Le Rat-kangourou à long nez ou Potoroo à long nez (Potorous tridactylus) est une espèce de marsupiaux diprotodontes (Diprotodontia) de la famille des Potoroïdés (Potoroidae). Ce sont des Potoroos australiens de taille moyenne, caractérisé par un long museau et une queue assez grande et épaisse.
Pour les articles homonymes, voir Long-nez (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant un mammifère.
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Règne | Animalia |
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Classe | Mammalia |
Sous-classe | Marsupialia |
Ordre | Diprotodontia |
Sous-ordre | Macropodiformes |
Famille | Potoroidae |
Genre | Potorous |
Espèce
Synonymes
Statut de conservation UICN
NT : Quasi menacé
Répartition géographique
Potorous tridactylus est un petit mammifère marsupial de couleur gris/brun et de la taille d'un gros "cochon d'inde" soit 1,8 kg pour environ 40 cm. Il est caractérisé par un long museau et une queue assez grande et épaisse. Cette dernière lui permettant une certaine stabilité dans ses mouvements du fait qu'il se déplace à la manière des kangourous.
Potoroo à long nez est solitaire et nocturne, c'est seulement à la nuit tombée qu'il part en quête de nourriture. La journée il préfèrera rester dans son trou ou dans la végétation.
Ce kangourou-rat à long nez se nourrit de baies, racines, tubercules, herbes, champignons, insectes, larves....
La femelle donne le jour à un seul fœtus d'une taille d'environ 1,5 centimètre et comme chez tous les marsupiaux ce dernier va poursuivre sa croissance dans la poche maternelle. Juste après la mise bas du fœtus la femelle s'accouple de nouveau. La gestation dure 38 jours[6].
Ce marsupial a été mentionné pour la première fois vers la fin du XVIIIe siècle par John White, un chirurgien naturaliste anglais, mais la description officielle de l'espèce date de 1792, faite par le naturaliste britannique Robert Kerr (1755-1813) dans la première partie de The Animal Kingdom, une traduction du Systema Naturae de Carl von Linné[7].
Selon Mammal Species of the World (version 3, 2005) (4 juin 2018)[8], Catalogue of Life (4 juin 2018)[9] et BioLib (4 juin 2018)[1] :
Selon NCBI (4 juin 2018)[10] :
L'UICN ne considère pas l'espèce comme étant en danger, mais elle est protégée localement et fait l'objet d'un programme de conservation[11]. Elle est listée sur la Loi de protection de la flore et de la faune de 1988 de l'État australien de Victoria
Potorous tridactylus est menacé dans certaines régions de son aire de répartition. En cause la concurrence avec les lapins, la chasse, les empoisonnements ou encore à cause du renard.
Potorous tridactylus s'est mieux adapté que nombre d'autres marsupiaux aux feux de brousse. En effet c'est quand tout a brulé qu'il peut se nourrir des champignons qui poussent sur les racines.
En France, la ménagerie du jardin des plantes de Paris détient un petit groupe d'individus. Ils ne sont pas farouches et donc aisément observables par le public.
La Réserve zoologique de Calviac accueille également l'espèce et obtient régulièrement des naissances.
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