Les espèces du genre Mesorhabditis présentent une forme inhabituelle de parthénogenèse: les mâles producteurs de sperme s'accouplent avec les femelles, mais les spermatozoïdes ne fusionnent généralement pas avec l'ovule. Le contact avec le sperme est néanmoins essentiel pour que l'ovule commence à se diviser, mais comme il n'y a pas de fusion des cellules sexuelles, le mâle ne fournit aucun matériel génétique à la progéniture, formée donc essentiellement de clones de la femelle.
En 2019, une étude par imagerie de M. belari[2],[3],[4] fournit de nombreux détails. La fécondation reste indispensable parce que le spermatozoïde apporte un centrosome, nécessaire à la formation des microtubules impliqués dans la division cellulaire. C'est aussi lui qui déclenche la dernière étape de la méiose, sauf que l'ovule reste diploïde au lieu de se scinder en deux et de recevoir l'ADN du spermatozoïde. Dans moins d'un cas sur dix il se produit une « vraie » fécondation, qui produit alors un mâle, porteur du chromosome Y[alpha 1]. Les mâles constituent 9% de la population, proportion qu'un modèle de théorie des jeux montre optimale pour le développement de la population.
Notes et références
Notes
Les descendants des « vraies » fécondations sont presque toujours des mâles parce qu'il s'avère que les spermatozoïdes porteurs d'un chromosome Y sont moins inefficaces pour pénétrer l'ovule que les spermatozoïdes porteurs d'un chromosome X[4].
Références
(en) Sven Boström, «Mesorhabditis minuta n. sp. from Greece (Nematoda: Rhabditidae», Revue de nématologie(en), vol.14, no1, , p.119-122 (lire en ligne[PDF]).
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