bio.wikisort.org - Plante

Search / Calendar

Châtaignier commun

Castanea sativa
Châtaignier commun.
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Hamamelidae
Ordre Fagales
Famille Fagaceae
Genre Castanea

Espèce

Castanea sativa
Mill., 1768

Synonymes

Châtaignier (Castanea sativa).

Classification phylogénétique

Ordre Fagales
Famille Fagaceae

Répartition géographique

Régions d'origine probables en vert, et régions d'introduction ancienne par l'homme en orange.

Statut de conservation UICN


LC  : Préoccupation mineure
Monde, Europe, France

Le châtaignier commun (Castanea sativa Mill.) est un arbre à feuillage caduc, de la famille des fagacées, qui produit des fruits largement consommés par l'homme : les châtaignes. Lorsqu'il est en nombre sur un territoire délimité, il forme une châtaigneraie.

Les châtaignes, séchées dans des clèdes, furent pendant longtemps la base de l'alimentation humaine dans certaines régions d'Europe, généralement dépourvues d'agriculture céréalière[1], ce qui lui valut d'être considéré comme un « arbre nourricier » à valoriser. Dans d'autres régions, notamment autour de la mer Méditerranée, le châtaignier fut surnommé « arbre à pain » ou « pain des pauvres », car ses fruits y remplaçaient les céréales en période de disette[2].


Étymologie


Châtaignier vient du latin castanea, lui-même dérivé du grec kastanon. Ce nom ferait référence à Kastanon, une ville de Thessalie renommée dans l'Antiquité pour la qualité des châtaignes qu'on y récoltait. Castanea était l'ancien nom des chênes avant de désigner le châtaignier. Au-delà il semblerait que l'origine soit le Moyen-Orient où le terme kasht désigne un arbre fruitier en général.

Sativus signifie « cultivé » en latin. Le châtaignier a été surnommé "arbre à pain" pour les qualités nutritives de ses fruits. Il remplaçait les céréales dans une grande partie des Cévennes.


Description


Le châtaignier est un arbre majestueux à cime large bien branchue et à croissance rapide. Il peut mesurer 25 à 35 m de haut et 4 mètres de diamètre. Il a une grande longévité et peut dépasser le millénaire[3].

L’écorce jeune est lisse et de couleur brun verdâtre, puis devient brun foncé avec le rhytidome qui se fissure longitudinalement. Avec l'âge, ces rhytidomes tendant à se vriller selon une spirale lévogyre[4] et le tronc a tendance à devenir creux[2].

Ses grandes feuilles caduques vert luisantes dessus sont de forme oblongue-lancéolée aiguë, aux bords en dents de scie et pétiole court. Elles sont disposées en spirale et peuvent mesurer jusqu'à 25 cm de long sur 4 à 8 cm de large). Elles sont riches en tanins (pour l’essentiel des tanins ellagiques tels que castalagine et vescalagine).

Cet arbre monoïque à croissance sympodiale[5] fleurit de la mi-juin à la mi-juillet (les fleurs étant des chatons cylindriques jaune pâle), les chatons mâles, dressés à la floraison et disposés à la base des rameaux, apparaissent les premiers et répandent alors une forte odeur de sperme ou de miel, les chatons femelles se réunissent par trois et sont disposés plus au sommet[6].

L'espèce étant auto-stérile, il faut toujours planter au moins deux variétés compatibles entre elles pour obtenir des fruits (par exemple Marigoule et Belle épine).

La bogue, involucre vert épineux, enveloppe les fruits et dissuade certains prédateurs de s'attaquer aux châtaignes. Elle correspond à une transformation des bractées. À l'intérieur de la bogue se trouvent les châtaignes, au nombre de 1 à 3, qui sont, au sens botanique, des fruits secs de type akènes enveloppés par une pellicule astringente et par un tégument.

On ramasse ou récolte les châtaignes à partir du mois d'octobre.


Des organes floraux particuliers


Les fleurs du châtaignier commencent leur induction florale pendant la saison précédente (vers le milieu de l'été soit fin juillet dans l'hémisphère Nord, raison pour laquelle une bonne irrigation est utile à cette période). Toutes les fleurs (mâles et femelles) se trouvent sur le même arbre mais sont nettement séparées (diclines)[7]. Elles sont disposées en glomérules le long des chatons placés à l'aisselle des feuilles exclusivement sur les rameaux poussant de l'année.

Il existe des variétés de châtaignier dont les fleurs mâles contiennent des étamines (variétés staminées) ou pas (astaminées). Chez les staminées, la longueur du filet est un facteur clé de la faculté pollinisatrice de la variété. On répertorie ainsi des variétés :


Aire de répartition


Les vieux châtaigniers peuvent atteindre des diamètres importants.
Les vieux châtaigniers peuvent atteindre des diamètres importants.

L'aire d'origine du châtaignier se situe sur les reliefs arrosés du nord de la Méditerranée : au sud des Balkans (notamment en Grèce), en Italie, en Corse, dans le sud-est de la France, mais aussi au nord-ouest de la péninsule Ibérique (nord de l'Espagne), au sud de la mer Noire en Turquie, puis vers l'est dans le Caucase, en Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, etc. Son aire de distribution a été fortement étendue par l'Homme en Europe méridionale et surtout en Europe occidentale, vers le nord jusqu'en Écosse, et aussi localement en Afrique du Nord.

Silhouette de Castanea Sativa
Silhouette de Castanea Sativa

En France, le châtaignier est bien présent dans toutes les régions. Avec environ 744 000 hectares où cette essence est dominante[8] (soit une surface semblable à celle existant dans le domaine forestier italien, mais où il est surtout cultivé en taillis), le châtaignier fait partie des arbres feuillus importants des forêts françaises. Il est plus fréquent en Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, en Corse, en Ardèche (Cévennes), dans le Limousin (dont il est un emblème, étant représenté sur le logotype du conseil régional), en Aquitaine (Dordogne, périphérie du massif landais, Double, Pays basque...), en Auvergne, dans les Alpes méridionales, dans le massif des Maures en Provence, mais aussi en Basse-Normandie, en Bretagne et en Île-de-France. Il se fait plus rare dans le Nord-Est sans être absent, surtout à cause des sols le plus souvent calcaires ou argileux qui ne lui conviennent pas. Relativement abondant dans les Vosges où on le considère comme une plante obsidionale (rapportée en temps de guerre : ici via les colis envoyés aux soldats corses du 373e RI en 1915), il s’y est installé dans les sols légers plutôt acides qu'il affectionne.

Il est assez abondant en Belgique (notamment en Flandre et dans le Hainaut), aux Pays-Bas en dehors des régions de polders, et dans les iles Britanniques jusqu'en Écosse et en Irlande. Il a été introduit en Grande-Bretagne par les Romains. Il est plus disséminé en Allemagne où il se trouve surtout à l'Ouest. Il se fait rare sous climat à influence trop continentale en Europe centrale et orientale. Il est aussi bien présent dans le sud-est de l'Europe, où il est approximativement limité au Nord par les Carpates et évite les plaines trop sèches (il est fréquent en Autriche, Slovaquie, ex-Yougoslavie, Albanie, Roumanie, etc). En Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie) il se trouve dans les zones les plus arrosées.

Il est assez rustique face au froid hivernal mais il supporte mal les gelées tardives, car le débourrement des bourgeons au printemps est précoce, d'où sa rareté sous les climats à continentalité marquée. Il s'est donc surtout développé dans les climats doux et humides d'Europe de l'Ouest. Sous climat océanique il demande au moins 700 mm de précipitations par an pour produire convenablement, ainsi même dans le quart nord-ouest de la France il peut souffrir localement d'un climat trop sec. Du fait de ses origines para-méditerranéennes il peut supporter des sécheresses estivales, à condition que le cumul annuel des précipitations soit élevé pour que les réserves en eau du sol soient suffisantes. Dans les régions méditerranéennes il se développe surtout sur les reliefs qui reçoivent beaucoup de pluie, comme c'est le cas dans les Cévennes en France.

La répartition originelle très restreinte du châtaignier en Europe du Sud représente en réalité ses refuges remontant à la dernière période glaciaire[9]. Cette répartition n'était pas représentative du potentiel écologique de l'espèce durant l'Holocène (période géologique et climatique actuelle, depuis la sortie de la dernière ère glaciaire). Les barrières constituées par les massifs montagneux et la concurrence avec d'autres arbres plus compétitifs comme le hêtre et les chênes ont probablement bloqué la reconquête du châtaignier vers les vastes régions favorables d'Europe plus au nord, au climat redevenu clément depuis longtemps pour cette espèce. Les châtaignes ont un faible pouvoir de dispersion, sauf lorsqu'elles sont transportées par l'homme ou d'autres animaux (zoochorie). C'est donc essentiellement l'homme qui a permis à l'espèce de reconquérir de vastes surfaces forestières en Europe durant les derniers millénaires. Selon les analyses palynologiques, il apparait en Dordogne à partir de l'âge du bronze vers 2000 av. J.-C., lorsque les activités agro-pastorales de l'homme avaient ouvert le milieu (depuis le Néolithique) et créé des milieux rudéralisés favorables à l’installation d'essences héliophiles comme le châtaignier. Bien qu'à cette époque il était encore rare et ne semble pas avoir fait l'objet d'une culture intentionnelle, il se serait plutôt répandu progressivement par le transport et le commerce des châtaignes, avec des semis occasionnels et accidentels, de proche en proche, depuis son aire d'origine plus méridionale. La culture du châtaignier en Dordogne débute surtout à l'époque romaine et s'intensifie fortement au Moyen Âge[10].

Le capitulaire De Villis, rédigé à l'époque de Charlemagne, incite au développement de la culture du châtaignier. Elle a connu son apogée en France aux XVIe et XVIIe siècles. Dans le Limousin, la châtaigne était la principale source de nourriture aux XVIIe et XVIIIe siècles.


Génétique


La diversité génétique et la différenciation de six populations françaises de châtaigniers, Castanea sativa, ont été étudiées à l'aide de marqueurs isoenzymatiques. Ce travail fait suite à des études sur des populations italiennes et turques. Il montre que l'intervention humaine a réduit considérablement le nombre d'allèles par locus, par son entreprise de sélection, de propagation de l'espèce et de reboisement[11], ce qui rend l'espèce plus fragile notamment à l'endothia.


Utilisation



Le bois


Section d'un tronc.
Section d'un tronc.

Le bois de châtaignier n'est pas un bois dur, contrairement à certaines idées répandues. Ses propriétés mécaniques[12] en font un bois tendre parmi les feuillus européens courants, bien qu'il soit assez dense. Parmi ses principaux atouts, c'est un bois facile à travailler et à fendre, et son bois de cœur est très riche en tanins (plus riche que le chêne), ce qui en fait un bois durable. De plus il a une croissance rapide en taillis et sa duraminisation est précoce, aboutissant à une très faible épaisseur de l'aubier et un très bon rendement en bois de cœur qui occupe presque toute la largeur de la tige. Il est ainsi mis à contribution pour de multiples usages dans l'artisanat, la construction et l'agriculture depuis des siècles en Europe.

Ses principaux usages sont :

Mobilier en bois de châtaigner, typique du Pays des Feuillardiers.
Mobilier en bois de châtaigner, typique du Pays des Feuillardiers.

Repoussant facilement en cépée après la coupe, il produit des tiges régulières et faciles d'emploi : les rejetons.

On trouve en France de nombreuses charpentes de toitures très anciennes en bois de châtaignier, souvent très peu altérées, attestant la durabilité de cette essence au long des siècles. On le retrouve fréquemment dans les maisons anciennes, y compris à l'étage montagnard, où les poutres de châtaignier sont souvent d'origine. Cependant, comme pour le chêne, s'il est exposé à l'humidité, les tanins solubles dans l'eau seront lessivés, ce qui diminue fortement la durabilité du bois.

Sa haute teneur en tanin fait que les araignées ne tissent pas leur toile sur ce bois, les charpentes en châtaignier restent donc durablement assez propres[13].

Il a été largement exploité de 1890 à 1960 pour sa richesse en tanins (6 % dans l'écorce, 13 % dans le bois et les bogues[14]), en particulier dans la région lyonnaise, ce qui a conduit à la destruction de vieux peuplements entiers.

C'est un bois de chauffage moyen (mi-dur, projection d'escarbilles, fumée moyennement importante)[15].


Alimentation


Des châtaignes grillées à Murcie.
Des châtaignes grillées à Murcie.
Article détaillé : Châtaigne.

Dans certaines régions d'Europe, le châtaignier, surnommé "le pain du pauvre"[16], a longtemps joué un rôle prépondérant dans l'alimentation humaine.

En France, mêmes les feuilles sont recherchées pour parfumer et emballer le fromage de chèvre comme le banon et le mothais sur feuille.

Les abeilles tirent du châtaignier un miel foncé et de goût prononcé.


Culture


La châtaigne germe très facilement mais les arbres de verger sont greffés pour assurer une bonne production de fruits.
La châtaigne germe très facilement mais les arbres de verger sont greffés pour assurer une bonne production de fruits.

La castanéiculture est le nom donné par l'administration française à la production commerciale de châtaignes en verger.

Le châtaignier est une espèce :

Le châtaignier réagit très bien à la coupe en produisant des rejets très vigoureux (d’où son traitement fréquent en régime de taillis)[21] où il a tendance à devenir dominant et peut éliminer les autres essences[22]. La révolution de 7 à 15 ans. Les rejets de 2 à 5 ans peuvent être utilisés en vannerie. À 7 ans, il donne des feuillards très recherchés pour cercler les barriques. De 8 à 15 ans, ils sont exploités pour donner des échalas[19].

Pour la production de châtaignes, les variétés sélectionnées se multiplient par greffage[23] ou marcottage. Pour que le greffage fonctionne, il doit être pratiqué quand le porte-greffe est bien en sève soit généralement de la mi-avril à la mi-mai.

Pour une plantation de rapport deux variétés sont actuellement préconisées[24] :

La densité de plantation recommandée pour Marigoule est de 10 × 10 m ou mieux 12 × 12 m, pour Bouche de Bétizac : 8 × 8 m. Une plantation en quinconce occupera mieux l'espace qu'une plantation en carré.

L'élagage des bois morts, des bois les plus faibles et des gourmands permet d'obtenir des châtaignes de plus gros calibre.

En sylviculture, pour la production de grumes, on plante initialement 1 250 plants par hectare (4 m x 2 m). On procède ensuite à une éclaircie de 30% tous les huit ans (six si la parcelle est particulièrement riche). On obtient donc l'implantation suivante :

Si le produit de l'éclaircie n'est pas commercialisé en bois énergie ou piquets (donnant alors lieu à des frais d'éclaircies trop coûteux), on peut également éclaircir à 200 tiges/hectares dès la dixième année[17].

En France, des subventions agricoles facilitant la plantation de châtaigneraies peuvent être obtenues auprès de FranceAgriMer.


Ennemis du châtaignier



Variétés


Éléments du châtaignier dans Koehler's Medicinal-Plants.
Éléments du châtaignier dans Koehler's Medicinal-Plants.

Il existe de très nombreuses variétés anciennes et modernes[25]. Certaines variétés sont issues de l'hybridation, naturelle ou artificielle, entre deux espèces : le châtaignier européen (Castanea sativa) et le châtaignier du Japon (Castanea crenata). Elles sont généralement plus tolérantes (mais pas résistantes) au chancre et à la maladie de l'encre que les variétés indigènes.


Croyances traditionnelles


"Castanea autem cum sale trita, et postea cum melle temperata, valere dicitur contra, morsum anguium et rabidi canis." Selon Saint Albert le Grand, la châtaigne mélangée à du sel et cuite ensuite avec du miel est bonne contre les morsures de serpent et la rage. L'infusion de feuilles de châtaignier soignerait coqueluche, bronchites et toux (la substance contenue dans les feuilles riches en tanin a une action sédative sur la respiration), mais aussi gorge (gargarisme), diarrhées, rhumatismes et douleurs du dos. Feuilles et écorce soigneraient aussi les hémorragies (John Brickell, 1735) ainsi que la dysenterie.


Parents proches du châtaignier commun


Certains arbres ayant dans leur dénomination courante le nom de châtaignier n'ont en réalité aucun rapport avec la famille des Fagacées : châtaignier du Brésil, châtaignier des Antilles, châtaignier de Guyane, châtaignier de Malabar, châtaignier de Tahiti, entre autres. Les Européens leur ont donné ce nom par analogie de l'usage de leurs fruits féculents.


Légendes


Gardien de la porte de l'hiver.

Au temps des celtes, le châtaignier, au large tronc et aux raines puissantes, était considéré comme le gardien de la porte de l’année nouvelle, de l'hiver où rien ne pousse. Les châtaignes nourrissaient hommes et bêtes pendant tout le temps où la nature était morte. Et de nos jours pendant toute la période entre Noël et nouvel An, les marrons se mêlent aux pommes pour farcir oie ou dinde de fête[26].


Divers


Chataigner multiséculaire du parc de Burghley House ; l'écorce d'abord lisse prend un relief très marqué avec l'âge
Chataigner multiséculaire du parc de Burghley House ; l'écorce d'abord lisse prend un relief très marqué avec l'âge

Notes et références


  1. Consoglobe - La châtaigne, un fruit idéal pour faire le plein de fibres et de minéraux - Marie Mourot - 17 octobre 2020 : « Connu depuis des millénaires, le châtaignier a toujours été considéré comme un arbre nourricier, car ses fruits énergétiques ont longtemps fait partie des aliments de base de nombreux peuples de régions d’Europe, notamment dans les régions montagneuses où les céréales ne poussaient pas. »
  2. L'arbre à pain Le Châtaigner
  3. De beaux spécimens se trouvent dans le secteur de Zonza en Corse du sud, certains écrits mentionnent un sujet vieux de 2500 ans.
  4. Le Châtaignier commun
  5. Croissance, morphogenèse et dynamique de l’état physiologique des bourgeons de jeunes plants de Châtaignier en conditions naturelles et contrôlées - Yvonne PEZET, Chadouli SI-MOHAMED - 1988
  6. « Castanea sativa », sur Région de Bruxelles Capitale, Inventaire du patrimoine naturel, Monuments & Sites (consulté le ).
  7. "Châtaignes et marrons" - Henri Breisch - 1995 - Éditions CTIFL
  8. Inventaire forestier national, La forêt en chiffres et en cartes, Inventaire 2014, .
  9. Patrik Krebs et al., Willy Tinner Quaternary refugia of the sweet chestnut (Castanea sativa, Mill.): an extended palynological approach, 2004, .
  10. Chantal Leroyer, Apparition et diffusion du châtaignier (Castanea sativa) en Dordogne : l’apport de la palynologie, 2010, .
  11. Evidence of genetic drift in chestnut populations. MACHON N. (1) ; BUREL L. (1) ; LEFRANC M. (1) ; FRASCARIA-LACOSTE N. (1 2) ; (1) Laboratoire d'évolution et de systématique des végétaux, Orsay, FRANCE, (2) Unité de génétique des populations d'arbres forestiers, École nationale du génie rural des eaux et des forêts, Nancy, FRANCE
  12. Fiche essence du châtaignier publié par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), 2012, .
  13. Rubrique sur caractéristiques et utilisations du bois de châtaignier
  14. Rottsieper. E.H.W. "Vegetable Tannins The Forestal Land", Timber and Railways Co. Ltd. 1946
  15. Quelles sont les caractéristiques des différents bois pour le chauffage et lesquels utiliser ?
  16. "Le châtaignier : un arbre, un bois", par Catherine Bourgeois - Édité par l'institut pour le développement forestier
  17. Impact des éclaircies tardives sur le châtaignier. Forêt privée française - 2006
  18. La greffe du châtaignier sur chêne
  19. Pierre Lieutaghi, Le livre des Arbres, Arbustes & Arbrisseaux, Arles, Actes sud, 2004 (ISBN 2-7427-4778-8)
  20. J.C. Rameau, D. Mansion et G. Dumé, Flore forestière française. Tome 1, plaines et collines, Institut pour le Développement Forestier, 1994-2009 (ISBN 2-904740-16-3)
  21. « Castanea sativa - Châtaignier », sur nature.jardin.free.fr (consulté le )
  22. Ph. Guinier, A Oudin, L. Schaeffer, Technique forestière, Paris, La Maison Rustique, 1951
  23. La greffe du châtaignier
  24. Conseils pour réussir vos plantations de châtaigniers et Technique de plantation
  25. « Variétés de chataignes et marrons en Cévennes », site « causses-cevennes.com » (consulté le )
  26. (en + fr) Philippe Domont, Histoires d'arbres : des sciences aux contes, Paris, Édith Montelle, , 256 p. (ISBN 2-603-01299-1), p. 224
  27. (it) « Il Castagno dei Cento Cavalli »
  28. Donatien Alphonse François de Sade (texte établi par Maurice Heine), « La Fleur de Châtaignier », dans Historiettes, Contes et Fabliaux, Simon Kra, (Wikisource), p. 41-42.

Voir aussi


Sur les autres projets Wikimedia :


Bibliographie



Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Edelkastanie

Die Edelkastanie (Castanea sativa), auch Esskastanie und Echte Kastanie (abgeleitet von lateinisch castanea) genannt, ist der einzige europäische Vertreter der Gattung Kastanien (Castanea) aus der Familie der Buchengewächse (Fagaceae). Die Edelkastanie ist ein sommergrüner Baum und bildet stärkereiche Nussfrüchte. In Süd- und Westeuropa wird sie wegen dieser essbaren Früchte und als Holzlieferant angebaut. Im 20. Jahrhundert gingen die Bestände durch den Befall mit dem Kastanienrindenkrebs stark zurück, erholten sich jedoch Ende des 20. Jahrhunderts wieder. Die Esskastanie wurde zum Baum des Jahres 2018 gewählt. Weil sie sehr anpassungsfähig ist und gut mit Wärme und trockenen Böden zurechtkommt, gilt sie mit Blick auf den Klimawandel seit einiger Zeit als Baum der Zukunft.[1]

[en] Castanea sativa

Castanea sativa, the sweet chestnut, Spanish chestnut or just chestnut, is a species of tree in the family Fagaceae, native to Southern Europe and Asia Minor, and widely cultivated throughout the temperate world. A substantial, long-lived deciduous tree, it produces an edible seed, the chestnut, which has been used in cooking since ancient times.

[es] Castanea sativa

El castaño (Castanea sativa) es un árbol que pertenece a la familia de las fagáceas, cuyo fruto, la castaña, es comestible y fue una importante fuente alimenticia, en particular en algunas regiones del sur de Europa.
- [fr] Castanea sativa

[it] Castanea sativa

Il castagno europeo (Castanea sativa Mill., 1768), in Italia più comunemente chiamato castagno, è un albero appartenente alla famiglia Fagaceae[1]. Negli ultimi decenni è stato sovente introdotto, per motivi fitopatologici, il castagno giapponese (Castanea crenata). Le popolazioni presenti in Europa sono perciò principalmente riconducibili a semenzali di castagno europeo o a castagni europei innestati sul giapponese o a ibridi delle due specie.

[ru] Каштан посевной

Кашта́н посевно́й[2][3] (лат. Castánea satíva) — дерево, вид рода Каштан семейства Буковые (Fagaceae). Происходит из юго-восточной Европы и Малой Азии. В русскоязычной литературе встречаются и другие наименования этого вида: Каштан съедобный[4][3], Каштан настоящий и Каштан благородный[5].



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2024
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии