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La Cotonnière des Antilles, ou encore Cotonnière en faux (Gamochaeta antillana (Urb.) Anderb.), est une espèce de plante de la famille des Astéracées.
Caractéristiques
Description de l'espèce
Port général: plante annuelle, herbacée, peu élevée, présentant un axe principal dominant et éventuellement quelques ramifications dans le bas de la tige mais pas de rejets stériles[1].
Appareil végétatif: tige et feuilles présentant une pubescence blanche marquée. feuilles alternes, étalées, étroites, légèrement spatulées, +/- repliées sur elles-mêmes, à marge ondulée, à extrémité en pointe, plus denses dans le haut de la tige.
Appareil reproducteur: épi de capitules à l'extrémité de la tige[2], fleurs minuscules réunies en capitules, les centrales hermaphrodites, pollinisées par les insectes ou auto-pollinisées, formant des fruits secs (akènes) de très petite taille (< 0,7 mm)[1] dont la dispersion est assurée par gravité[2].
Espèces proches
Gamochaeta americana (Mill.) Wedd.
NB: en France continentale, G. americana est peu listée dans les flores (seulement indiquée comme étant "à rechercher" dans la Flore de la France méditerranéenne continentale en 2014[3], mais a été observé en de nombreuses stations en Aquitaine, notamment dans le triangle des Landes de Gascogne depuis 2018 par le Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique[4].
Gamochaeta coarctata (Willd.) Kerguélen: à feuille basales mortes persistantes à la floraison (vs. disparues à la floraison chez G. antillana), et à feuilles caulinaires glabres ou faiblement aranéeuses à la face supérieure mais densément tomenteuses à la face inférieure (vs. +/- également poilues sur les deux faces chez G. antillana)[1].
Taxonomie et classification
L'espèce a été décrite pour la première fois sous le nom de Gnaphalium antillanum en 1915 par Ignatz Urban dans son article "Sertum antillanum II" dans la revue allemande "Repertorium specierum novarum regni vegetabilis" éditée par Friedrich Karl Georg Fedde[5].
Elle a été décrite à nouveau en 1941 par Ángel Lulio Cabrera sous le nom de Gnaphalium subfalcatum (alors considérée comme une nouvelle espèce), dans son article "Compuestas Bonaerenses" publié dans la "Revista del Museo de la Plata"[6]. Cabrera place alors l'espèce au sein de la tribu des Inuleae.
Ce même auteur recombine l'espèce sous le nom de genre Gamochaeta en 1961[7], en expliquant qu'il suit ainsi le découpage proposé par Weddell en 1856[8].
Le binome Gnaphalium antillanum a été recombiné en Gamochaeta antillana par Arne A. Anderberg en 1991 dans un article paru dans la série de monographes "Opera botanica"[9], supplément de la revue "Nordic Journal of Botany".
Dans leur Flora Gallica, Tison & de Foucault[1] retiennent le genre Gnaphalium mais précisent que celui-ci serait à démembrer, tout en rejetant le schéma classique Gnaphalium s.s. - Gamochaeta - Omalotheca, et en appelant de leurs vœux une étude phylogénétique.
Le nom de genre Gnaphalium est construit sur la racine grecque ancienne γναφάλιον (gnaphálion): "laine, bourre": allusion au duvet laineux et blanc qui garnit les inflorescences[12].
L'épithète spécifique antillanum désigne évidemment les Antilles: région d'origine de la plante.
Plante originaire de la façade atlantique des Amériques: depuis le sud-ouest des États-Unis, jusqu'au nord de l'Argentine[10].
Habitat
Sur sols sableux et dérangés, clairières de bruyères et pistes forestières. Rencontré sur la façade atlantique européenne de 0 à 300 m d'altitude[16]. En Europe occidentale, la Cotonière des Antilles participe aux tonsures hygrophiles à hydrophiles des Juncetea bufonii[2].
Impact des humains sur les populations sauvages
Espèce introduite en Europe du Sud-Ouest (France, Espagne, Portugal), au Maroc, en Afrique-du-Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande[10].
Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault, Flora Gallica. Flore de France, Mèze, Biotope, , 1195p. (ISBN978-2-36662-012-2 et 2-36662-012-8, OCLC892601040), p.513
Philippe Julve, baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la Flore de France, version du 25 mars 2020 (lire en ligne[xls])
Jean-Marc Tison, Philippe Jauzein & Henri Michaud, Flore de la France méditerranéenne continentale, Porquerolles, CBNMed, , 2078p. (ISBN978-2-909717-90-6), p.1526
(la) Ignatz Urban, «Sertum antillanum II», Repertorium specierum novarum regni vegetabilis, Berlin, Friedrich Fedde, , p.482 (lire en ligne)
(es) Ángel Lulio Cabrera, «Compuestas Bonaerenses», Revista del Museo de la Plata, La Plata, Argentina, vol.4, no17, , p.174 (lire en ligne[PDF])
(es) Ángel Lulio Cabrera, «Observaciones sobre las Inuleae-Gnaphalineae (Compositae) de América del Sur», Boletín de la Sociedad Argentina de Botánica, no9, julio 1961, p.383 (lire en ligne[PDF])
Antoine Duss, Flore phanérogamique des Antilles françaises (Martinique et Guadeloupe), Mâcon, Protat Frères, Imprimeurs, , 656p. (lire en ligne), p.373
(es) Iñaki Aizpuru, Claves ilustradas de la flora del País Vasco y territorios limítrofes, Vitoria-Gasteiz, Servicio Central de Publicaciones del Gobierno Vasco, , 831p. (ISBN84-457-1396-5 et 978-84-457-1396-9, OCLC43344526), p.529
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