Le Requin dormeur d'Oman (Heterodontus omanensis) est une espèce de requins très méconnue qui a été décrite en 2005 par Baldwin. Ce requin vit le long des côtes du Sultanat d'Oman dans l'océan Indien.
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Super-classe | Gnathostomata |
Classe | Elasmobranchii |
Sous-classe | Neoselachii |
Infra-classe | Selachii |
Super-ordre | Galeomorphi |
Ordre | Heterodontiformes |
Famille | Heterodontidae |
Genre | Heterodontus |
Espèce
Statut de conservation UICN
DD : Données insuffisantes
Répartition géographique
Le Requin dormeur d’Oman est la dernière espèce décrite d’Heterodontus. Elle a été décrite officiellement en 2005[1]. Il est globalement proche du Requin dormeur nekozame (Heterodontus japonicus) mais s’en distingue par le pattern de couleur, ses plus petites nageoires dorsales et possiblement par la taille[2].
Le Requin dormeur d’Oman possède 4 barres noires le long du corps. Il possède au sommet des nageoires dorsales des lignes blanches[3],[2].
Les crêtes supra-orbitales sont modérément basses et diminuant graduellement du côté postérieur[3]. L'espace intra-orbital est légèrement concave et d'une profondeur probablement inférieur à un quart de la longueur de l’œil[3].
Les dents antérieures ont une grande cuspide et deux petites cuspides, la forme des dents molariformes est inconnues[3]. Les écailles placoïdes du tronc sont relativement durs[3]. L'épine de la première nageoire dorsale est orientée latéralement de façon postéro-dorsale chez les adultes[3].
L'origine de la première nageoire dorsale est devant l'insertion de la nageoire pectorale et au-delà de la moitié de la base des nageoires pectorales et postérieur à la cinquième fente branchiale[3]. Son insertion est nettement antérieure à l'origine de la nageoire pelvienne et au-delà des insertions des nageoires pectorales[3]. La partie libre de la première nageoire dorsale est légèrement antérieure par rapport aux origines des nageoires pelviennes[3]. La première nageoire dorsale est petite et ronde à angulaire chez les adultes, elle est aussi grande qu'une nageoire pelvienne[3]. La seconde nageoire dorsale a une insertion quasi opposée à celle des nageoires pelviennes ou à leurs extrémités libres, elle est de taille quasi similaire à la première nageoire dorsale et est faiblement falciforme[3]. La nageoire anale est semi-angulaire et avec la pointe qui touche la partie inférieure de la nageoire caudale au repos[3]. Il possède 106 vertèbres selon Compagno[3] et 98 selon FishBase[2].
La longueur entre le bout de la tête et la première nageoire dorsale fait 24% et la longueur entre les nageoires anales et caudales fait 7% de la longueur totale[3]. La longueur de la première nageoire dorsale est équivalente à environ 11% de la longueur totale de l'individu[3].
La taille maximale des mâles est de 520 mm et celle des femelles de 612 mm[3],[2]. Les œufs ont de longues vrilles et deux spirales[3],[2].
Il vit dans la région d’Oman dans l’océan indien. On le retrouve entre 72 et 80 m de fond[3],[4].
On suppose qu’il vit sur des fonds “mous”[3].
Le nom scientifique vient de heteros (différents en grec) et odous (la dent en grec) car il a des dents différentes entre l'avant et l'arrière de la mâchoire. Ce qui est une caractéristique de tous les Heterodontidae. Omanensis vient du sultanat d’Oman d’où il est originaire[2]. Dans l'ouvrage de Compagno[3] l'espèce n'est pas encore décrite et est reprise sous le nom d'Heterodontus sp.A. Il n'a pas de synonyme.
Il a été remonté dans les filets commerciaux comme prise accessoire[5]. Il est assez vulnérable car il semble que c'est une espèce à croissance lente[2].
Il est considéré comme inoffensif pour l’Homme[2].
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