Spigelia genuflexa est une espèce de plantes annuelles de la famille de Loganiaceae trouvée dans l'État de Bahia, au Brésil, qui a été décrite en 2011. Elle a la particularité de voir ses tiges s'incurver après la floraison pour déposer les graines dans le sol (géocarpie).
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Asteridae |
Ordre | Gentianales |
Famille | Loganiaceae |
Genre | Spigelia |
Espèce
Classification APG III (2009)
Clade | Angiospermes |
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Clade | Dicotylédones vraies |
Clade | Astéridées |
Clade | Lamiidées |
Ordre | Gentianales |
Famille | Loganiaceae |
Spigelia genuflexa présente deux formes de croissance. Dans l'une, les inflorescences apparaissent après les trois premières paires de feuilles, quand la plante fait environ 1 centimètre de hauteur ; dans l'autre, quatre ou cinq paires de feuilles précèdent l'inflorescence, la plante faisant 10 à 25 cm dee haut[2]. Les feuilles sont opposées, de 6 à 20 mm de long et 2 à 5 mm de large, de forme elliptiques à ovales. Les inflorescences sont composées d'un maximum de 7 fleurs, et les corolles des fleurs font 4 à 8 mm de long[2]. Les tiges sont teintées de rouge, et ont de 4 à 6 côtes saillantes courant jusqu'à la base des feuilles.
Spigelia genuflexa pousse dans les peuplements résiduels de la forêt atlantique dans la vallée du Rio Negro de l'État de Bahia, à une altitude de 150 mètres et à environ 30 km de la côte[2]. Elle fleurit pendant la saison des pluies, et disparaît presque pendant la saison sèche[2]. Elle est capable d'auto-pollinisation, avec une anthèse durant moins d'une journée. Après la pollinisation, la tige s'incline vers le sol, et dans la forme à floraison précoce, dépose les graines dans le sol, dans l'autre, la tige reste à une certaine distance au-dessus de la surface du sol[2].
Spigelia genuflexa a été découverte sur un terrain appartenant Alex Popovkine en 2009, par son gardien José Carlos Mendes Santos[2]. L'épithète spécifique genuflexa est une référence à la tendance de la plante à se pencher après la floraison, du nom latin genuflexus (cf . génuflexion)[2]. Les auteurs ont proposé que l'espèce soit classée comme Données insuffisantes selon les critères de l'UICN[2]. Popovkine est une émigrée russe et botaniste amateur qui a réalisé son rêve de longue date d'étudier les plantes tropicales[3]. C'est l'une des soixante espèces qui composent le genre mal connu Spigelia de plantes tropicales, mais qui ne semble pas particulièrement proche de toute autre espèce[2].
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