Capsicum chinense, Piment antillais
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Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Asteridae |
Ordre | Solanales |
Famille | Solanaceae |
Genre | Capsicum |
Espèce
Classification phylogénétique
Ordre | Solanales |
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Famille | Solanaceae |
Le piment habanero (Capsicum chinense) originaire du Mexique est une espèce de piment de la famille des Solanaceae. Il est cultivé pour ses fruits à la saveur particulièrement piquante. Il est aussi appelé piment antillais ou piment cabri à La Réunion.
À l'origine appelé Javanero (de l'île de Java - réputée pour sa cuisine hautement relevée) fut ensuite erronément appelé habanero (de La Habana) à cause de la prononciation hispanophone.[réf. nécessaire]
Ce piment est extrêmement fort (y compris pour les amateurs de piments) : sur l'échelle de Scoville, il est noté de 100 000 jusqu'à 577 000 pour certaines variétés. Une seule goutte de celui-ci suffit à brûler les lèvres et la langue. Il faut protéger ses mains et ses yeux en le préparant. Des fortes brûlures apparaissent sur les doigts quelques heures après la préparation. De même, sa préparation a tendance à irriter l'appareil respiratoire, provoquant l'effet d'une bombe lacrymogène.
En France métropolitaine, ce piment semble plus indiqué à la culture ornementale. Aux Antilles et aux Comores il est très communément consommé : découpé, on frotte les aliments avec le piment, sans le manger directement. À La Réunion, il entre comme ingrédient dans la préparation du rougail (condiment pimenté à base de fruits ou de légumes) mais se mange aussi tel quel. Son parfum typique est irremplaçable dans la cuisine antillaise. À Madagascar, où il est appelé « tsilandimilahy » (approximativement : « cinq hommes ne peuvent le finir »), il est aussi apprécié comme condiment, cru ou sous forme de purée, mangé avec le « vary sy laoka » (riz avec des accompagnements). Au Mexique, il est utilisé pour infuser le mezcal et la tequila.
Aux Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique) et en Guyane, ce piment est nommé Bondamanjak. La version au fruit marron foncé tirant sur le lie-de-vin est appelé « sept-court-bouillon » (il peut assaisonner sept court-bouillons, le court-bouillon étant une préparation de poisson à la tomate). L'étymologie s'explique comme suit :
La tournure Man Prénom est courante, et sert à nommer l'épouse de la personne désignée par le prénom. Selon certaines sources, la forme du piment rappellerait les « fesses de Mme Jacques ».
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