L'Ashwagandha (Withania somnifera) est une plante de la famille des Solanaceae. Elle fait partie de la pharmacopée traditionnelle de l'ayurveda en Inde.
Étymologie
Le nom vernaculaire Ashwagandha est une combinaison des mots sanskritsashva («cheval») et gandha («odeur»), en référence à la forte odeur de cheval qu'exhalent les racines de la plante[1].
L'épithète spécifique somnifera signifie «induisant le sommeil»[2].
Taxonomie
L'espèce Withania somnifera a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné, puis reclassée en 1852 par le botaniste français Michel Félix Dunal[3].
Répartition et habitat
Cette plante est originaire de l'Inde; la surface cultivée pour l’Ashwagandha y représente environ 11 000hectares, dont 4 000 dans les terres arides du Madhya Pradesh.
Elle pousse aussi à l'état sauvage dans des endroits arides du Pakistan et du Sri Lanka.
Au Yémen, l'Ashwagandha est nommée dans un dialecte arabe waraqat as-shifa' (ورقة الشفاء), traduit par «feuille de guérison». Elle y a aussi longtemps servi de dentifrice naturel.
Composition
Les feuilles contiennent de nombreuses withanolides («Ces withanolides possèdent diverses propriétés pharmacologiques et constituent de potentiels candidats pour des remèdes à haute valeur»[4]), des acides aminés libres, des alcaloïdes, de l’acide chlorogénique, des glycosides, des tannins, des flavonoïdes[5].
Acides aminés libres (incluant l’acide aspartique, la glycine, la tyrosine, l’alanine, la proline, le tryptophanne, l’acide glutamique et la cystine).
Withaférine A, pharmacologiquement validée quant à ses activités anti-tumorales, adaptogènes, anti-stress, anti-spasmodiques, immuno-modulatrices, neuroprotectrices, cardioprotectrices et anticancéreuses[6].
Les baies contiennent des tannins, des flavonoïdes, des acides aminés libres incluant la proline, la valine, la tyrosine, l’alanine, la glycine, l’hydroxyproline, l’acide aspartique, l’acide glutamique, la cystéine et la cystine.
Propriétés et utilisations
[Information douteuse]
Certains composés de cette plante pourraient être actifs dans le traitement:
de l’insomnie[7], avec un principe actif somnifère révélé par des chercheurs de l'université de Tsukuba (Japon)[8][sourceinsuffisante];
Le CNRS a déposé cinq brevets concernant Withania somnifera:
le premier brevet (2015) pour traiter ou prévenir les amyloïdopathies, incluant la maladie d’Alzheimer (à partir d’une substance extraite de l’Ashwagandha)[réf.nécessaire];
le deuxième brevet concerne une substance extraite de Withania somnifera pour traiter les alpha-synucléinopathies (les trois principaux types de synucléinopathies sont: la maladie de Parkinson[12], la démence à corps de Lewy et l'atrophie multisystématisée[13],[14])[réf.nécessaire];
le troisième brevet concerne une substance extraite de Withania somnifera pour traiter les pathologies de démyélinisation (la sclérose en plaques est une des maladies provoquée par une démyélinisation)[réf.nécessaire];
le quatrième brevet concerne les processus d’extraction de Withania somnifera[réf.nécessaire];
le cinquième brevet concerne le traitement des maladies neuro-musculaires[réf.nécessaire].
Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
En dépit des nombreuses vertus sanitaires attribuées à cette espèce, la pharmacopée française classe, depuis 2012, la racine de Withania somnifera dans la «Liste B des plantes médicinales utilisées traditionnellement en l'état ou sous forme de préparation et dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu»[15], décision confirmée en 2014[16].
Stearn, W. T., Botanical Latin: History, Grammar, Syntax, Terminology and Vocabulary, Timber Press, , 4théd. (ISBN978-0-88192-321-6, lire en ligne).
A. L. P. P. de Candolle, Prodr. 13(1):453. 1852
Abhinav Grover, Gaurav Samuel, Virendra S. Bisaria, Durai SundarJournal of Bioscience and Bioengineering, volume 115, parution 6, juin 2013, pages 680 à 685
Journal of Applied Pharmaceutical Science, 02 (01), 2012, pages 170 à 175
Kanika Patela, Ravi B. Singhb, Dinesh Patel, Asian Pacific Journal of Reproduction, volume 2, issue 3, septembre 2013, pages 238 à 243 lire en ligne (anglais)
(en) Donald R. Yance, Adaptogens in Medical Herbalism: Elite Herbs and Natural Compounds for Mastering Stress, Aging, and Chronic Disease, Simon and Schuster, .
Jean-Luc Nothias, LeFigaro.fr, 05/04/2017, lire en ligne
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