Parapimpla est un genre d'Hyménoptère fossile de l'Oligocène[1] qui a été décrit par Theobald en 1937. Parapimpla appartient à la famille des Ichneumonidae, qui sont avant tout des insectes entomophages, depuis longtemps utilisés en lutte biologique par certains sylviculteurs[2].
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Arthropoda |
Classe | Insecta |
Super-ordre | Endopterygota |
Ordre | Hymenoptera |
Sous-ordre | Apocrita |
Infra-ordre | Terebrantes |
Super-famille | Ichneumonidae |
Famille | Ichneumonidae |
Sous-famille | Pimplinae |
Tribu | Pimplini |
Genre
Espèces de rang inférieur
Ce genre a aussi été classé dans la sous-famille des Pimplinae, et dans la tribu des Pimplini Wesmael 1845.
Le nom scientifique de ce genre a été valablement publié pour la première fois en 1937 par Nicolas Théobald[3]. Ce genre est monotypique et l'espèce type est Parapimpla rhenana[4]. Le spécimen holotype R 403 et son associé R 404 viennent de la collection Mieg, du musée de Bâle. Ils ont été recueillis par Mieg dans des marnes en plaquettes du Sannoisien moyen de la localité de Kleinkems (ou Kleinkembs) de la commune d'Efringen-Kirchen en pays de Bade, en Allemagne, juste à côté de la frontière franco-allemande du Rhin, au sud-est de l'Alsace. L'alternance de marnes et de calcaires en bancs très minces se divisant en feuillets facilite la recherche des fossiles[5].
Cet insecte a une longueur de 11 mm. La tête est ovale, les yeux composés, les antennes filiformes.
Le thorax est allongé, l'abdomen ovale. Les pattes ont des hanches allongées.
Les ailes ont une nervation bien conservée ; de la nervure récurrente part une amorce de nervure vers l'arrière de l'aile[3].
Parapimpla appartient aux Pimplinae.
L'espèce actuelle la plus proche semble être Apechtis migrator Seyrig des Célèbes. Mais cet échantillon en diffère par l'amorce de nervure en arrière de la nervure récurrente.
Il s'agit probablement d'un genre à caractères archaïques[6].
Dans le gisement de Kleinkems, les Hyménoptères sont l'Ordre comportant le plus d'individus d'un nombre limité d'espèces ; ce dépôt est donc proche de leur lieu de vie, un milieu assez aride, steppique [7].
Par l'étude de l'ensemble des espèces d'insectes de la station et de sa flore, Nicolas Théobald conclut à un climat méditerranéen à affinités tropicales, sans être nettement tropical[8].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Sur les autres projets Wikimedia :