Les glaïeuls appartiennent à un genre de plantes de la famille des Iridacées, le genre Gladiolus qui compte plus de 260 espèces. Le nom glaïeul dérive du latin gladius, signifiant «glaive».
Gladiolus
Gladiolus
Gladiolus × byzantinus
Classification
Règne
Plantae
Classe
Liliopsida
Ordre
Liliales
Famille
Iridaceae
Genre
Gladiolus L., 1753
Classification phylogénétique
Classification phylogénétique
Ordre
Asparagales
Famille
Iridaceae
Illustration par Emanuel Sweerts (1552-1612) du glaïeul, Gladiolus maximus dans l'édition de 1612 du Florilegium Amplissimum et Selectissimum.
Ce sont des plantes vivaces à cormes qui sont maintenant largement utilisées comme plantes ornementales en massifs ou pour la production de fleurs coupées[1].
Gladiolus, qui signifie «petit glaive» en latin, fait référence à la forme des feuilles. Ces dernières sont surmontées par une inflorescence en épi. Suivant les espèces, la taille de la plante est variable[2].
Usages alimentaires
Selon l'ethnobotaniste François Couplan (2009), le rhizome de Gladiolus atroviolaceus (trouvé en Grèce et en Turquie) est encore consommé en Anatolie[3].
Répartition dans le monde
Glaïeul des moissons à Behbahan, Iran.
La plupart des espèces sont originaires d'Afrique du Sud, mais on trouve aussi certaines espèces à l'état sauvage en Eurasie, autour du bassin méditerranéen et en Afrique de l'Est[4]. On compte environ 10 espèces en Eurasie contre 150 en Afrique du Sud et 76 en Afrique tropicale. Ce sont donc des plantes très hémérochores[5].
Glaïeul commun
Glaïeul de Byzance
Glaïeul d'Illyrie
Glaïeul imbriqué
Glaïeul des moissons
Glaïeul des marais
En France
Il fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les jardins du domaine royal par le capitulaire De Villis, un acte législatif émis par Charlemagne vers la fin du VIIIesiècle ou au début du IXesiècle[6].
Cormes de glaïeuls en France.
En France, on peut rencontrer les espèces suivantes[7],[8]:
Gladiolus communis(en) L. - glaïeul commun
Gladiolus × byzantinus Mill. (Syn. Gladiolus × bornetii Ardoino) - glaïeul de Byzance. Ce glaïeul, appelé aussi G. communis subsp. byzantinus, est selon la Kew World Checklist un hybride Gladiolus dubius × Gladiolus italicus[9],[10]
Gladiolus dubius Guss. - glaïeul douteux
Gladiolus gallaecicus Pau ex J.M. Tison & Ch. Girod (Syn. Gladiolus illyricus auct.gall., non Gladiolus illyricus W.D.J.Koch. - les plantes françaises et espagnoles ayant improprement été rapportées à cette espèce d'Europe orientale)[7],[8].
Gladiolus imbricatus L. - glaïeul imb
riqué (les populations françaises rapportées à ce taxon sont en réalité d'origine hybride)[11].
Gladiolus italicus Mill. - glaïeul des moissons ou glaïeul d'Italie[12]
Gladiolusactinomorphanthus P.A.Duvign. & Van Bockstal
En République Démocratique du Congo
La composition spécifique des sols du Katanga et en particulier leur richesse en cuivre et autres minéraux variés procurent aux glaïeuls locaux leurs spécificités décrites entre autres par Paul Duvigneaud et Liliane Van Bockstal au début des années 1960[13].
Gladiolus actinomorphanthus P.A.Duvign. & Van Bockstal
Gladiolus curtilimbus P.A.Duvign. & Van Bockstal ex S.Córdova
Gladiolus ledoctei P.A.Duvign. & Van Bockstal
Gladiolus duvigneaudii Van Bockstal
Gladiolus fungurumeensis P.A.Duvign. & Van Bockstal
Gladiolus gregarius var. angustifolius (Van Bockstal) Geerinck
Gladiolus klattianus subsp. angustifolius Van Bockstal
Gladiolus microspicatus P.A.Duvign. & Van Bockstal ex S.Córdova
Gladiolus mitwabaensis P.A.Duvign. & Van Bockstal ex S.Córdova
Gladiolus peschianus P.A.Duvign. & Van Bockstal
Gladiolus pungens P.A.Duvign. & Van Bockstal ex S.Córdova
Gladiolus salmoneicolor P.A.Duvign. & Van Bockstal ex S.Córdova
Gladiolus tshombeanus P.A.Duvign. & Van Bockstal
Gladiolus tshombeanus var. parviflorus P.A.Duvign. & Van Bockstal
Un corme de glaïeul.Racines d'un corme de glaïeul.
Langage des fleurs
Dans le langage des fleurs, le glaïeul symbolise le rendez-vous ou l'indifférence[14].
Les exemplaires en culture sont hexaploïdes (2n = 90) et peu fertiles. Les exemplaires sauvages sont par contre octoploïdes (2n = 120) et fertiles. Flora Europaea, volume 5, Cambridge University Press, 1991 - pages 101-102
(en) Szczepaniak M., Kamiński R., Kuta E., Słomka A., Heise W. & Cieślak E, «Natural hybridization between Gladiolus palustris and G. imbricatus inferred from morphological, molecular and reproductive evidence», Preslia, , p.137-161 (lire en ligne)
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