Paracyclops fimbriatus est une espèce de petits crustacés benthiques d'eau douce de la famille des Cyclopidae. Cette espèce, à large répartition, est tolérante aux eaux eutrophes ou dystrophes riches en matières organiques.
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L'espèce Paracyclops fimbriatus a été initialement décrite en 1853 par le physicien et zoologiste allemand Sebastian Fischer(d) (1806-1871) sous le protonyme de Cyclops fimbriatus[1].
Répartition et habitat
Cette espèce semble relativement ubiquiste (hors cours d'eau rapides). On la trouve en Amérique[2], Asie et Europe. Elle était abondante par exemple dans certaines parties de la Meuse belge et présente en altitude (par exemple dans le lac de Port-Bielh (Pyrénées centrales)[3] lac Léman[4]) ou encore dans des fossés d'aménagements hydrauliques[5] (et des observations similaires ont été faites en Asie[6]); Amoros & Juget en 1970 le considéraient comme rare dans les étangs des Dombes (régulièrement vidés et mis en culture)[7]. On peut aussi le retrouver dans des eaux ayant percolé jusqu'à certains milieux souterrains (comme dans le complexe des grottes de Postojna en Slovénie[8].
Écologie
Cette espèce (et d'autres) pourraient jouer un rôle intermédiaire dans le cycle de vie et/ou la transmission horizontale de divers parasites dont Bothriocephalus acheilognathi[9], Amblyospora opacita[10] et Anguillicola crassus[11],[12].
Elle peut aussi jouer un rôle en matière de bioconcentration ou de certains polluants (métalliques notamment[13]).
Bioindication?
Cette espèce était signalée par H. Damas en 1941 comme très abondante dans les eaux de la Meuse belge polluée par les rejets urbains, alors associée à des populations très denses de deux autres espèces bioindicatrices tapissant les fonds anoxiques et pollués: les tubifex[14] et la larve du chironome Chironomus plumosus[14].
Utilisation
Il a été proposé (et testé) dans les années 1990 de la cultiver comme source d'alimentation pour des poissons juvéniles (en pisciculture ou aquariophilie)[15].
Publication originale
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