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Eristalis est un large genre de syrphes (insectes diptères de la famille des Syrphidae, de la sous-famille des Eristalinae). On les appelle communément les Éristales. Certaines espèces comprises dans ce genre, ressemblent de façon superficielle à des abeilles. C'est le cas de la plus commune d'entre elles, Eristalis tenax, dont le nom commun en anglais est dronefly, « drone » désignant dans cette langue le mâle de l'Abeille à miel (Apis mellifera), le faux bourdon.

Eristalis

Eristalis
Éristale gluante
(Eristalis tenax)
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Ordre Diptera
Sous-ordre Brachycera
Infra-ordre Muscomorpha
Famille Syrphidae
Sous-famille Eristalinae

Genre

Eristalis
Latreille, 1804
Larve aquatique d'éristale, elle respire en surface grâce à un tube caudal
Larve aquatique d'éristale, elle respire en surface grâce à un tube caudal

Sa larve est aquatique et respire l'air au moyen d'un long appendice tubulaire déployé vers la surface[1] (cet appendice lui a valu le nom de rat-tailed maggot asticot à queue de rat ») chez les anglophones)[2].


Habitat


Les adultes fréquentent de nombreux types de milieux pourvu qu'ils soient riches en fleurs. Les larves, aquatiques, se retrouvent dans les fosses d'aisance ou dans les jus libérés par les fumiers et lisiers, les silos[3] et les eaux croupies peu profondes[4]. Les larves se développent aussi dans les bassins de lagunage de stations d’épuration, où diverses espèces d'oiseaux peuvent venir les manger.


Écologie


Les éristales jouent au moins deux rôles importants :

Exceptionnellement, des larves d'éristales peuvent se développer dans l'intestin de mammifères, dont chez l'humain[7].

C'est l'un des nombreux insectes à phototropisme positif, c'est-à-dire attiré par la lumière[8],[9], ce qui pourrait peut-être le rendre vulnérable à la pollution lumineuse.


Bioindication


Le genre Eristalis est connu depuis longtemps[10] comme bioindicateur d'eaux ou de parties de cours d'eau ou de zone humide très polluées ou très chargées en matière organique[11] et souvent anoxique[12], dont en zone tropicale[13].


Systématique


Le genre Eristalis a été subdivisé en plusieurs sous-genres et groupes d'espèces (Eristalomyia, Eristalis, Eoeristalis, etc.).

Larves dites vers à queue de rat
Larves dites "vers à queue de rat"

parmi les espèces, on trouve notamment :

  • E. abusiva Collin, 1931
  • E. alleni Thompson, 1997[2]
  • E. alpina (Panzer, 1798)
  • E. anthophorina (Fallén, 1817)
  • E. arbustorum (Linnaeus 1758)
  • E. barda (Say, 1829)
  • E. bellardii Jeannicke, 1867) [2]
  • E. bogotensis Macquart, 1842 [2]
  • E. brousii Williston, 1882
  • E. calida Walker, 1849
  • E. cerealis Fabricius, 1805
  • E. circe Williston, 1891[2]
  • E. corymbus Violovitsh, 1975
  • E. croceimaculata Jacobs, 1900[2],[14]
  • E. cryptarum (Fabricius, 1794)
  • E. deserta Violovitsh, 1977
  • E. dimidiata (Wiedemann, 1830)
  • E. dubia Macquart, 1834
  • E. fenestrata De Meijere, 1908
  • E. flavipes Walker, 1849
  • E. fraterculus (Zetterstedt, 1838)
  • E. gatesi Thompson, 1997 [2]
  • E. gomonojunovae Violovitsh, 1977
  • E. hirta Loew, 1866
  • E. horticola (De Geer, 1776)
  • E. intricarius (Linnaeus 1758)
  • E. japonica Van der Goot, 1964
  • E. jugorum Egger, 1858
  • E. kamtshatica Violovitsh, 1977
  • E. latifrons Zetterstedt, 1843
  • E. lunata De Meijere, 1908, 1776
  • E. marfax Curran, 1947
  • E. nemorum (Linnaeus 1758)
    • = E. interrupta (Poda, 1761)
  • E. obscura (Loew, 1866)
  • E. oestracea (Linnaeus 1758)
  • E. pacifica Violovitsh, 1977
  • E. pertinax (Scopoli, 1763)
  • E. persa Williston, 1891[2]
  • E. picea (Fallén, 1817)
  • E. precipua Williston, 1888
  • E. pseudorupium Kanervo, 1938
  • E. rabida Violovitsh, 1977
  • E. reflugens Doleschall, 1858
  • E. rossica Stackelberg 1958
  • E. rupium Fabricius, 1805
  • E. saphirina Bigot, 1880
  • E. saxorum Wiedemann, 1830
  • E. semicirculus Walker, 1852
  • E. similis (Fallén, 1817)
    • = E. pratorum Meigen, 1822
  • E. stipator Osten Sacken, 1877[2]
  • E. tammensis Bagatshanova, 1980
  • E. tenax (Linnaeus 1758)
  • E. tibetica Violovitsh, 1976
  • E. transversa (Wiedemann, 1830)
  • E. tricolor Bigot, 1880
  • E. tundrarum Frey, 1932
  • E. vallei (Kanervo, 1934)

Notes et références


  1. Pesson P (1946) Comment respirent les insectes aquatiques ? | Bulletin Français de Pisciculture| (141), 153-161
  2. (en) F. Christian Thompson, « Revision of the Eristalis flower flies (Diptera: Syrphidae) of the Americas south of the United States », Proceedings of the Entomological Society of Washington, Washington D.C., Entomological Society of Washington, vol. 99, , p. 209-237 (ISSN 0013-8797, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. Lair X & Elder J. F. Contribution à la connaissance des diptères Syrphidae de la Réserve naturelle nationale de la forêt domaniale de Cerisy (Manche-Calvados, Basse-Normandie).
  4. Payen J, Tavernier J, Besson S, Hubault E & Duchaufour P (1957) Bulletin de la Société des sciences de Nancy - 1957, nouvelle série, tome 16, N° 2.
  5. Brunel E, Cadou D & Mesquida J (1992) 7. Entomofaune associée à la floraison du colza de printemps (Brassica napus L): Syrphidae (Insectes, Diptera): Syrphidae (Insectes, Diptera). Apidologie, 23(5), 490-493.
  6. Johanna Villenave-Chasset (2017) Biodiversité fonctionnelle : protection des cultures et auxiliaires sauvages ; Univers agricole, Ed. France agricole (ISBN 978-2-85557-515-5), voir p. 6
  7. Dubois, E., Durieux, M., Franchimont, M. M., & Hermant, P. (2004). Un cas exceptionnel en Belgique de myiase intestinale due à Eristalis tenax. Acta Clinica Belgica, 59(3), 168-170.
  8. Piéron, H. (1927). III. Excitation lumineuse intermittente et excitation alternante. Caractéristiques et Lois. L'Année psychologique, 28(1), 98-126.
  9. Piéron H & François M (1924) b) Tropismes. Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles. L'Année psychologique, 25(1), 286-300.
  10. ex : Gérardin A (1874). Rapport sur l'altération, la corruption et l'assainissement des rivières.
  11. Jeuniaux C (1988) Invitation au monde des insectes. Réserves naturelles, 3, 68-73.
  12. Worl Wildife Fund (2007 ), Macroinvertébrés - les habitants du fond de la rivière : Importance des macroinvertébrés dans les cours d’eau. In WWF, Riverwatch : Factshe et Macroincertébrés, WWF
  13. Koudenoukpo, C. Z., Chikou, A., Zebaze, S. H. T., Mvondo, N., Hazoume, R. U., Houndonougbo, P. K., ... & Laleye, P. A. (2017). Zooplanctons et Macroinvertébrés aquatiques: vers un assemblage de bioindicateurs pour un meilleur monitoring des écosystèmes aquatiques en région tropicale. International Journal of Innovation and Applied Studies, 20(1), 276.
  14. (en) A. Wakeham-Dawson, A.G. Jones et F.C. Thompson, « Falkland Islands Syrphidae (Diptera) », Dipterists Digest, UK, Dipterists Forum, second series, vol. 16, no 1, , p. 65 - 71 (ISSN 0953-7260).

Voir aussi



Articles connexes


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Liens externes



Bibliographie



На других языках


[es] Eristalis

Eristalis es un numeroso género de dípteros braquíceros de la familia Syrphidae (moscas de las flores). Una especie muy común de este género es Eristalis tenax. Son polinizadores, y sus larvas son acuáticas, y respiran con un largo esnórquel. Los adultos, totalmente inofensivos, mimetizan las abejas.[2]
- [fr] Éristale

[ru] Пчеловидки

Пчеловидки[2][3], или ильницы[3] (лат. Eristalis), — огромный род мух-журчалок из подсемейства Eristalinae.



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