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Parotia carolae

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Parotia carolae
Paradisier de Carola
(Dans la réalité la femelle, au second plan, ne possède pas les 6 plumes derrière la tête
en forme de fil.)
Classification (COI)
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Passeriformes
Famille Paradisaeidae
Genre Parotia

Espèce

Parotia carolae
Meyer, 1894

Statut de conservation UICN


LC  : Préoccupation mineure

Statut CITES

Annexe II , Rév. du 01/07/1975

Le Paradisier de Carola (Parotia carolae) est une espèce de paradisier qui habite les forêts du centre de la Nouvelle-Guinée. Son nom lui a été donné en l'honneur de la reine Caroline de Suède, femme du roi Albert de Saxe.

La « danse de la ballerine » est l'un des six mouvements distincts, au moins, qui compose le répertoire du paradisier mâle de Carola. Son rituel de séduction est le plus complexe de tous les paradisiers.

En raison de la sur-chasse et de la perte de son habitat, cet oiseau est menacé et de ce fait inscrit à l'annexe II de la CITES et évalué en péril par l'UICN.


Distribution


On trouve ce paradisier dans cinq zones isolées le long de la chaîne centrale de la Nouvelle-Guinée. Trois de ces zones situées au sud de la ligne orogénique correspondent aux sous-espèces carolae, meeki, clelandiae. Dans les deux zones du nord se trouvent les sous-espèces chrysenia et chalcothorax (Ottaviani 2012).

Sous-espèces


Dénomination


Meyer, 1894, avait nommé ce taxon Parotia carolae en hommage à la Reine Caroline, épouse du Roi Albert de Saxe.


Habitat


Son milieu électif est la forêt primaire et secondaire de moyenne montagne ainsi que les régénérations secondaires et les jardins abandonnés de 1 100 à 2 000 m mais surtout entre 1 450 et 1 800 m d’altitude (Frith & Beehler 1998).


Alimentation


Elle est très peu documentée, Frith & Frith (2009) mentionnant des fruits et des petits animaux sans indication de proportion.


Voix


Le mâle émet un puissant chant de signalement transcrit par scree scree scree, oowit, oo-wi-oo, les trois premières notes brèves et grinçantes avec des combinaisons différentes de notes de début ou de fin de phrase reprises ou répétées. Une note métallique rappelle celle du sifilet de Lawes. Les mâles émettent couramment leurs vocalises en duo. Les mâles adultes produisent également un claquement d’ailes en vol mais apparemment pas les jeunes mâles et les femelles (Frith & Frith 2009).


Parade nuptiale


Le mâle aménage une piste de danse grossièrement arrondie de 1,80 à 2,40 m de diamètre pourvue d’une ou plusieurs branches horizontales, plus ou moins incurvées en leur centre, qui traversent cette aire de 0,60 à 1,20 m du sol. Le perchoir principal qui surplombe l’aire est souvent nettoyé de sa mousse et de son écorce, et prend avec l’usure une coloration fauve. La végétation alentour consiste en arbustes, vignes grimpantes et lianes avec souvent un grand arbre feuillu de 15 à 20=m de haut dominant cette petite clairière. Le mâle nettoie régulièrement le sol des rameaux, feuilles et autres débris tombés là par hasard mais il respecte le tapis de mousse naturelle. À l’approche d’une femelle, il gonfle les plumes des flancs pour former une sorte de robe puis il ouvre et referme sa fine couronne blanche tout en agitant sa barbe dorée. Il incline également la tête en avant et sur le côté en agitant ses filets vers la femelle (Gilliard 1969).

Les auteurs plus récents ont décrit d’autres comportements comme des postures figées et des attitudes avec une flexion des pattes, associées à un jeu complexe de déploiement des plumes des flancs, de la poitrine, la cape et la crête. Les filets jouent également un rôle important dans la parade en étant agités, inclinés et orientés de façon complexe. Les auteurs ont totalisé 58 éléments différents, ce qui en fait la parade nuptiale la plus élaborée des sifilets (Frith & Frith 2009).

Scholes (2006) a filmé et décrit la parade nuptiale, et a relevé 20 comportements différents incorporant pas moins de 58 éléments. Même si la plupart des espèces de paradisiers, et plus particulièrement de sifilets, effectuent des parades complexes, celle du sifilet de la Reine Caroline semble être la plus élaborée de toutes. Le mâle choisit d’abord une petite aire et la débarrasse de ses débris végétaux (feuilles et brindilles). Il peut aussi retirer des feuilles des branches qui obstruent la vue d’ensemble ou même tenter de couper, à coups de bec répétés, la base de petits arbrisseaux. Il dépose des radicelles ou des champignons filiformes tout autour de l’aire et il décore également la périphérie d’objets divers comme des feuilles jaunes, de la fourrure de mammifères ou des fragments de peau de serpents. Un mâle peut parader devant un auditoire d’une ou plusieurs femelles,


Nidification


Le nid, les œufs et la biologie de nidification sont inconnus mais, comme chez les autres espèces de sifilets, la femelle construit le nid et s’occupe seule de la nidification, selon toutes vraisemblances.


Statut, conservation


BirdLife International (2011) qualifie l’espèce de « préoccupation mineure » car elle vit sur un vaste territoire et présente des effectifs stables sans menace particulière connue.


Bibliographie



Liens externes


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На других языках


[es] Parotia carolae

El ave del paraíso de Carola[2] (Parotia carolae) es una especie de ave paseriforme de la familia Paradisaeidae que vive en las selvas de las montañas del centro de la isla de Nueva Guinea. Es un ave de tamaño mediano (unos 26 cm o un poco más) cuyo macho presenta unas plumas en forma de cintas con las que atrae a las hembras durante el cortejo.
- [fr] Paradisier de Carola

[ru] Паротия Кэрол

Паротия Кэрол[1] (лат. Parotia carolae) — вид воробьинообразных птиц из семейства райских птиц (Paradisaeidae). Эта птица распространена на островах Западной Новой Гвинеи (Индонезия) и Папуа — Новой Гвинее[2]; подвиды P. c. carolae и P. c. chalcothorax распространены на западе Новой Гвинеи, подвид P. c. meeki распространён в восточной и центральной частях Новой Гвинеи[3]. Нередко редкий вид, паротию Берлепша, считают подвидом паротии Кэрол, однако информация, полученная в 2005 году позволяет считать её самостоятельным видом.



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