Typha latifolia
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Liliopsida |
Sous-classe | Commelinidae |
Ordre | Typhales |
Famille | Typhaceae |
Genre | Typha |
Espèce
Classification phylogénétique
Clade | Angiospermes |
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Clade | Monocotylédones |
Clade | Commelinidées |
Ordre | Poales |
Famille | Typhaceae |
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
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La massette à larges feuilles (Typha latifolia), aussi appelée roseau à massette, rauche, ou quenouille au Canada[1], est une plante de la famille des Typhaceae. C'est l'espèce la plus commune du genre Typha.
Cette plante herbacée pérenne pousse dans les régions tempérées et tropicales de l'hémisphère nord, dans des sols très humides à marécageux. Elle n'est présente que près des étendues d'eau douce ou des cours d'eau, car elle ne peut tolérer une concentration de 1 % de chlorure de sodium (NaCl ou sel de cuisine)[2]. La plante peut mesurer entre 1 et 2 m 50 de haut [3], elle possède des feuilles larges de 1 à 2 cm[4].
C'est une plante utile, entre autres, pour des mammifères semi-aquatiques (rats musqués par exemple) qui se nourrissent des rhizomes[réf. nécessaire].
Organes reproducteurs
Graine
Habitat et répartition
Données d'après : Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version: 23 avril 2004.
Les parties aériennes sont comestibles[5] ; le pollen peut être utilisé pour faire une sorte de pain et les jeunes pousses peuvent se manger à la manière d'asperges. Les parties souterraines peuvent être accommodées en cuisson ou moulues pour faire de la farine. Cette farine aurait par ailleurs très bon goût et des propriétés tout à fait semblables aux farines de céréales[réf. nécessaire].
Bien que la culture en soit à peu près inexistante, on a calculé que la production de farine à l'hectare serait de 60 quintaux et ce, sans sélection génétique préalable. Sa culture en milieu humide aurait en outre l'avantage de mettre en valeur des terrains usuellement considérés comme perdus[réf. nécessaire].
En plus de leur côté esthétique, les massettes peuvent être utilisées pour le traitement par phytoépuration des eaux usées ou stagnantes ou pour la filtration des piscines écologiques. La photosynthèse produite augmente la teneur en oxygène de l'eau. Les racines stabilisent les substrats et permettent à la matière en suspension, le carbone, les éléments nutritifs et les oligo-éléments d'intégrer les tissus végétaux. Elles aèrent le substrat en apportant de l'oxygène entre leur tige et les racines, celles-ci sont des points de fixation pour les micro-organismes et fournissent des nids pour le développement et l'alimentation des microorganismes. Elles produisent de l'humus au moment de leur décomposition.
Elles ont l'inconvénient de vite devenir des plantes envahissantes et d'attirer les rats musqués qui s'en nourrissent.
Les " poils " des massettes peuvent s'avérer être un outil précieux pour allumer un feu. Une fois extraits de l'épi, ceux-ci forment une touffe très aérée qui s'enflamme rapidement. Une fois récoltée, la massette gonfle légèrement en séchant[réf. nécessaire].
Les tiges fleuries sont utilisées pour confectionner des bouquets secs[6]. Les feuilles sont aussi utilisées en vannerie, entre autres pour le rempaillage des chaises : elles sont d'abord séchées, puis humidifiées avant d'être torsadées telle la paille traditionnelle. Ce rempaillage peu coûteux est très solide[7].
Frère Marie-Victorin, Flore laurentienne, Gaëtan Morin éditeur, Boucherville, 2002, p. 855
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