Ce sont des petits arbustes ou des plantes herbacées des zones boréales à tempérées d'Amérique du Nord, d'Europe (principalement alpines) et d'Asie.
Étymologie
Le nom vient du genre type Diapensia, qui serait un ancien nom grec[note 1], donné à la «sanicle» (Apiacées)[1],[2]. Cependant Linné semble avoir réutilisé ce nom de genre pour nommer l'espèce Diapensia lapponica; la famille qui ne comprenait à l'origine que cette seule espèce, a été nommée par le botaniste allemand Heinrich Friedrich Link en 1829[3].
Classification
La littérature passée classait les Diapensiacées comme une vieille famille, sans définir le sens de cette «ancienneté»[4].
Les interrelations au sein même des Diapensiaceae est discutée, notamment la reconnaissance du genre Schizocodon et la question de savoir s'il devrait être séparé du genre Shortia. Des études moléculaires datant de 2015 soutiennent la division des deux genres[5].
De plus, la reconnaissance des différentes espèces au sein des différents genres a été débattue. Par exemple, au sein du genre Pyxidanthera, deux espèces ont déjà été reconnues. Une étude morphologique et des travaux moléculaires datant de 2010 ont montré que les deux espèces ne diffèrent pas morphologiquement et que des flux génétiques existent entre elles[6].
Au fil du temps, diverses relations entre les Diapensiacées et d'autres familles d'angiospermes ont été proposées. Dans les années 1980, elles étaient placées dans l'ordre des Rosales[7], ou dans celle des Cornales[8]. Le système Cronquist (1981) ainsi que le botaniste russe Armen Takhtajan, ont également proposé de placer cette famille dans un ordre propre, les Diapensiales[9].
La classification phylogénétique APG II (2003)[10] et la classification phylogénétique APG III (2009)[11] la placent dans l'ordre des Ericales, appartenant au groupe des «styracoïdes» lequel se compose de trois familles: Diapensiaceae, Styracaceae et Symplocaceae[12].
On estime que les Diapensiacées ont divergé des Sytracacées il y a environ 93 millions d'années[13] et que cette famille est originaire de l'hémisphère nord[14].
Liste des genres
Selon Angiosperm Phylogeny Website(12 nov. 2015)[15], DELTA Angio(12 nov. 2015)[16] et NCBI(12 nov. 2015)[17]:
Peut-être de δια / dia, à travers, et πέντε / pente, cinq
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé «Diapensiaceae» (voir la liste des auteurs).
A. W. Smith, A Gardener's Handbook of Plant Names: Their Meanings and Origins, Dover Publications, (ISBN0486297152)
Robert Sweet, The British Flower Garden, (series the Second), Forgotten Books, , 3eéd. (ISBN978-0428437602)
Heinrich Friedrich Link et Karl Ludwig Willdenow, Handbuch zur Erkennung der nutzbarsten und am häufigsten vorkommenden Gewächse, Berlin, Spenerschen Buchhandlung, 1829–1833 (DOI10.5962/bhl.title.129754, hdl2027/hvd.32044107267049)
J. T. Baldwin Jr., «Chromosomes of the Diapensiaceae: a cytological approach to a phylogenetic problem», Journal of Heredity, vol.30, no4, , p.169–171 (DOI10.1093/oxfordjournals.jhered.a104709)
Hiroyuki Higashi, Hajime Ikeda et Hiroaki Setoguchi, «Molecular phylogeny of Shortia sensu lato (Diapensiaceae) based on multiple nuclear sequences», Plant Systematics and Evolution, vol.301, no2, , p.523–529 (DOI10.1007/s00606-014-1088-7, S2CID18161027)
W. A. Wall, N. A. Douglas, Q. Y. Xiang, W. A. Hoffmann, T. R. Wentworth et M. G. Hoffmann, «Evidence for range stasis during the latter Pleistocene for the Atlantic Coastal Plain endemic genus, Pyxidanthera Michaux», Molecular Ecology, vol.19, no19, , p.4302–4314 (PMID20819166, DOI10.1111/j.1365-294x.2010.04793.x, S2CID5983059)
R. F. Thorne, «Proposed new realignments in the angiosperms», Nordic Journal of Botany, vol.3, no1, , p.85–117 (DOI10.1111/j.1756-1051.1983.tb01447.x)
R. Dahlgren, «General aspects of angiosperm evolution and macrosystematics», Nordic Journal of Botany, vol.3, , p.119–149 (DOI10.1111/j.1756-1051.1983.tb01448.x)
A. L. Takhtajan, Diversity and classification of flowering plants, New York, Columbia University Press,
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(en) Angiosperm Phylogeny Group, «An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG III», Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol.161, no2, , p.105–121 (ISSN0024-4074 et 1095-8339, DOI10.1111/J.1095-8339.2009.00996.X)
J Schönenberger, A. A. Anderberg et K. J. Sytsma, «Molecular phylogenetics and patterns of floral evolution in the Ericales.», International Journal of Plant Sciences, vol.166, no2, , p.265–288 (DOI10.1086/427198, S2CID35461118)
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Y. Hou, C. S. Bjorå, H. Ikeda, C. Brochmann et M. Popp, «rom the north into the Himalayan–Hengduan Mountains: fossil‐calibrated phylogenetic and biogeographical inference in the arctic‐alpine genus Diapensia (Diapensiaceae)», Journal of Biogeography, vol.43, no8, , p.1502–1513 (DOI10.1111/jbi.12715)
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