Penthimia nigra est une cicadelle de la sous-famille des Penthimiinae ou des Deltocephalinae.
Règne | Animalia |
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Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Hexapoda |
Classe | Insecta |
Sous-classe | Pterygota |
Infra-classe | Neoptera |
Super-ordre | Hemipteroidea |
Ordre | Hemiptera |
Sous-ordre | Auchenorrhyncha |
Infra-ordre | Cicadomorpha |
Super-famille | Membracoidea |
Famille | Cicadellidae |
Sous-famille | Penthimiinae ou Deltocephalinae |
Genre | Penthimia |
Espèce
Elle est présente dans toute l'Europe, du Portugal à la Russie, sauf dans les îles Britanniques, le Danemark et la Scandinavie, et dans l’ouest des Balkans. Hors Europe, elle est présente au Proche Orient, peut-être dans l'Est du Paléarctique[1]. Au Portugal, une première donnée date de 1941, et la seconde de 2009[2].
Penthimia nigra est, avec P. irrorata, présente uniquement dans les îles Canaries[3], le seul représentant de la tribu des Penthimiini en Europe.
Sa forme particulière permet de la reconnaître facilement. Longue de 4 à 6 mm, plate ventralement, elle présente un dos en forme de tente, le point le plus élevé entre l'apex du scutellum et celui des endocories, apparaissant ramassée sur elle-même. Elle est de couleur noir métallisé, mais peut présenter deux taches rouges sur le pronotum, faisant croire à des yeux, ou des zones brun clair sur les membranes. Les cories présentent une pilosité blanche surtout dans leur partie antérieure. La troisième paire de tibias porte une longue rangée d'épines, typique des Cicadellidae. Les membranes recouvrent tout l'abdomen et se jointent vers l'arrière en demi-cercle en se superposant. Les yeux peuvent être rouge sombre[4].
Les œufs sont pondus sur les feuilles d'arbres, tels que Salix[5]. Comme toutes les cicadelles, elle se nourrit de sève de plantes. Les adultes se rencontrent de mai à août, sur des arbres, des arbustes ou des plantes herbacées.
Elle n'est pas considérée comme un risque dans l'agriculture[6].
Le protonyme de l'espèce est Cicada nigra, nom donné par Johann August Ephraim Goeze,dans son Entomologische beyträge zu des ritter Linné 12. ausgabe des natursystems ("Contributions entomologique à la 12e édition du Système de la nature du chevalier Linné"), publié en 1778 à Leipzig.
Quelques synonymes donnés au cours des XVIIIe et XIXe siècles: Cicada nigra (Goeze 1778), Cercopis atra (Fabicius 1794), Jassus niger (Gistel, 1837)[7].