Trichosurus vulpecula, appelé Phalanger-renard[1] (ou Phalanger renard), Phalanger vulpin, Phalanger commun, Opossum d'Australie[2], Opossum à queue en brosse[3], Cousou ou localement «possum» (ne pas confondre avec les opossums d'Amérique), est une espèce de petits marsupiaux arboricoles australiens à queue préhensile qui se nourrit de feuillages et de fruits mais aussi d'insectes, d'œufs, d'oisillons et de porcelets. Introduit en Nouvelle-Zélande pour sa fourrure, il y est à présent considéré comme une espèce invasive car, sans prédateur sur cette île, il pille les nids, blesse les arbres et transmet la tuberculose bovine[4].
Pour les articles homonymes, voir Phalanger, Phalanger (homonymie) et possum.
D'une longueur du corps de 35 à 55 cm prolongé de 25 à 40 cm de queue, cet animal a un poids qui varie selon le sexe: environ 4 kg pour les mâles, et de 1,5 à 3,5 kg pour les femelles.
Tête en gros plan
Femelle et petits dans la poche marsupiale
Squelette de l'animal
Reproduction
maturité sexuelle: 1 an
gestation: 17 jours + 5 mois dans la poche marsupiale
nombre de jeunes / portée: 1
nombre de portées / an: 1
Régime alimentaire
Il se nourrit de feuilles, fleurs, fruits, insectes, œufs, oisillons, et cadavres.
Écologie et répartition
Australie (Queensland, Gold Coast, South Australia). Invasif en Nouvelle-Zélande.
Cartographie du rythme d'«invasion» (territoire occupé en noir) de la Nouvelle-Zélande par cette espèce introduite par l'Homme à partir de l'Australie
Il n'a pas de prédateurs en Nouvelle-Zélande à part l'homme qui le recherche pour sa fourrure.
Le Phalanger renard en Nouvelle-Zélande
Cadavre d’opossum probablement tué par une voiture (Ces cadavres sont susceptibles en Nouvelle-Zélande d'être source de diffusion du microbe responsable de la tuberculose bovine)
Appelé localement possum, l'espèce est considérée en Nouvelle-Zélande comme un animal très nuisible[5],[6].
Les possums sont des prédateurs redoutables pour la faune et la flore natives néo-zélandaises. Ils mangent les œufs des oiseaux et lorsqu'ils marquent leur territoire, ils blessent souvent à mort les jeunes arbres natifs à croissance très lente[réf.nécessaire].
Des peluches, «scratched possum», sont à vendre en Nouvelle-Zélande (depuis les années 1990), représentant un possum écrasé portant une trace de pneu[7] pour encourager la population à réduire leur population[8].
Notes et références
(en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. (ISBN0444518770), 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé
(en) W.Q.Green et J.D. Coleman, Response of a brush-tailed possum population to intensive trapping dans le New Zealand journal of zoology (ISSN 0301-4223, CODEN NZJZAW), 1984, vol. 11, no3, pp. 319-328 (21 ref.) édité par Department of Scientific and Industrial Research, Wellington, Nouvelle-Zélande (1974). Lire le résumé en français
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