Caloperdix oculeus
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Galliformes |
Famille | Phasianidae |
Genre
Espèce
Statut de conservation UICN
NT : Quasi menacé
Le Rouloul ocellé (Caloperdix oculeus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Phasianidae.
Sud-est du Myanmar, sud-ouest de la Thaïlande, Péninsule malaise, Sumatra, nord de Sarawak et est de Sabah.
Le rouloul ocellé habite les forêts humides sempervirentes ou mixtes, y compris dans les zones marécageuses, entre 1000 et 1200m. Il fréquente aussi les forêts secondaires comprenant suffisamment de bambous et même des broussailles arbustives à Sumatra (Hennache & Ottaviani 2011).
Les habitudes du rouloul ocellé sont mal connues. On le rencontre seul ou par paire. Sa nourriture consisterait en baies, graines, pousses herbacées, insectes qu’il picore à la surface du sol ou sur la végétation basse. Il ne paraît pas gratter et fouiller le sol comme le font les torquéoles (Hennache & Ottaviani 2011).
Le cri du mâle consiste en une série de notes hautes répétées de plus en plus rapidement et de plus en plus fort pi-pi-pi-pipipipi répétée huit ou neuf fois avant de s’arrêter brutalement par deux à quatre cris trisyllabiques (Madge & McGowan 2002).
A Bornéo, le nid est dômé avec une ouverture située à deux ou trois centimètres du sol. La ponte aurait lieu en décembre-janvier. Un autre nid a été trouvé à la fin du mois de mai, en Malaisie, sous un buisson ; il ressemblait à un nid de torquéole.
Le rouloul ocellé est classé comme « presque menacé » en raison du déclin de sa population consécutif à la destruction de la forêt au cours des dernières décennies ; le Kalimatan a perdu presque 25 % de sa forêt primaire entre 1985 et 1997 et Sumatra a perdu presque 30 % de sa forêt originelle depuis 1985. La déforestation est due à la surexploitation forestière, même dans les zones protégées, ainsi qu’aux incendies de forêts, ceux de 1997-1998 notamment. Le piégeage pour l’oisellerie représente aussi une menace non négligeable. Cette espèce semble cependant pouvoir s’adapter aux formations secondaires et à des habitats de plus haute altitude, ce qui réduit la pression immédiate sur cette perdrix (Hennache & Ottaviani 2011).
Sur les autres projets Wikimedia :