civette palmiste hermaphrodite, civette palmiste commune, luwak
Règne | Animalia |
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Sous-embr. | Vertebrata |
Super-classe | Tetrapoda |
Classe | Mammalia |
Cohorte | Placentalia |
Ordre | Carnivora |
Sous-ordre | Feliformia |
Famille | Viverridae |
Sous-famille | Paradoxurinae |
Genre | Paradoxurus |
Espèce
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
La Civette palmiste hermaphrodite[1] ou civette des palmiers (Paradoxurus hermaphroditus) est un mammifère carnivore de la famille des viverridés.
Le nom commun de Paradoxurus hermaphroditus est Civette palmiste hermaphrodite — elle tient ce nom du fait que les deux sexes possèdent des glandes odoriférantes sous la queue, que l'on peut confondre avec des testicules[2] — ou Civette palmiste commune.
Elle est également connue sous le nom de luwak.
La civette palmiste commune mesure corps et tête, queue exclue, de 42 à 70 cm[3]. Sa queue mesure de 40 à 66 cm. Son poids est compris entre 1,5 et 4,5 kg[4].
La civette palmiste commune est un animal surtout frugivore, préférant des baies et des fruits pulpeux dont les figues. Elle mange aussi des bourgeons et de l'herbe, des petits mammifères comme des souris, des insectes, des œufs, des reptiles et parfois des volailles. Sa principale source de nourriture provient des fruits tels que les baies de café, le ramboutan et la mangue. Elle aime le jus de palmier fermenté.
Du point de vue écologique, cette civette joue un rôle important[Lequel ?] dans la régénération naturelle des graines de cerises de café[réf. nécessaire].
Dans les excréments de ces animaux, sont récupérés les grains, non digérés mais naturellement fermentés, de kopi luwak, le café le plus cher du monde. Après séchage et torréfaction, ils donnent un breuvage moins amer que le café traditionnel avec un goût caramélisé ou chocolaté. En raison de ce mode de fabrication particulier, ce breuvage est rare, avec une production mondiale estimée à seulement 200 kg par an. Son prix peut atteindre 500 dollars le kilogramme[5], et valut un prix Ig Nobel à John Martinez de J. Martinez & Co, à Atlanta, en 1995.
Les civettes sont de plus en plus capturées dans la nature et nourries de grains de café afin de produire en masse ce mélange. Beaucoup de ces civettes sont logées dans des batteries, ce qui est contraire au bien-être animal. L'impact de la demande de ce café à la mode sur les populations de civettes sauvages constitue une menace importante, surtout que ce ne sont pas des élevages (donc pas de reproduction). Ainsi, il n'y a pas de renouvellement de la population en captivité.
De plus, la civette palmiste est aussi chassée[6] en Asie. Cette civette frugivore est considérée comme nuisible dans les palmeraies et les bananeraie et sa viande est appréciée essentiellement en Chine et au Vietnam, ce qui réduit davantage encore leur nombre, voire pourrait dans le futur finir par les rendre vulnérables ou en danger.
De nombreuses sous-espèces sont décrites. Catalogue of Life en liste une trentaine[7] :
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