bio.wikisort.org - Animal

Search / Calendar

La guêpe commune, Vespula vulgaris, est une espèce de guêpes sociales de la sous-famille des Vespinae, originaire de l'Eurasie. Elle a localement régressé dans son aire de répartition d'origine, mais elle a été introduite dans l'hémisphère sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande[1] où elle se comporte en espèce très invasive[2],[3]. Elle est très proche de la guêpe germanique, Vespula germanica.

Vespula vulgaris
Guêpe commune
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Super-ordre Endopterygota
Ordre Hymenoptera
Sous-ordre Apocrita
Super-famille Vespoidea
Famille Vespidae
Sous-famille Vespinae
Genre Vespula

Espèce

Vespula vulgaris
(Linnaeus, 1758)

Synonymes


Fonctions écosystémiques


En tant que petit prédateur, au sein de l'écosystème, les guêpes autochtones jouent un rôle important dans le contrôle (régulation) naturel des populations d'insectes [4] capables de se reproduire rapidement et abondamment (mouches et papillons notamment).

Elles pourraient à ce titre jouer un rôle important (service écosystémique) pour la gestion forestière et la protection des cultures contre les larves ou adultes d'un grand nombre d'espèces dites nuisibles à certaines activités humaines, mais pour la lutte biologique on leur préfère généralement des espèces plus spécialisées et surtout plus petites et ne piquant pas les humains.


Populations, génétique


Elle a été signalée en Amérique du Nord où elle est alors nommée common yellowjacket[5] mais une étude de 2010 laisse penser que ses populations nord américaines pourraient constituer une population initialement mal identifiée, de l'espèce Vespula alascensis[6].


Description


Vue frontale de la tête et de la « marque noire » qui identifie l'espèce (flèche vers le bas)
Vue frontale de la tête et de la « marque noire » qui identifie l'espèce (flèche vers le bas)
Pour comparaison, face de l’espèce proche Vespula germanica, avec les trois points caractéristiques
Pour comparaison, face de l’espèce proche Vespula germanica, avec les trois points caractéristiques
Mâle de la guêpe commune.
Mâle de la guêpe commune.
Reine rentrant au nid
Reine rentrant au nid
Ouvrières affairées à agrandir le trou où le nid est en construction (souvent un terrier abandonné de petit mammifère)
Ouvrières affairées à agrandir le trou où le nid est en construction (souvent un terrier abandonné de petit mammifère)
Nid de guêpe commune dont la partie externe a été partiellement ôtée pour montrer la structure interne du nid et les alignements de cellules
Nid de guêpe commune dont la partie externe a été partiellement ôtée pour montrer la structure interne du nid et les alignements de cellules
Cellules de développement larvaire. celles qui sont couvertes sont occupées par des larves en cours de  métamorphose
Cellules de développement larvaire. celles qui sont couvertes sont occupées par des larves en cours de métamorphose
Détail de l'intérieur d'un nid et des alvéoles
Détail de l'intérieur d'un nid et des alvéoles
Détail de l'extérieur d'un nid. Chaque bande de couleur correspond à la quantité de fibre végétale mâchée apportée par une ouvrière
Détail de l'extérieur d'un nid.
Chaque bande de couleur correspond à la quantité de fibre végétale mâchée apportée par une ouvrière
La guêpe commune capture ses propres proies, mais sait aussi se montrer opportuniste, ici en « volant » à des araignées les proies que ces dernières ont emballé et stocké la nuit dans un cocon de soie (Photo prise sur les bases des luminaires de la partie supérieure du Pont-canal de Briare, lesquels attirent chaque nuit une grande quantité d'insectes).
La guêpe commune capture ses propres proies, mais sait aussi se montrer opportuniste, ici en « volant » à des araignées les proies que ces dernières ont emballé et stocké la nuit dans un cocon de soie (Photo prise sur les bases des luminaires de la partie supérieure du Pont-canal de Briare, lesquels attirent chaque nuit une grande quantité d'insectes).
Détail de la surface d'une antenne vu au microscope électronique  (V. vulgaris), montrant divers types de capteurs et senseurs
Détail de la surface d'une antenne vu au microscope électronique (V. vulgaris), montrant divers types de capteurs et senseurs
Dard de reine vu au microscope
Dard de reine vu au microscope
Guêpe commune adulte se nourrissant de la chair sucrée d'une poire mûre
Guêpe commune adulte se nourrissant de la chair sucrée d'une poire mûre

Taille : les ouvrières adultes mesurent de 12 à 17 mm (de la tête à l’extrémité de l'abdomen)
La reine est plus longue (environ 20 mm).

Couleur : le « patron » aposématique de couleurs noire et jaune est très similaire à celui de la guêpe germanique (Vespula germanica).

Tout comme cette dernière, V. vulgaris présente 4 taches jaunes sur le thorax, mais on la distingue facilement grâce à une « tache » noire, en forme de flèche orientée vers le bas sur sa face (alors que la guêpe germanique présente trois points noirs sur la même zone).

En outre, elle se distingue par l'absence de points noirs sur le tergite qui sont situés plus haut et font partie des anneaux noirs sur chacun des six segments de l'abdomen. De plus, la zone génale (joues, située chez la guêpe entre l'œil et le cou, au-dessus de la partie de la tête où les mâchoires sont attachées) est habituellement divisée par une tache noire (bien que parfois très discrète)[7].


Alimentation


La guêpe commune est une espèce prédatrice d'autres insectes (mouches, papillons, coléoptères...) ou de leurs larves (chenilles notamment) qu'elles chassent pour alimenter leurs larves (jusqu'à plus de 10 000 par colonie). Parfois (cf illustration) elles « volent » leurs provisions à des araignées.

La guêpe commune adulte se nourrit pour sa part de nectar, de miellat et de fruits mûrs (généralement sur des fruits sucrés tombés ou abimés par des oiseaux).

Elle peut parfois essayer de voler un peu de miel dans des nids d'abeilles sauvages, plutôt dans des colonies affaiblies ou dans un nid dégradé (par exemple éventré par un ours, ou une bondrée apivore), car les abeilles se défendent vigoureusement en tuant les guêpes de leur piqûre.

Les larves nécessitent une alimentation riche en protéines et suffisante pour atteindre leur taille normale[8],[9].

Au printemps et en été, les ouvrières chasseuses sont la plupart du temps très actives dans leur recherche de protéines[10]. Cependant, dans la forêt néozélandaise de hêtre noir (Nothofagus solandri var. solandri, dit « hêtres à miellat »)[11] où cette espèce a trouvé un miellat (plus pauvre en glucose et fructose que le nectar, mais très riche en sucres complexes tels que maltose, l'erlose et le mélézitose[10]), les guêpes diminuent nettement leur quête de protéine après les pluies (de même chez V. germanica)[10]. Ceci pourrait être dû au fait que ce miellat (hautement énergétique) est alors moins abondant (lessivé par les pluies) et que les guêpes adultes doivent passer plus de temps à trouver leur nourriture sucrée, au détriment du temps passé à trouver celles des larves de la colonie[10].

Une bonne alimentation des futures reines semble importante. Les petites reines auraient plus de mal à assurer la survie des colonies futures[12].


Reproduction, nidification


Le nid est fabriqué par les ouvrières à partir de fibres de bois mâchées et mélangées avec de la salive (une sorte de pâte à papier).
Le nid comporte des rangées de cellules et une colonne cylindrique appelé "pétiole" qui le fixe solidement au substrat.
Les guêpes sécrètent une substance chimique qui repousse les fourmis qu'elles répandent autour de la base du pétiole pour éviter la prédation par les fourmis.
C'est toujours une reine solitaire femelle qui entame la construction du nid. Elle y prépare 20 à 30 cellules avant sa première ponte. Cette phase commence au printemps, plus ou moins tôt selon les conditions climatiques. Elle façonne le « pétiole » du nid et construit une cellule unique à son extrémité. Six autres cellules sont ensuite ajoutés autour, de manière à produire la forme hexagonale caractéristique des cellules du nid. Un œuf est déposé dans chaque cellule. La reine partage alors son temps entre le renforcement du nid et le nourrissage des premières larves avec le « jus » qu'elle extrait d'insectes mastiqués qu'elle est allée chasser[13].
Quand la larve atteint sa taille maximale, elle dépose un couvercle sur la cellule, où s'effectue la pupaison et la métamorphose qui produit le stade adulte. Quand assez de travailleuses adultes ont émergé, elles prennent le relais pour le butinage et les soins au couvain de la colonie ainsi que pour l'entretien du nid. La reine, maintenant alimentée par les travailleuses, concentre toute son énergie sur la reproduction [13].
Le nid plus ou moins sphérique est toujours construit de haut en bas avec des rangées successives de cellules séparées par des pétioles[14].

Les larves de futures reines, dites "gynes", sont élevées dans des cellules plus grandes, situées dans la partie inférieure des rayons[14].
Un nid peut contenir une fois fini de 5,000 à 10,000 individus[13].

Chaque colonie de cette espèce comprend une reine génitrice et de quelques-unes à quelques milliers d'ouvrières stériles. La vie de la colonie est relativement éphémère ; toutes les ouvrières meurent en début d'hiver, ne laissant en vie que les futures reines et un certain nombre de mâles produits en fin d'été. Après l'accouplement, la reine part hiverner dans une cavité ou autre endroit abrité, parfois dans un bâtiment.
Chaque nid est abandonné après la mort de la colonie.

On a constaté en Nouvelle-Zélande et Australie qu'en climat doux, quelques colonies survivent à l'hiver, mais moins souvent que dans le cas des colonies de guêpes germaniques[15].


Prédateurs


Comme toutes les espèces, la guêpe commune est soumise à la prédation, principalement par la Bondrée apivore (là où elle n'a pas disparu des suites de la chasse, du piégeage et des empoisonnements). Cet oiseau repère les trajets des guêpes et autres apidés (abeilles, frelons, bourdons, etc), creuse le sol, perce les nids et mange les larves qui s'y trouvent. Un autre prédateur est le Syrphidae, Volucella pellucens, ou d'autres espèces proches, qui parasitent les nids en y déposant leurs œufs. (leurs larves se nourrissent des guêpes adultes, des jeunes guêpes et des cadavres de guêpes). Diverses espèces d'araignées sont également prédatrices de guêpes.

Une espèce d'acarien parasite, Varroa destructor jacobsoni (aussi trouvé dans les ruches d'abeilles domestiques), a été trouvée sur des larves de cette espèce en Pologne en 1988[16].


Comportement


La guêpe commune est une espèce eusociale de vespidés construisant un nid de "papier gris ou plus ou moins coloré selon la provenance des fibres utilisés". Le nid est installé par la reine fondatrice dans ou sur une structure capable de le supporter ; il peut être installé dans une charpente, une cavité murale, une crevasse de rocher, un tronc d'arbre mort ou creux, sous terre (alors souvent dans un terrier abandonné de petit mammifère (le trou pouvant ensuite être agrandi par les travailleuses), voire un rideau de tissus en coton (le coton pouvant alors aussi servir de source de fibres pour la construction du nid).


Orientation, mémorisation


La guêpe commune, comme l'abeille commune et d'autres hyménoptères semble capable de mémoriser l'environnement qui l'entoure via des vols de reconnaissance et d'orientation[17].

Une structure spatiale particulière de vol a été trouvée dans l'orientation de la guêpe, Vespula vulgaris, quand elle effectue son premier départ à partir d'une source de nourriture nouvellement découverte par elle[17]. Ce vol se compose de déplacements en arcs de cercle approximativement centrés sur la source de nourriture[17]. En fin de chaque arc, la guêpe se tourne vers la source de nourriture. Ces « points de contrôle » sont disposés avec précision le long de lignes s'étendant à partir du dispositif d'alimentation[17].


Agressivité


Article détaillé : Piqûre d'insecte.

La guêpe commune, comme les abeilles peut défendre énergiquement son nid et piquer.
Contrairement aux abeilles qui meurent après avoir piqué en laissant leur dard dans leur victime, la guêpe commune peut piquer plusieurs fois. Elle serait peut-être - pour cette raison - plus encline à piquer que l'abeille.
Toutefois, elle ne pique généralement pas sans que cette réaction n'ait été provoquée par un mouvement brusque ou d'autres comportements qu'elle aurait pu interpréter comme menaçants.

Elle peut faire preuve d'agressivité intraspécifique (entre colonies) ; on a ainsi montré que son odorat lui permet d'identifier et attaquer des guêpes rivales d'autres colonies[18].

En Nouvelle-Zélande, des entomologistes ont aussi observé des guêpes communes devenir agressives à l'égard d'abeilles quand ces deux espèces étaient en concurrence pour collecter le miellat sécrété par la cochenille Ultracoelostoma brittini dans les forêts de hêtres noirs de l'île du Sud[19],[20].


Invasivité


C'est une espèce qui est plutôt en régression ou qui a disparu d'une partie de son aire naturelle de répartition en Eurasie (à cause des insecticides utilisés en agriculture et dans les jardins probablement, mais aussi à la suite de la destruction presque systématique des nids, depuis plusieurs siècles ou décennies), mais là où elle a été involontairement introduite, par exemple en Australie et en Nouvelle-Zélande, elle se montre (comme V. germanica, une espèce proche, également introduite dans ces régions) localement très invasive [21],[22].

Ainsi, à titre d'exemple ; dans les forêts de hêtres à miellat de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande, Vespula vulgaris s'est mise à pulluler ;
La biomasse des guêpes introduites du genre Vespula (surtout constituée de V vulgaris dans cette région) a été évaluée à la fin des années 1980[23] :

Ces forêts sont considérées comme des habitats et refuges importants voire vitaux pour la survie des nombreuses populations d'oiseaux autochtones[40],[41].
C'est là qu'on a enregistré les plus fortes densité de guêpes connues au monde[42] ; leur poids y dépasse celui de la totalité des oiseaux de la forêt[43].


Notes et références


  1. (en) Clapperton, B.K.; Moller, H.; Sandlant, G.R. 1989. Distribution of social wasps (Hymenoptera: Vespidae) in New Zealand in 1987. New Zealand Journal of Zoology 16: 315-323
  2. (en) MoHer, H.; Clapperton, K.; Sandlant, G.; Tilley, J. 1987. Wasps - the new invaders ; New Zealand Environment 56: 3-8
  3. (en) Sandlant, G.R.; MoHer, H. 1989. Abundance of common and German wasps (Hymenoptera: Vespidae) in the honeydew beech forests of New Zealand in 1987. New Zealand Journal of Zoology 16:333-343
  4. (en) Dempster, J.P. 1983. The natural control ofpopulations of butterflies and moths. Biological Reviews 58: 461-481
  5. (en) Gordon Gordh et David Headrick, A Dictionary of Entomology, CABI, , 1032 p. (ISBN 978-0-85199-655-4, lire en ligne), p. 219
  6. (en) James M. Carpenter et James R. Glare, « Misidentification of Vespula alascensis as V. vulgaris in North America (Hymenoptera, Vespidae, Vespinae) », American Museum Novitates, vol. 3690, no 3690, , p. 1 (DOI 10.1206/706.1, lire en ligne, consulté le )
  7. Matthew P. Kweskin, Vespula vulgaris (Linnaeus, 1758) ; the Evergreen State College ; 2 février 1997, consulté 9 avril 2010
  8. Harris, R.J. 1995. Effect of starvation of larvae of Vespula vulgaris (L.) (Hymenoptera: Vespidae) on subsequent survival and adult size. New Zealand Journal of Zoology 22: 33-38.
  9. Harris, R.J.; Beggs, J.R. 1995. Variation in thequality of Vespula vulgaris (L.) queens (Hymenoptera : Vespidae) and its significance in wasp population dynamics. New ZealandJournal of Zoology 22: 131-142..
  10. R.J. Harris, H. Moller & J.A.V. Tilley, Weather-related differences in attractiveness of protein foods to vespula wasps ; New Zealand Journal of Ecology (1991) 15(2): 167-170
  11. article illustré comprenant des photos de hêtres à miellat], Nouvelle-Zélande, consulté 2012-11-17
  12. R. J. Harris & J. R. Beggs (1995), Variation in the quality of Vespula vulgaris (L.) queens (Hymenoptera: Vespidae) and its significance in wasp population dynamics DOI:10.1080/03014223.1995.9518030 ; pages 131-142 ; New Zealand Journal of Zoology Volume 22, Issue 2, 1995
  13. (en) Burton, Robert H.; Burton, Maurice, International wildlife encyclopedia, Londres, Marshall Cavendish, , 2824–7 p. (ISBN 0-7614-7286-X, lire en ligne)
  14. (en) Hunt, James G., The evolution of social wasps, Oxford Oxfordshire, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-530785-6 et 0-19-530785-2, lire en ligne), p. 95
  15. (en) D. M. Leathwick & P. L. Godfrey, « Overwintering colonies of the common wasp (Vespula vulgaris) in Palmerston North, New Zealand », New Zealand Journal of Zoology, vol. 23, no 4, , p. 355–8 (DOI 10.1080/03014223.1996.9518095)
  16. (en) M. Jeliński, « Roztocz Varroa jacobsoni Oudemans, 1904 na larwach osy pospolitej Vespa (Paravespula) vulgaris L."[The mite Varroa jacobsoni Oudemans, 1904 on larvae of common wasp Vespa (Paravespula) vulgaris L.] », Wiad Parazytol, vol. 36, nos 1–3, , p. 55–8 (PMID 2256338)
  17. T. S. Collett & M. Lehrer, Looking and Learning: A Spatial Pattern in the Orientation Flight of the Wasp Vespula vulgaris ; doi: 10.1098/rspb.1993.0056 Proc. R. Soc. Lond. B 22 May 1993 vol. 252 no. 1334 129-134 (résumé)
  18. (en) I Steinmetz et E Schmolz, « Nest odor dynamics in the social wasp Vespula vulgaris », Die Naturwissenschaften, vol. 92, no 9, , p. 414–8 (PMID 16158272, DOI 10.1007/s00114-005-0006-9)
  19. (en) T.J. Markwell, Competition between honey bees (Apis mellifera) and wasps (Vespula spp.) in honeydew beech forest, Wellington, New Zealand, Department of zoology, University of Canterbury (lire en ligne [PDF]), p. 5
  20. Moller, H.; Tilley, J.A.V. (1989), Beech honeydew : seasonal variation and use by wasps, honeybees, and other insects ; New Zealand Journal of Zoology 16: 289-302.
  21. (en) Référence GISD : espèce Vespula vulgaris L.
  22. Donovan, B.J. 1984. Occurrence of the commonwasp, Vespula vulgaris (L.) (Hymenoptera:Vespidae) in New Zealand. New Zealand Journalof Zoology 11: 417-427
  23. CD Thomas, H Moller, GM Plunkett & RJ Harris, The prevalence of introduced Vespula vulgaris wasps in a New Zealand beech forest community ; New Zealand journal of Ecology, Vol. 13, 1990 (nzes.org.nz)
  24. Taylor, R.H.; Tilley, J.A.V. 1984. Stoats (Mustela erminea) on Adele and Fisherman islands, Abel Tasman National Park, and other offshore islands in New Zealand. New Zealand Journal of Ecology 7: 139-145.
  25. Moller, H.; Tilley, J.A.V.1989. Beech honeydew: seasonal variation and use by wasps, honey bees and other insects. New Zealand Journal of Zoology 16: 289-302.
  26. Gould, W.P.; Jeanne, R.L 1984. Polistes wasps (Hymenoptera: Vespidae) as control agents for lepidopterous cabbage pests. Environmental Entomology 13: 150-156
  27. Lawson, F.R.; Rabb, R.L; Guthrie, F.E.; Bowery, T.G. 1961. Studies of an integrated control system for hornworms and tobacco. Journal of Economic Entomology 54: 93-97.
  28. Morimoto, R. 1960a. Polistes wasps as natural enemies of agricultural and forest pests. I Science Bulletin of the Faculty of Agriculture, Kyushu University 18: 109-116
  29. Stamp, N.E.; Bowers, M.D. 1988 Direct and indirect effects of predatory wasps (Polistes sp.: Vespidae) on gregarious caterpillars (Hemileuca lucina: Saturniidae). Oecologia 75: 619-624.
  30. Moller, H.; Tilley, J.A.V.; Alspach, P.; Millar, I.R.; Plunkett, G.M. 1988. Impact of Vespula wasps on native insects and birds: first year research report. Ecology Division Report No. 13, DSIR, New Zealand.
  31. Barr, K.; Moller, H.; Christmas, E.; Lyver, P.; Beggs, J. 1996. Impacts of introduced common wasps (Vespula vulgaris) on experimentally placed mealworms in a New Zealand beech forest. Oecologia 105: 266-270.
  32. Cumber, R.A. 1961. The interaction of native andintroduced insect species in New Zealand ; Proceedings of the New Zealand EcologicalSociety 8: 55-60.
  33. Moller, H.; Tilley, J.A.V.; Bell, R.; Thomas, B.W.; Gaze, P.D. 1991. Effect of introduced wasps on the standing crop of honeydew in New Zealand beech forests. New Zealand Journal of Zoology 18: 171-179.
  34. Richard J. Toft, Joanna S. Rees, Reducing predation of orb-web spiders by controlling common wasps (Vespula vulgaris) in a New Zealand beech forest ;  ; DOI:10.1046/j.1365-2311.1998.00100.x Blackwell Science Ltd, Oxford Issue Ecological Entomology Ecological Entomology Volume 23, Issue 1, pages 90–95, February 1998, en ligne: 4 Jan 2002
  35. T.J. Markwell, D. Kelly and K.W. Duncan, Competition between Honey bees (Apis mellifera) and wasps (Vespula spp.) in honeydew beech (nothofagus solandri var. solandri) forest ; New Zealand Journal of Ecology (1993) 17(2): 85-93
  36. Robert Ewers, The influence of honeydew on arthropod community composition in a New Zealand beech forest ; New Zealand Journal of Ecology (2002) 26(1): 23-29 ; New Zealand Ecological Society
  37. PD Gaze & MN Clout : Importance of honeydew to birds honeydew and its importance to birds in beech forests of South Island, New-Zealand ; New Zealand Journal of Ecology 6: 33-37 ; 1983
  38. Beggs, J.R.; Wilson, P.R. 1991. The kaka (Nestor meridionalis), a New Zealand parrot endangered by introduced wasps and mammals. Biological Conservation 56: 23-38
  39. Barlow, N.; Moller, H.; Beggs, J.R. 1996. A modelfor the effect of Sphecophaga vesparum vesparum as a biological control agent of thecommon wasps in New Zeaand. Journal ofApplied Ecology 33: 31-44
  40. Gaze, P.D.; Clout, M.N. 1983. Honeydew and its importance to birds in beech forests of South Island, New Zealand. New Zealand Journal of Ecology 6: 33-37.
  41. Moller, H.; Clapperton, K.; Gaze, P.; Sandlant, G.; Thomas, B.; Tilley, J. 1987b. Honeydew, life blood of South Island beech forests. Forest and Bird 18(4): 14-16.
  42. (en) « Vespula Wasp Factsheet », Department of Conservation (consulté le )
  43. (en) « Story: Wasps and bees », Te Ara – the Encyclopedia of New Zealand (consulté le )

Voir aussi



Articles connexes


  • Guêpe
  • Allergie
  • Piqûre d'insecte
  • Hyménoptère
  • Entomologie
  • Parasitoïde

Sur les autres projets Wikimedia :


Références taxonomiques



Liens externes



Bibliographie



На других языках


- [fr] Vespula vulgaris

[ru] Оса обыкновенная

Оса обыкновенная[2] (лат. Vespula vulgaris) — вид настоящих общественных ос (Vespidae). Создаёт одни из самых больших колоний среди настоящих ос (в одной колонии может насчитываться свыше 5000 рабочих ос и около 15000 ячеек) и выражает сильное различие у самок разных кастовых групп[3].



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2025
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии