Pour un article plus général, voir Taxinomie et systématique des champignons.
Pseudofungi, les pseudochampignons, est une sous-division d'organismes eucaryotes unicellulaires ou pluricellulaires Hétérocontes[1],[2], également connu sous le nom d'Heterokontimycotina[3]. Il comprend les Oomycètes et les Hyphochytriomycetes[3]. Bien que de nombreux traits biochimiques, ultrastructuraux et génétiques les placent clairement dans les Hétérocontes, leur type de croissance comprenant des hyphes et leur mode de nutrition par osmotrophie ressemblent à ceux des champignons vrais du groupe des Fungi. Cependant, ils n'y sont pas étroitement apparentés[3].
Taxinomie
Dans les années , Thomas Cavalier-Smith reconnait que les principales lignées de champignons-algues, autrement nommés Phycomycètes, ne doivent plus être considérées comme des champignons, et il crée le groupe des pseudochampignons pour les différencier. Il classe ces organismes dans un nouveau règne, les Chromistes, qui rassemble également les Diatomées et les Algues brunes[4],[5]
Systématique
Les pseudochampignons descendraient d'algues chromistes unicellulaires hétérokontes qui auraient perdu leurs plastes permettant d'effectuer la photosynthèse, l'existence de plastes endosymbiotiques d'algues rouges ayant été démontrée[6]. De là, un proto-pseudochampignon unicellulaire hétérotrophe, probablement un parasite de champignon, aurait obtenu ses gènes fongiques par transfert horizontal de gènes, ce qui aurait conduit au développement d'une multicellularité fongique convergente[7], expliquant pourquoi la paroi cellulaire des pseudochampignons est parfois constituée à la fois de chitine et de cellulose. Les interrelations du groupe sont les suivantes:
Pseudofungi
(unicellulaires)
Developayella
(pluricellulaires)
Oomycetes
Hyphochytridiomycetes
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé «Pseudofungi» (voir la liste des auteurs).
(en) Ingvild Riisberg, Russell J.S. Orr, Ragnhild Kluge et Kamran Shalchian-Tabrizi, «Seven Gene Phylogeny of Heterokonts», Protist, vol.160, no2, , p.191–204 (DOI10.1016/j.protis.2008.11.004)
(en) Thomas Cavalier-Smith et Ema E-Y. Chao, «Phylogeny and Megasystematics of Phagotrophic Heterokonts (Kingdom Chromista)», Journal of Molecular Evolution, vol.62, no4, , p.388–420 (ISSN0022-2844 et 1432-1432, DOI10.1007/s00239-004-0353-8)
(en) Van der Auwera & al., «The phylogeny of the Hyphochytriomycota as deduced from ribosomal RNA sequences of Hyphochytrium catenoides.», Molecular Biology and Evolution, (ISSN1537-1719, DOI10.1093/oxfordjournals.molbev.a040245, lire en ligne)
(en) Thomas Cavalier-Smith, «Eukaryote kingdoms: Seven or nine?», Biosystems, vol.14, nos3-4, , p.461–481 (DOI10.1016/0303-2647(81)90050-2).
(en) Thomas Cavalier-Smith, «The origin of fungi and pseudofungi», dans A. D. M. Rayner, C. M. Brasier & D. Moore, Evolutionary biology of the fungi, Cambridge, Cambridge University Press, , p.339–353.
(en) Thomas A. Richards et Nicholas J. Talbot, «Plant Parasitic Oomycetes Such as Phytophthora Species Contain Genes Derived from Three Eukaryotic Lineages», Plant Signaling & Behavior, vol.2, no2, , p.112–114 (ISSN1559-2324, PMID19704752, PMCIDPMC2633911, DOI10.4161/psb.2.2.3640, lire en ligne)
(en) Thomas A. Richards, Joel B. Dacks, Joanna M. Jenkinson et Christopher R. Thornton, «Evolution of Filamentous Plant Pathogens: Gene Exchange across Eukaryotic Kingdoms», Current Biology, vol.16, no18, , p.1857–1864 (DOI10.1016/j.cub.2006.07.052, lire en ligne, consulté le )
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