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Roystonea palaea est une espèce éteinte de palmiers connue par des fleurs fossiles découvertes dans un fragment d'ambre dominicain du Burdigalien (Miocène inférieur), sur l'île d'Hispaniola[1],[2].

Roystonea palaea
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Ordre Arecales
Famille Arecaceae
Genre Roystonea

Espèce

 Roystonea palaea
Poinar, 2002

Découverte


L'espèce est connue par une unique fleur mâle et une unique fleur femelle conservées dans le même fragment d'ambre[1]. Ce spécimen, qui contient l'holotype et un paratype, fait actuellement partie des collections de l'Université d'État de l'Oregon à Corvallis, sous le numéro "Sd–9–101" ; il y a été étudié par George Poinar[1]. Poinar a publié en 2002 la description de l'espèce dans le Botanical Journal of the Linnean Society, volume 139[1].


Étymologie


Son épithète spécifique provient du mot grec palaios, qui signifie « ancien »[1]. Le fragment d'ambre a été découvert dans la mine de La Toca, au nord-est de Santiago de los Caballeros, en République dominicaine[1].


Description


R. palaea a été placée dans le genre Roystonea, qui possède dix espèces actuelles originaires des îles des Caraïbes, de la Floride et des Amériques Centrale et du Sud[1]. Beaucoup des caractères utilisés pour distinguer les espèces actuelles du genre, notamment la couleur, ne sont pas visibles sur les fleurs conservées[1]. Au cours de leur fossilisation, celles-ci sont devenues plus ou moins brunes, les anthères conservant seules une légère couleur blanchâtre[1]. La structure de ces fleurs est proche de celle de R. oleracea et de R. dunlapiana, qui présentent toutes les deux un ratio similaire des longueurs des pétales et sépales[1]. R. palaea se distingue surtout des espèces actuelles par la grandeur de son calice et les trois diffèrent par la forme et la longueur de leurs sépales : R. palaea a les plus longs et R. dunlapiana les plus courts[1]. R. oleracea possède aussi des anthères plus grandes (3,5-4,7 mm) et recourbées à leurs extrémités, contrairement à R. palaea, qui a des anthères droites de 1,7-3,1 mm. R. dunlapiana a non seulement des sépales plus courts, mais ses anthères sont pourpres, alors que celles de R. palaea sont pâles[1].

La fleur femelle retrouvée est endommagée d'un côté. Son périanthe est déchiré, exposant le centre de la fleur et le fruit en cours de développement, portant la trace de deux lacérations [1]. Poinar suggère que ces dommages sont dus à un herbivore qui aurait saisi la fleur, puis l'aurait laissée tomber dans la résine, qui s'est ensuite fossilisée. Beaucoup de Roystonea actuels ont en effet des fruits gras qui sont consommés par plusieurs espèces d'oiseaux et de chauve-souris[1].


Notes et références


  1. (en) G. Poinar, « Fossil palm flowers in Dominican and Baltic amber », Botanical Journal of the Linnean Society, vol. 139, no 4, , p. 361–367 (DOI 10.1046/j.1095-8339.2002.00052.x)
  2. (en) M.A. Iturralde-Vinent, « Age and Paleogeographical Origin of Dominican Amber », Science, vol. 273, no 5283, , p. 1850–1852 (DOI 10.1126/science.273.5283.1850)

На других языках


[en] Roystonea palaea

Roystonea palaea is an extinct species of palm known from fossil flowers found in the early Miocene Burdigalian stage Dominican amber deposits on the island of Hispaniola.[1][2] The species is known from a single staminate flower and a single pistillate flower both preserved in the same piece of amber.[1] The amber specimen bearing the holotype and paratype is currently deposited in the collections of the Oregon State University in Corvallis, Oregon, as number "Sd–9–101", where it was studied and described by George Poinar.[1] Poinar published his 2002 type description for R. palaea in the Botanical Journal of the Linnean Society, Volume 139.[1] The species' second name is taken from the Greek word palaios meaning "ancient".[1] The amber specimen bearing the flowers was excavated from the La Toca mine northeast of Santiago de los Caballeros, Dominican Republic.[1]

[es] Roystonea palaea

Roystonea palaea es una especie de palmera extinta conocida por fósiles de flores hallados en un Ámbar dominicano del Mioceno temprano de la época Burdigaliana en depósitos de la isla La Española.[1][2] La especie es conocida por una flor estaminada (masculine) y una pistilada (femenina) preservadas en la misma pieza de ámbar.[1] La muestra de ámbar del specimen usada para en holotipo y el paratipo están depositadas en la colección de la Universidad Estatal de Oregón en Corvallis, Oregón, con el número "Sd–9–101", donde fue estudiada y descripta por el Dr. George Poinar.[1] Poinar publicó su descripción tipo en 2002 de R. palaea en la Botanical Journal of the Linnean Society, Volume 139.[1] El epíteto específico fue tomado de la palabra griega palaios que significa "antiguo".[1] La muestra de ámbar contentiva de las flores fue excavada en mina La Toca al noreste de Santiago de los Caballeros, República Dominicana.[1]
- [fr] Roystonea palaea



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