Le baguenaudier du Levant[1], aussi appelé baguenaudier d'Orient, - Colutea orientalis - est une espèce de plantes de la famille des Fabacées originaire du Proche-Orient.
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Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Fabales |
Famille | Fabaceae |
Genre | Colutea |
Espèce
Classification APG II (2003)
Ordre | Fabales |
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Famille | Fabaceae |
Sous-famille | Faboideae |
Colutea orientalis est un arbuste caduc de moins de deux mètres de haut.
Les feuilles sont imparipennées avec sept à neuf folioles, vert glauques, longues de cinq à six centimètres.
Les folioles sont orbiculaires, tronqués à l'apex, et ont de 11 à 18 mm de long sur 9 à 13 de large.
Les inflorescences sont des racèmes axillaires à fleurs très peu nombreuses - de deux à quatre -, jaunes au centre, l'étendard cernant environ à la moitié supérieure cette partie jaune d'un liseré rouge marqué, le reste ainsi que les autres pétales étant plutôt orangé - rouge, et pouvant atteindre 1,2 cm. Le calice, à l'extérieur pubescent, présente des sépales dont les deux supérieurs sont triangulaires et les trois inférieurs linéaires un peu recourbés. La corolle est, comme pour la majorité des plantes de la famille, asymétrique : le pétale supérieur - l'étendard - est plus long que les ailes et la carène où les deux pétales sont fusionnés. Le style est arqué ascendant, plus long que les étamines qui l'enserrent.
L'ovaire est glabre : il s'agit d'une caractéristique de l'espèce. Comme le genre, l'ovaire contient de nombreux ovules.
Les fruits sont des gousses, indéhiscentes, enflées et vésiculeuses, bivalves supérieurement, très caractéristiques du genre. Elles portent plusieurs graines réniformes.
Le baguenaudier du Levant est originaire du Proche-Orient.
Il y croît dans des endroits rocheux, sur sols calcaires, parmi les arbustes et buissons xérophiles ou semi-xérophiles[2].
La principale utilisation de cette espèce est ornementale.
De nombreux horticulteurs la distribuent en France mais elle demeure plus rare que le baguenaudier commun.
Joseph Pitton de Tournefort publie, en 1703, dans l'additif à son Institutiones rei herbariae une première description du baguenaudier du Levant :
En 1768, Philip Miller nomme cette espèce Colutea orientalis à partir de la description de Tournefort[4]
Jean-Baptiste de Lamarck en 1783 reprend et complète la description très sommaire de Philip Miller[5]. L'apport descriptif de Lamarck a été considéré comme une nouvelle description de l'espèce par les index (IPNI, Tropicos).
En 1967, Kasimierz Browicz la place dans la section Rostrata, sous-section Orientales.
Le baguenaudier du Levant compte cinq autres synonymes[2] :