Rhamnus alaternus
Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Rhamnales |
Famille | Rhamnaceae |
Genre | Rhamnus |
Espèce
Classification phylogénétique
Ordre | Rosales |
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Famille | Rhamnaceae |
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Le Nerprun alaterne (Rhamnus alaternus L.) est un arbrisseau de la famille des Rhamnacées, caractéristique des garrigues méditerranéennes.
Le nom de genre Rhamnus provient du grec rhamnos, nom du Nerprun purgatif et l'épithète spécifique alaternus est l'ancien nom latin de la plante.
Le terme français « nerprun » dérive du latin populaire niger prunus, « prunier noir », qui a donné aussi noirprun synonyme de nerprun cathartique[1].
Le nerprun alaterne est un arbrisseau de 1 à 5 mètres de haut, à feuillage persistant[2]. Il est capable de vivre une centaine d'années. C'est un arbrisseau dioïque.
Il est pourvu de rameaux alternes, non épineux (à la différence de Rhamnus cathartica). Les feuilles sont alternes, coriaces, persistantes, luisantes, souvent dentées. Elles sont ovales ou lancéolées, à bord cartilagineux.
Ses minuscules fleurs jaunâtres, unisexuées, apparaissent aux mois de mars et avril, parfois avant. Elles sont groupées en petites grappes latérales. Le calice possède 5 lobes réfléchis dans les fleurs mâles, et dressés dans les fleurs femelles. Il n'a pas de pétales.
Les fruits sont des drupes d'abord rouges, puis noires à maturité, avec 2 ou 3 sillons.
Le nerprun alaterne panaché (Rhamnus alaternus 'argenteovariegata') est un cultivar ornemental de Rhamnus alaternus.
On distingue deux sous-espèces :
Le Nerprun alaterne est une plante héliophile que l'on trouve en France, Portugal, Espagne, ex-Yougoslavie, Albanie, Grèce, Italie, Turquie, Israël, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Ukraine[2].
En France, il est commun sur le pourtour méditerranéen ; il remonte vers le nord jusqu'au pays Roussillonnais en Isère, et le Lot et la Dordogne vers l'ouest. Il se rencontre dans les friches, haies, lisières, garrigues. Il s'est naturalisé en Australie et Nouvelle-Zélande. Il est utilisé dans les programmes de reforestation[3].
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Dans le calendrier républicain, l'Alaterne était le nom attribué au 7e jour du mois de ventôse[4], équivalant généralement aux 25 février grégoriens.