Thiolava veneris, unique représentant du genre Thiolava, est une espèce de bactéries pionnières de l'ordre des Thiotrichales capable de recoloniser rapidement les champs de lave sous-marins peu après leur refroidissement. Elle forme alors un large tapis de filaments blancs dénommés « cheveux de Vénus »[2],[1]
Thiolava
Règne | Bacteria |
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Embranchement | Pseudomonadota |
Classe | Gammaproteobacteria |
Ordre | Thiotrichales |
Famille | Thiotrichaceae |
Genre
Espèce
Elle a été découverte en à la suite de l'éruption sous-marine d'El Hierro durant l'hiver 2011-2012 à environ 130 m de profondeur. C'est une extrêmophile qui présente une grande plasticité métabolique et peut tirer son énergie de différents composants azotés, sulfurés ou carbonés. Ses filaments d'une épaisseur de 36 à 90 µm sont formés par trois trichomes bactériens torsadés entourés d'une gaine sur laquelle se fixent des bactéries épibiotiques[2],[1].
Le nom générique, Thiolava, dérivé du grec ancien θεῖον, theion, « soufre », et du latin lava, « lave », fait référence au substrat sur lequel cette bactérie a été découverte[1].
L'épithète spécifique dérive du veneris génitif singulier de venus fait référence à Vénus la déesse de l'amour, de la séduction, de la beauté féminine dans la mythologie romaine[1].