La famille comprend une centaine de genres et plus de deux-mille espèces réparties dans le monde entier[1].
Description
Dicranoloma menziesii.Dicranum spurium.
Ce sont des plantes petites à grandes, souvent en touffes denses. Les tiges sont érigées, simples ou ramifiées de manière dichotomique ou irrégulière, généralement avec un brin central, souvent densément radiculées, aux extrémités parfois caduques. Les feuilles sont disposées en plusieurs rangs autour de la tige, dressées ou sécantes, souvent falciformes-sécantes, parfois crispées, courtes à longues-lancéolées, les feuilles entières ou leurs extrémités parfois caduques[2].
Dicranella schreberiana.
La condition sexuelle est autoïque, dioïque ou pseudo-monoïque. La capsule est exsudée, dressée, inclinée ou parfois incurvée, cylindrique ou ovoïde, lisse, striée, sillonnée ou irrégulièrement ridée. Les stomates sont présents ou absents, superficiels; l'anneau est présent ou absent, souvent composé, caduc ou persistant; l'opercule est conique ou obliquement rostré à partir d'une base conique; le péristome est unique, généralement composé de seize dents lancéolées, profondément divisé en deux ou rarement trois parties, généralement strié verticalement ou strié-piqué proximalement, papillaire distalement. Le calice est lisse, nu, parfois frangé à la base, couvrant généralement la majeure partie de la capsule, fugace. Les spores sont généralement sphériques, lisses à papilleuses[2].
Systématique
Le nom scientifique de ce taxon est Dicranaceae, choisi en 1856 par le botaniste alsacien Guillaume Philippe Schimper[3]. Dicranum est le genre type de la famille, ainsi que de l'ordre des Dicranales et de la sous-classe des Dicranidae[4].
Une étude de 2002[5] restreint cette famille, pour qu'elle soit monophylétique, aux sous-familles des Dicranoideae et des Mesotoideae, et aux genres Dicranoloma, Wardia et Leucoloma. Les sous-familles traditionnelles des Campylopodioideae, Dicranelloideae, Paraleucobryoideae, Rhabdoweisioideae et Trematodontoideae sont polyphylétiques. Certains genres sont transférés dans la famille des Rhabdoweisiaceae, et les Dicnemonaceae et les Wardiaceae sont nichées parmi les membres traditionnels des Dicranaceae[5]. Une étude précédente (1999) concluait que les sous-familles des Dicranoideae et Campylopodioideae étaient monophylétiques[6].
(en) Catherine La Farge, A. Jonathan Shaw et Dale H. Vitt, «The Circumscription of the Dicranaceae (Bryopsida) Based on the Chloroplast Regions trnL—trnF and rps4», Systematic Botany, vol.27, no3, , p.435–452 (ISSN0363-6445 et 1548-2324, DOI10.1043/0363-6445-27.3.435, lire en ligne, consulté le )
(en) Michael Stech, «A Reclassification of Dicranaceae (bryopsida) Based on Non-Coding Cpdna Sequence Data», 財団法人服部植物研究所報告, vol.86, , p.137–159 (DOI10.18968/jhbl.86.0_137, lire en ligne[PDF], consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
(en) Jan-Peter Frahm, «Dicranaceae: Campylopodioideae, Paraleucobryoideae», Flora Neotropica, Jardin botanique de New York, vol.54, no2, , p.1-237 (ISSN0071-5794 et 2330-202X, OCLC1776032, JSTOR4393822)
(en) P MÜLLER et J.-P. FRAHM, «A review of the Paraleucobryoideae (Dicranaceae)», Nova Hedwigia, vol.45, nos3-4, , p.283–314 (ISSN0029-5035, lire en ligne, consulté le )
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