Navia octopoides est une espèce de plante de la famille des Bromeliaceae, endémique du Venezuela[1].
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Liliopsida |
Sous-classe | Zingiberidae |
Ordre | Bromeliales |
Famille | Bromeliaceae |
Sous-famille | Pitcairnioideae |
Genre | Navia |
Espèce
Classification phylogénétique
Clade | Angiospermes |
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Clade | Monocotylédones |
Clade | Commelinidées |
Ordre | Poales |
Famille | Bromeliaceae |
Statut de conservation UICN
NT : Quasi menacé
Navia octopoides est une espèce de taille moyenne à faible croissance[2]. Les feuilles de couleur vert sombre sont nombreuses, mesurent entre 20 et 25 centimètres de longueur[2]. Une bande claire court le long du bord tranchant de la feuille. L'inflorescence de petite taille est blanche[2].
Les colonies se propagent horizontalement par multiplication[2].
L'espèce est endémique de l'État d'Amazonas au Venezuela[1]. On la trouve exclusivement sur deux tepuys du sud-ouest de l'État. L'holotype Maguire 29151 a été recueilli au pied des pentes du cerro Duida[2]. L'espèce a depuis été observée sur les pentes du cerro Huachamacare entre 800 et 900 mètres d'altitude[2].
L'espèce se rencontre en groupes denses, épars et mélangés à d'autres espèces dont les colonies tapissent des falaises ombragées, des crevasses ou la base de gros rochers[2].
Navia octopoides est considérée comme « Quasi menacée » par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) depuis 2013[2].
L'espèce est menacée en raison de plusieurs facteurs, dont la fragmentation de ses effectifs en trois groupes séparés et la taille de sa zone de répartition (1,5 kilomètre carré)[2]. Toutefois il n'existerait pas de danger à court terme bien que de nombreuses bromeliaceae soient particulièrement sensibles aux incendies, une menace qui pourrait provoquer une forte diminution des populations[2].
L'espèce ne bénéficie d'aucune protection particulière en 2013[2]. Toutefois, son mode de reproduction par multiplication, pourrait permettre, en cas de menace critique, une restauration de ses effectifs[2].