Ferrierelus est un genre d'hyménoptères éteints de la super-famille des chalcidiens, dans la famille des Pteromalidae et de la sous-famille des Microgastrinae. Il n'est représenté que par l'espèce type, Ferrierelus bernardi, donc le genre est monotypique.
Règne | Animalia |
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Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Hexapoda |
Classe | Insecta |
Sous-classe | Pterygota |
Infra-classe | Neoptera |
Super-ordre | Holometabola |
Ordre | Hymenoptera |
Super-famille | Chalcididae |
Famille | Pteromalidae |
Sous-famille | Microgastrinae |
Genre
Espèces de rang inférieur
Le nom scientifique de ce genre a été valablement publié pour la première fois en 1937 par Nicolas Théobald[1]. Ce genre Ferrierelus est dédié à l'entomologiste suisse Charles Ferrière (1888-1979) alors en poste au Commonwealth Institute of Biological Control (d).
Bizarrement GBIF, EOL et IRMNG donnent, pour l'instant (?), 1940 comme date de dépôt, bien qu'elles indiquent 1937 pour l'espèce et qu'aucune espèce ne peut porter un nom de genre non encore valide.
Ce spécimen fait partie des milliers d'exemplaires recueillis dans le gisement stampien de la "Montée d'Avignon", exploité depuis des siècles. Les marnes calcaires séparent des bancs de gypse. De nombreux auteurs ont travaillé sur des échantillons de ce célèbre dépôt ; Nicolas Théobald cite entre autres : Curtis (1829), W. Hope (1847), O. Heer (1851,1856). Lui-même a étudié à peu près la moitié des 3 000 à 4 000 échantillons accessibles en son temps dans les collections du Muséum de Paris et celles des musées de Marseille, Avignon, Nancy, Strasbourg, Clermont-Ferrand[2]. La bonne conservation des insectes pourrait s'expliquer par un court séjour dans l'eau ; ils seraient tombés dans de la vase molle, après avoir été asphyxiés par les émissions du volcan de Beaulieu[3].
Le genre Ferrierelus est monotypique et ne comprend que l'espèce type Ferrierelus bernardi Theobald, 1937[4],[1]. Monsieur Bernard était un assistant à l'Institut Océanographique.
Cet insecte de 4,5 mm de long avec les antennes et les ailes est brun noirâtre. La tête est arrondie, avec des yeux latéraux. Le thorax est ovale, avec des sillons pro-mésonotal (spm), parapsidaux (sp) et méso-scutellaire (sms) très profonds.
Après un étranglement très net, l'abdomen est triangulaire, avec des valves (v) s'étendant sur la moitié de la face ventrale.
Les ailes dépassent l'abdomen.
L'insecte présente le port des Chalcididae et appartient à cette super-famille.
Il diffère des Chalcidinae par les fémurs III non dilatés et des Leucopsidinae par ses ailes non pliées en long.
Il fait sûrement partie des Microgasterinae et ressemble beaucoup aux espèces du genre Lamprotatus Westwood 1833, parasites de Diptères, mais ces dernières n'ont pas la même couleur, étant vertes avec des pattes jaunes, et ont la nervure marginale des ailes et les antennes plus longues.
« Les Microgastrinae sont parasites de diptères »[1], en particulier de Agromyza que l'on trouve en ce site[5]. Le milieu de vie est méditerranéen, avec des influences plus chaudes que dans le climat actuel de la Provence[6].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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