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Vipera berus  Vipère berus, Péliade berus, Vipère à plaques de Péliade

Vipera berus
Vipère péliade photographiée au zoo de Chomutov
Classification selon ReptileDB
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Reptilia
Sous-classe Lepidosauria
Ordre Squamata
Sous-ordre Serpentes
Infra-ordre Alethinophidia
Famille Viperidae
Sous-famille Viperinae
Genre Vipera

Espèce

Vipera berus
(Linnaeus, 1758)

Synonymes

Statut de conservation UICN


VU : Vulnérable

Une vipère péliade en Italie. Mai 2018.
Une vipère péliade en Italie. Mai 2018.

Vipera berus, la Vipère péliade, est une espèce de serpent venimeux de la famille des Viperidae[1] à distribution paléarctique.


Description



Morphologie


La vipère péliade, dont le corps est relativement large, peut atteindre 60 cm à l'âge adulte mais a en moyenne une longueur de 55 cm, cette taille variant selon la localité. Ainsi, les spécimens les plus grands se trouvent généralement en Scandinavie, certains individus pouvant dépasser les 90 cm (deux individus de 104 cm ont déjà été observés). En France et en Grande-Bretagne, la taille maximale est d'environ 80 à 87 cm[2]. En moyenne elle n'est que légèrement plus grande que la vipère aspic. Vipera berus a une masse pouvant aller de 50 à 180 g[3],[4].

La tête est large et distincte du corps tandis que ses flancs sont presque droits.


Couleurs et motifs



Écailles


Détails des écailles de la tête : 1 = Pariétale
2 = Frontale
3 = Supraoculaire
4 = Internasale
5 = Rostrale
6 = Supralabiale
7 = Nasale
8 = Mentale
9 = Prénasale
Détails des écailles de la tête :
1 = Pariétale
2 = Frontale
3 = Supraoculaire
4 = Internasale
5 = Rostrale
6 = Supralabiale
7 = Nasale
8 = Mentale
9 = Prénasale

Sur la tête

Vue de dessus, l'écaille rostrale n'est pas visible, ou à peine visible. Immédiatement après la rostrale se trouvent deux (rarement une) petites écailles. Sur la face dorsale de la tête, on trouve généralement cinq grandes écailles plates remarquables :

La narine est située dans une petite dépression au sein de la grande écaille nasale. L'œil est relativement grand puisqu'il a une taille équivalente à cette dernière, bien qu'il soit généralement plus petit chez la femelle. Sous les supraoculaires, on peut voir six à treize (mais généralement entre huit et dix) petites écailles circumorbitales. Les écailles temporales sont lisses (mais, rarement, légèrement carénées). Il y a entre dix et douze écailles sublabiales et entre six et dix (généralement huit à neuf) supralabiales. Chez ces dernières, les numéros 3 et 4 (en partant du museau) sont les plus grandes, les 4 et 5 (mais parfois les 3 et 4) étant séparées de l’œil par une seule rangée de petites écailles (parfois par deux rangées dans les populations alpines[2].


Sur le reste du corps

On trouve 21 rangées d'écailles dorsales (mais, rarement, on peut en trouver 19, 20, 22 ou 23). Celles-ci sont très fortement carénées, mises à part celles qui bordent les écailles ventrales. Ces dernières sont par ailleurs entre 132 et 150 chez les mâles et entre 132 et 158 chez les femelles. Il n'y a qu'une seule écaille anale, les écailles subcaudales, appariées étant au nombre de 32 à 46 chez les mâles, 23 à 38 chez les femelles[2].


Denture


C'est un serpent solénoglyphe, dont les crochets venimeux sont mobiles et possèdent un canal fermé pour l'écoulement du venin.


Confusions possibles et clés de détermination



Biologie et éthologie



Généralités



Sens



Alimentation



Régime alimentaire

Jeune vipère péliade en train d'avaler un lézard vivipare.
Jeune vipère péliade en train d'avaler un lézard vivipare.

La vipère péliade se nourrit principalement de micromammifères comme des campagnols, des mulots, des souris et des musaraignes, ainsi que, dans une moindre mesure, des lézards. Plus occasionnellement, elle peut consommer des orvets ou encore des belettes, des taupes ou des amphibiens (grenouille rousse). Des oiseaux peuvent également rentrer dans son menu[5].

Généralement, la composition des repas varie selon la localité[6]. Les juvéniles ont tendance à manger de jeunes mammifères, des petits lézards, des jeunes grenouilles, des orthoptères, ainsi que des vers et des araignées. Ils commencent à manger la même chose que les adultes lorsqu'ils atteignent une taille d'environ 30 cm.


Mode de chasse

Elle parcourt lentement son territoire à la recherche de proies, et chasse à l'affut. La vipère s'arrête, observe sa proie une ou deux minutes, puis l'attaque lorsque la proie est à la bonne distance.


Venin


Reproduction


Il existe une seule période d'accouplement, au printemps.

La durée de la gestation varie selon les conditions climatiques mais l'on constate que dans une région donnée les mises bas ont lieu toutes quasiment en même temps (espèce ovovivipare).

Le nombre moyen de vipéreaux est de 7.


Relations avec d'autres espèces



Prédateurs

Les principaux prédateurs de cette vipère sont le sanglier, le faisan, les rapaces (buse), la belette[7].


Concurrence alimentaire


Parasites


Distribution et habitat



Répartition géographique


Partie occidentale de l'aire de répartition de Vipera berus.
Partie occidentale de l'aire de répartition de Vipera berus.

Vipera berus a une aire de répartition très étendue. On peut la trouver à travers toute l'Eurasie, de l'ouest (Royaume-Uni, Scandinavie, France, Belgique) à l'est de l'Asie (nord de la Chine et de la Mongolie, Corée du Nord, et même jusqu'à l'île de Sakhaline dans l'océan Pacifique), en passant par l'Italie, l'Albanie, la Croatie, la Macédoine, la Bulgarie et le nord de la Grèce. Au nord, sa répartition va même au-delà du cercle polaire arctique.

Cette vipère est le seul serpent venimeux présent dans la moitié nord de l'Europe, que ce soit en Grande-Bretagne, au Benelux, en Allemagne, en Scandinavie, en Pologne, dans les pays baltes, en Russie ou dans le nord de la France.

L'espèce a cependant beaucoup régressé dans les régions cultivées d'Europe occidentale et ses populations sont aujourd'hui souvent très morcelées. Elle a disparu de vastes zones, notamment à cause de l'agriculture intensive, ainsi que par la dégradation et le mitage de ses habitats de prédilection. Ainsi en Belgique par exemple, elle n'existe plus que dans le sud-ouest de l'Ardenne pour la Wallonie, et quelques populations relictuelles subsistent dans les landes de Campine en région flamande, mais elle a disparu partout ailleurs. Dans le Nord-Pas-de-Calais elle n'est plus signalée que très localement dans la partie occidentale du Pas-de-Calais. Dans ces régions elle bénéficie désormais de mesure de protection ou de suivi[8].

La localité type était auparavant considérée comme étant « Europe » mais Mertens & Müller (1940) ont proposé de la limiter à Uppsala (Suède)[9] et elle a fini par être restreinte à Berthåga, Uppsala par Krecsák & Wahlgren (2008)[10].


Habitat


La vipère péliade vit dans des milieux très variés, mais qui présentent un ensemble de caractéristiques communes. Elle a besoin essentiellement de milieux ouverts et fuit les forêts ombreuses dépourvues de clairière. Elle affectionne les végétations basses étagées à structuration complexe, qui lui offre à la fois une bonne productivité en nourriture (abondance des micro-mammifères), et des cachettes où elle peut se retirer rapidement en cas de danger, ce qui est notamment le cas des broussailles, friches, haies, buissons épars comme les bruyères, ronciers et des fourrés buissonnants. Des pierriers peuvent aussi faire l'affaire. Elle a aussi besoin de zones entièrement dégagées qui doivent être bien exposées, même si elles peuvent être de faible étendue, pour lui permettre de se chauffer au soleil: souches, pierres, chemins peu fréquentés, zones de broussaille couchée ou de terre nue restant souvent au sec, herbe rase ou encore tapis de mousse. Ces conditions se trouvent réunies dans les landes à bruyères, les lisères forestières structurées (avec ourlet forestier), les clairières, les tourbières et autres marais ouverts, les haies bocagères, les talus, les friches, les carrières, les bords de voies ferrées abandonnées ou non, les massifs dunaires littoraux à végétation diversifiée, les pelouses calcicoles avec buissons, les prairies d'altitude, etc. Les conditions idéales pour l’espèce sont souvent réunies le long des écotones entre milieux ouverts et milieux boisés, et dans les végétations transitoires s'inscrivant dans une dynamique de végétations et formant des mosaïques de milieux (campagnes anthropisées en exploitation extensive, remplaçant les dynamiques naturelles de boisement et d'ouverture du milieu). La déprise agricole peut favoriser temporairement la vipère, comme beaucoup d'autres espèces des milieux ouverts, mais cette situation n'est pas perenne car elle est ensuite éliminée par la densification de la végétation menant au reboisement naturel, qui cause la fermeture du milieu.

Plus régulièrement que la vipère aspic, la vipère péliade peut vivre dans des milieux à dominante humide, pourvu que quelques parties au moins ne soient pas inondables, et elle est moins thermophile. Elle peuple même les tourbières d'altitude jurassiennes et celles des forêts boréales de Laponie et de Sibérie. Elle peuple également des landes côtières venteuses de Bretagne[11] et d’Écosse. Ainsi, dans les régions où les deux espèces sont présentes, la vipère péliade occupe les habitats plus humides, les versants plus frais, et généralement à des altitudes plus élevées, alors que la vipère aspic est plus compétitive dans les habitats thermophiles de basse altitude, excluant la vipère péliade de ces habitats. Mais dans les régions plus nordiques où la vipère aspic et les autres espèces compétitrices sont absentes, la vipère péliade occupe également les milieux disponibles les plus chauds et secs, parfois même préférentiellement.


Taxinomie



Évolution de la taxinomie



Place dans la classification phylogénétique



Liste des sous-espèces


Selon Reptarium Reptile Database (10 décembre 2013)[12] :


La vipère péliade et l'Homme



Étude de l'espèce



Envenimations chez l'homme


Article détaillé : Morsure de serpent.

Comme les autres vipéridés, la péliade est venimeuse. Elle possède des glandes à venin reliées à des crochets canaliculés. Au repos ces crochets sont couchés vers l'arrière dans des replis cutanées à l'intérieur de la bouche. À l'attaque ces crochets sont déployés vers l'avant. Les serpents possédant cette particularité, commune à tous les membres de la famille des vipéridés, sont désignés sous le nom de solénoglyphes.

L'appareil venimeux est pour la vipère une arme de chasse, destinée à immobiliser les proies alimentaires (petits mammifères, lézards) et à faciliter leur digestion. Les longs crochets permettent d'injecter le venin profondément dans les tissus de la proie. Le venin contient principalement des enzymes (hydrolases peptidiques, hyaluronidase, phospholipase A2, phosphodiestérases et oxydase d’acides L-aminés)[13] qui provoquent la dégradation des protéines de la proie.

La vipère péliade n'attaque jamais spontanément de grands animaux ni l'homme. Elle ne le fait que par réflexe de surprise ou si elle se sent menacée et dans l'incapacité de fuir. À toute distance supérieure à sa propre longueur, ce serpent est inoffensif[13]. Les morsures de vipères sont assez rares en Europe, et le risque est d'autant plus faible que l'on porte des chaussures et pantalons et que l'on reste sur les chemins lorsque l'on fréquente des habitats où elles sont présentes. Pour éviter tout risque dans les lieux broussailleux il est possible d'adopter certaines mesures supplémentaires : marcher dans l'herbe avec des chaussures fermées ou des bottes, frapper le pas pour faire fuir les serpents (ceux-ci sont sourds mais sont en revanche sensibles aux vibrations), ne pas retourner les pierres ou les souches et ne pas fouiller la végétation avec les mains.

La plupart des morsures de serpents en Europe tempérée sont cependant imputables à la vipère péliade, qui comparée à l'aspic, possède une aire de répartition beaucoup plus étendue et semble un peu moins farouche. La vipère péliade est à l'origine, dans le nord de la France, des 3/4 des morsures déclarées de serpents[14] car elle y est le seul serpent venimeux présent à l'état sauvage. La vipère aspic n'est presque pas présente au nord d'une ligne allant de Nantes à Metz en passant par le sud de l'Ile-de-France.

La gravité d'une morsure pour la santé dépend principalement de l'envenimation, c'est-à-dire de la quantité de venin injectée et de sa diffusion dans l'organisme, celle-ci ayant pu être amplifiée par des comportements inadaptés. La réaction à l'envenimation se déroule sur plusieurs heures. Le venin doit pénétrer sous la peau et dans le sang pour être très actif. Ingéré ou en contact avec l'épiderme, il est sans effet. La trace de la morsure est double car la vipère possède deux crochets à venin. En raison de sa taille réduite, la plaie peut parfois passer inaperçue, ou être confondue avec une écorchure bénigne de ronce, notamment lorsque la vipère n'a pas été vue ou si la victime est un jeune enfant qui ne peut s'exprimer.

Soins : Dans tous les cas, les mesures consistent à immobiliser la victime, à la tranquilliser et à alerter les secours pour une prise en charge hospitalière. Toutes les anciennes recettes (aspiration, garrotage, cautérisation…) sont à proscrire car dangereuses[15].

La majeure partie des morsures de vipères en Europe tempérée sont sans conséquences graves et sans séquelles, car généralement l'envenimation est faible. La réaction de l'organisme reste insignifiante (grade 0 correspondant à une simple trace de morsure) ou faible (grade 1 pour un œdème restant localisé) en raison d'une envenimation nulle ou limitée. La mise sous observation hospitalière avec un éventuel traitement symptomatique s'avère alors suffisante[15].

L'évolution peut être plus grave atteignant le grade 2 (œdème régional du membre et/ou symptômes généraux modérés) ou le grade 3 (œdème extensif atteignant le tronc accompagné de symptômes généraux sévères et/ou de troubles de la coagulation sanguine) et pouvant conduire à la mort. Les symptômes et les signes cliniques comprennent vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, hypotension. Le traitement hospitalier, qui permet de sauver les victimes avec un taux d'efficacité très élevé, repose essentiellement aujourd'hui sur une immunothérapie antivenimeuse avec injection intraveineuse d'un sérum de nouvelle génération[15],[16].


État des populations, pressions, menaces


Combat entre mâles appelé « danse de vipères ». Les mâles ont généralement des motifs bien plus contrastés que les femelles, noirs sur fond clair.
Combat entre mâles appelé « danse de vipères ». Les mâles ont généralement des motifs bien plus contrastés que les femelles, noirs sur fond clair.

Les vipères comme de nombreux reptiles sont en voie de régression ou ont disparu d'une grande partie de leur aire de répartition. Elles ont autrefois été pourchassées (des primes étaient offerte en échange des cadavres). Des chasseurs de vipères fournissaient aussi les laboratoires d'écoles ou d'université, ou pour la production de sérum notamment (pour l'Institut Pasteur en France)[17]. À titre d'exemple, Paul Gourraud, chasseur de vipère, en capturait jusqu'à 2 000 par an. « Jusque dans les années 70, on prélevait dans la nature les reptiles pour les besoins de la science. Ensuite les labos ont créé des élevages, puis on a interdit la capture, pour les protéger »[17].

Les vipères sont notamment victimes des pesticides (insecticides, qui affectent aussi une partie de leurs proies), ainsi que de l'artificialisation, fragmentation et régression de leurs habitats.
Le morcellement de leur habitat notamment via le phénomène de mort routière, est l'une des causes de mortalités ou blessures de vipères, ainsi que d'appauvrissement de leur diversité génétique.

La crainte qu'elles ont inspirée durant des siècles (de par le fait qu'elles sont dangereuses et que dans la culture judéo-chrétienne, le serpent est associé au diable) est également à l'origine de la mort de nombreuses vipères. Les vipères sont maintenant classées parmi les espèces protégées en France. Parmi les auteurs qui ont commencé au XXe siècle à mieux faire connaitre les reptiles et amphibiens et leur importance écologique figurent Fernand Angel, et Raymond Rollinat.


Étymologie et noms vernaculaires


Son nom spécifique, berus, vient du grec βηρος puis du latin verus « vrai », « véritable » dans le sens de « commun » de par sa large répartition en Europe.
Son nom vernaculaire « péliade » vient probablement du grec Πηλιας, nom de la lance d'Achille dont la hampe venait du Mont-Pélion, ou peut-être du grec πελιος, « sombre », en référence à sa couleur.
Après le placement de l'espèce dans le genre Pelias par Merrem (1820) puis Duméril, Bibron & Duméril (1854) les auteurs l'appellent « péliade berus » ou « petite vipère ». Elle est ensuite appelée « vipère berus » ou « vipère à plaques de Péliade » (Rollinat 1934, Phisalix 1940). L'emploi de « vipère péliade » semble plus récent (Domergue 1942, Freytey 1975, Naulleau 1984)[18].


Protection



La vipère péliade dans la culture



Dans l'Antiquité


Philatélie


Publications originales



Voir aussi



Article connexe



Liens externes


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Sites de référence taxinomiques :

Autres sites :


Bibliographie



Notes et références


  1. Reptarium Reptile Database, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Mallow D, Ludwig D, Nilson G. 2003. True Vipers: Natural History and Toxinology of Old World Vipers. Krieger Publishing Company, Malabar, Florida. 359 pp. (ISBN 0-89464-877-2).
  3. Mats Olsson, Thomas Madsen and Richard Shine, "Is sperm really so cheap? Costs of reproduction in male adders,Vipera berus", Proceedings of the Royal Society 1997 264, p 456
  4. Alexandru STRUGARIU, Ştefan R. ZAMFIRESCU and Iulian GHERGHEL "First record of the adder (Vipera berus berus) in Argeş County (Southern Romania)", Biharean Biologist (2009), 3, 2, p 164 [(http)://biologie-oradea.xhost.ro/BihBiol/cont/v3n2/bb.031206.Strugariu.pdf]
  5. (en) Gerald R. Leighton, The Life-History of British Serpents and Their Local Distribution in the British Isles, Edinburgh & London, Blackwood & sons, , 400 p. (ISBN 978-1-4446-3091-6, OCLC 713605977, lire en ligne), p. 400
  6. Street D. 1979. The Reptiles of Northern and Central Europe. London: B.T. Batsford Ltd. (ISBN 0-7134-1374-3).
  7. Plan d’actions vipère Wallonie, GRAITSON,2011
  8. Plan d'action régional de la Vipère péliade (Nord - Pas-de-Calais), réalisé par le Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais, sous la direction de Vincent SANTUNE. PDF: .
  9. McDiarmid RW, Campbell JA, Touré T. 1999. Snake Species of the World: A Taxonomic and Geographic Reference, vol. 1. Herpetologists' League. 511 pp. (ISBN 1-893777-00-6) (series). (ISBN 1-893777-01-4) (volume).
  10. Krecsák L. & Wahlgren R. (2008): A survey of the Linnaean type material of Coluber berus, Coluber chersea and Coluber prester (Serpentes, Viperidae). The Journal of Natural History 42(35–36): 2343–2377. DOI:10.1080/00222930802126888
  11. « Cléden-Cap-Sizun. La vipère péliade, une espèce à protéger », Ouest-France, (lire en ligne)
  12. Reptarium Reptile Database, consulté le 10 décembre 2013
  13. Forum Med Suisse No 32/33 (août 2003)
  14. Chiffres du Centre antipoison de Lille sur les morsures de serpents dans le nord de la France 1997 - 2001
  15. Lyon Pharmaceutique 2001 : Le point sur le traitement des morsures de vipères
  16. Sérum antivenimeux
  17. Article intitulé Paul Gourraud a été chasseur de vipères - Rezé samedi 30 avril 2011 ; Ouest-France / Pays de la Loire / Nantes / Rezé / Archives du samedi 30-04-2011 ; Propos recueillis par Sylvie HROVATIN, consulté 2011/08/06
  18. L'étymologie des noms d'amphibiens et de reptiles, J. Lescure & B. Le Garff, Éditions Belin, 2006
  19. Système d'informations sur la biodiversité en Wallonie : La Vipère péliade (Vipera berus)
  20. Légifrance : Arrêté du 22 juillet 1993 fixant la liste des amphibiens et reptiles protégés sur l'ensemble du territoire NOR: ENVN9320304A

На других языках


[es] Vipera berus

La víbora común europea (Vipera berus)[3][4] es una especie de serpiente venenosa que pertenece a la familia de las víboras (Viperidae). Su área de distribución geográfica se extiende de Europa occidental hasta el Extremo Oriente,[2] y es conocida por una multitud de nombres comunes. Esta especie no es considerada muy peligrosa;[3] no es agresiva y generalmente sólo muerde cuando es asustada, molestada o acorralada. Las mordeduras pueden ser muy dolorosas, pero rara vez son letales.[5] El nombre específico, berus, viene del neolatín y fue utilizado anteriormente para referirse a otra serpiente, posiblemente la culebra de collar Natrix natrix.[6]
- [fr] Vipère péliade

[ru] Обыкновенная гадюка

Обыкновенная гадюка[1] (лат. Vipera berus) — вид ядовитых змей рода настоящих гадюк семейства гадюковых, часто встречающийся в Европе и Азии. В отличие от других представителей семейства, предпочитает более низкие температуры и встречается либо на более высоких широтах (вплоть до Северного полярного круга и даже в Заполярье), либо в горах до 2600 м над уровнем моря.



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