Le Varan malais, Varanus salvator, est une espèce de sauriens de la famille des Varanidae[1]. Il est parfois appelé Varan à deux bandes, dragon noir ou Varan aquatique d'Asie[2].
Description
Varan malais, parc national de Koh Lanta, Thaïlande
Le Varan malais est un grand lézard ovipare diurne. Il peut atteindre presque 3 m de long et peser jusqu’à 60 kg. Le plus grand varan de cette espèce capturé mesurait 3,21 m. Cependant, la moyenne des individus est entre 1,5 et 2 m.
Il vient en troisième position par la taille après le Varan-crocodile et le Dragon de Komodo.
C'est un animal semi aquatique. Il nage très bien, plonge et peut rester plus d'une demi-heure sous l'eau. Sur la terre ferme il se déplace aussi rapidement.[3]
dans le sud de la République populaire de Chine dans les provinces du Guangdong, du Hainan, du Guangxi, du Yunnan et à Hong Kong.
Habitat
Le varan aquatique d'Asie vit dans les forêts tropicales, dans les mangroves et les marécages, au bord des cours d'eau ou des lacs et il se hasarde parfois près des habitations et des poulaillers pour voler des œufs et manger des volailles (il est mangeur de poules, comme l'était le renard en France, donc détesté des paysans).
On le rencontre même dans Bangkok.
Varans au cœur de Bangkok
Près de l'université de Thammasat
Le long des canaux de la capitale
A Thonburi
Au parc Lumphini
Au parc Rama IX
Alimentation
Le varan aquatique d'Asie est carnivore.
Il mange des poissons, des grenouilles, des petits lézards, des rongeurs dont des rats, des oiseaux, des crabes d'eau douce et des serpents. Parfois il dévore même des tortues et de jeunes crocodiles.
Reproduction
La femelle pond en général de 5 à 25 œufs qu'elle enterre dans le sable ou l'humus. Après 7 à 9 mois l'éclosion a lieu et les jeunes varans se nourrissent d'insectes et de petits invertébrés.
Étymologie et noms locaux
Le nom de varan vient de l'arabe waral (ورل).
En Thaïlande, on l'appelle เหี้ย et aussi ตัวกินไก่ (la Bête qui mange les poulets)[4] ou น้องจระเข้ (le petit frère du crocodile) ou bien dragon noir (มังกรดำ) ou varan noir (เหี้ยดำ). Cet animal a mauvaise réputation et un mauvais garçon s'appelle aussi เหี้ย[5].
Les sous-espèces Varanus salvator cumingi, Varanus salvator marmoratus, Varanus salvator nuchalis et Varanus salvator togianus ont été élevées au rang d'espèces.
Publications originales
Deraniyagala, 1944: Four New Races of the Kabaragoya Lizard Varanus salvator. Spolia Zeylanica, vol.24, p.59-62.
Koch & Böhme, 2010: Heading East: a New Subspecies of Varanus salvator from Obi Island, Maluku Province, Indonesia, with a Discussion about the Easternmost Natural Occurrence of Southeast Asian Water Monitor Lizards. Russian Journal of Herpetology, vol.17, no4, p.299-309 (texte intégral)
Kuhl, 1820: Beiträge zur Zoologie und vergleichenden Anatomie, p.1-152 (texte intégral).
Laurenti, 1768: Specimen medicum, exhibens synopsin reptilium emendatam cum experimentis circa venena et antidota reptilium austriacorum Vienna Joan Thomae p.1-217 (texte intégral).
Chris Mattison (trad.Yvan Ineich et Annemarie Ohler), Serpents, autres reptiles et amphibiens, Larousse, , 352p. (ISBN978-2-03-589883-8), Dragon de Komodo page 193
Jiří Felix (trad.Jean et Renée Karel), Faune d'Asie, Gründ, , 302p. (ISBN2-7000-1512-6), Varan malais page 220 et 221
(en) Parcs nationaux de Thaïlande,, «Water Monitor», sur thainationalparks.com (consulté le )
«Varan malais - เหี้ย», sur thailande-guide.com, 28 juin 2019 (mis à jour le 29 juin 2019)
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии