépaniums) d’inflorescences spiciformes, qui sont elles-mêmes des panicules de diades (ou racème de drépaniums de diades)[6].
Écologie
Ischnosiphon arouma croît préférentiellement en bouquet de quelques individus disséminés, dans les sous-bois forestiers, sur des sols bien drainés[7].
Utilisations
Cette plante est bien connue pour son usage dans la vannerie traditionnelle[8]. Des études ont été menées sur la durabilité de l'exploitation de cette ressource naturelle[7],[9],[10],[11].
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Les Palikur l'emploient également dans des remèdes pour soigner les morsures de serpent et contre le bégaiement[3].
Histoire naturelle
En 1775, le botaniste Aublet propose la diagnose suivante[12]:
Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane: Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, , 663p. (ISBN978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p.444
Marie-France Patte, La langue arawak de Guyane: Présentation historique et dictionnaires arawak-français et français-arawak, Marseille, IRD, coll.«DIDACTIQUES», , 460p. (ISBN978-2-7099-1715-5, lire en ligne)
Marie Fleury, "BUSI-NENGE" - LES HOMMES-FORÊT: Essai d'etnobotanique chez les Alukus (Boni) en Guyane Française, université de Paris 6, coll.«thèse de doctorat», (lire en ligne)
YVES SELL et GEORGES CREMERS, «Identification de l’unité de floraison des Marantacées», Beitr. Biol. Pflanzen, no68, , p.27-49 (lire en ligne)
Damien Davy, Jean-Michel Misso, Luc Lassouka et Yves Kouyouli, Ecologie et gestion d’une ressource végétale artisanale - les aroumans (Ischnosiphon obliquus et I. arouma, Marantacées), CNRS Guyane, Parc amazonien de Guyane, (lire en ligne)
Damien Davy, Vannerie et vanniers: Approche ethnologique d’une activité artisanale en Guyane française, thèse de doctorat de l'Université d’Orléans: Anthropologie sociale, Ethnologie, (lire en ligne)
Damien Davy, AROUMAN: ressource et usage des amérindiens du sud de la Guyane, Parc Amazonien De Guyane, , 76p. (ISBN978-2-955-47760-1, EAN9782955477601)
Damien Davy, «Vanneries amérindiennes de Guyane: Des usages et des symboles», Une saison en Guyane, no10 (Dossier Amérindiens), (lire en ligne)
Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, , p. 3 (lire en ligne)
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