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Tamia rayé, Tamia strié, Suisse

Tamias striatus
Tamia rayé
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Rodentia
Sous-ordre Sciuromorpha
Famille Sciuridae
Sous-famille Sciurinae
Genre Tamias

Espèce

Tamias striatus
Linnaeus, 1758

Statut de conservation UICN


LC  : Préoccupation mineure

Le tamia rayé ou tamia strié (Tamias striatus), appelé aussi suisse ou petit suisse en Amérique du Nord, est une espèce qui fait partie des rongeurs de la famille des Sciuridae. Comme tous les tamias, c'est une sorte de petit écureuil rayé. Il vit dans les forêts de feuillus et dans les parcs urbains d'Amérique du Nord. Cette espèce est parfois vendue comme NAC, mais plus rarement que le Tamia de Sibérie.


Dénominations



Description de l'espèce


Quand il est adulte, il pèse de 30 à 70 g, son corps mesure 15 cm, plus la queue de 10 à 12 cm. Il a quatre doigts aux membres avant et cinq doigts aux membres arrière.[réf. souhaitée]

Le tamia occupe et défend, solitairement, un terrier souterrain, où il construit son nid. Il y dort la nuit et y hiberne d'octobre à avril. Le terrier lui sert aussi à entreposer sa nourriture, qui consiste en large partie de graines, ainsi que de tubercules et de bulbes. Il consomme aussi des baies, des insectes, des grenouilles, des petits reptiles, des œufs et des oisillons. Contrairement à son cousin l'écureuil, le tamia n'est pas arboricole et grimpe rarement aux arbres, y possédant moins d'agilité.[réf. souhaitée]


Classification


Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1758 par le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778).


Liste des sous-espèces


Selon Catalogue of Life (13 octobre 2015)[8]
et Mammal Species of the World (version 3, 2005) (13 octobre 2015)[9]:


Rôle éco-épidémiologique


Il est, en Amérique du Nord, un des principaux porteurs de tiques véhiculant la maladie de Lyme et d'autres maladies à tiques. Une étude a en effet montré qu'il existe un lien entre la présence de chêne et la maladie. Les bonnes glandées favorisent la croissance des populations de tamia ce qui profiterait par conséquent aux larves de tiques[10]. Toutefois, la souris à pattes blanches jouerait un rôle plus important encore dans la croissance, la diffusion et le maintien de cette zoonose touchant un nombre croissant d'humains.

Carte de répartition
Carte de répartition

Le tamia rayé dans la culture populaire


Au Québec, le tamia rayé est appelé « suisse » par allusion aux rayures des soldats du Vatican du XVIe siècle :

Les « Écureuils suisses, sont de petits animaux  comme de petits Rats. On les appelle Suisses, parce qu'ils ont sur le corps un poil rayé de noir & blanc, qui ressemble à un pourpoint de Suisse et que ces mêmes rayes faisant un rond sur chaque cuisse ont beaucoup de rapport à la calote d'un Suisse » (1703, Nouveaux voyages de M. le baron de Lahontan, t. 2, p. 43)[11].

L'importance accordée au tamia rayé tient à l'agrément qu'il apporte aux campeurs, aux randonneurs et à tous les amis de la nature. Les aires protégées et les lieux de villégiatures seraient considérés moins agréables si aucun tamia ne surgissait dans les sentiers ni ne quémandait de la nourriture dans les terrains de camping ou les aires de pique-nique[12].


Bibliographie



Notes et références


  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 13 octobre 2015
  2. Nom vernaculaire français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at
  3. « Tamias striatus », sur TERMIUM Plus, Bureau de la traduction, (consulté le ).
  4. Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  5. (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. (ISBN 0444518770), 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé
  6. Yves Cormier, Dictionnaire du français acadien, Fides, (ISBN 978-2-7621-3010-2), p. 356.
  7. « Bestiaire du Québec, Suisse ou tamia », sur grandquebec.com
  8. Catalogue of Life Checklist, consulté le 13 octobre 2015
  9. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 13 octobre 2015
  10. (en) R. S. Ostfeld, C. D. Canham, K Oggenfuss, R. J. Winchcombe et F. Keesing, « Climate, Deer, Rodents, and Acorns as Determinants of Variation in Lyme-Disease Risk », PLoS Biol, vol. 4, no 6, , e145 (DOI 10.1371/journal.pbio.0040145)
  11. Murith P., 2003, Présence linguistique suisse en terre de Champlain, dans Actes de la XXe biennale de la langue française, (Lire en pdf
  12. « Les suisse et les tamias », sur Faune et flore du pays (consulté le )

Voir aussi



Article connexe



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- [fr] Tamias striatus

[ru] Восточный бурундук

Восточный, или восточноамериканский бурундук[1] (лат. Tamias striatus), — млекопитающее семейства беличьих отряда грызунов. Обычный вид на востоке США и юго-востоке Канады. Видовое название лат. striatus означает «бороздчатый».



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