Canis simensis
Pour les articles homonymes, voir kebero.
Cet article est une ébauche concernant les carnivores.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Ordre | Carnivora |
Famille | Canidae |
Genre | Canis |
Espèce
Statut de conservation UICN
EN B1ab(iii,v); C1+2a(i); D : En danger
Répartition géographique
Le loup d'Éthiopie (Canis simensis), encore appelé Loup d'Abyssinie[1] en raison de l'ancien nom utilisé pour désigner l'Éthiopie, Cabéru, Chacal du Simien ou même kebero en amharique, est le troisième canidé le plus rare au monde (après le Renard de Darwin et le Loup rouge) avec une population totale estimée à moins de 500 individus à l'état sauvage, dont 300 dans le parc national du mont Balé (au centre de l’Éthiopie) et aucun en captivité. À ce titre il est donc classé espèce en danger par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Le loup d'Éthiopie est une espèce endémique des hauts plateaux éthiopiens situés à 3 000 m d'altitude environ. Ce représentant de la famille des canidés mesure environ 60 cm au garrot. Les mâles pèsent de 14 à 19 kg et de 11 à 14 kg pour les femelles. Les portées sont de 6 à 12 petits[2].
Ces loups, qui se nourrissent essentiellement de rongeurs (notamment en chassant le rat-taupe géant) vivent en groupes familiaux. Les loups d’une même meute se regroupent pour la nuit, mais ils se dispersent la journée pour chasser en solitaire[2].
Une partie importante des derniers représentants de l'espèce ont été victimes dans le parc national des monts Balé d'une épizootie. Entre fin septembre 2003 et janvier 2004, la rage a tué 65 individus parmi les loups, soit plus des trois quarts de la population de la région de la vallée du Web. La rage pourrait avoir été introduite par les chiens de bergers qui viennent faire paître leurs troupeaux dans le parc.
Les loups étant gravement menacés par cette épizootie de rage, un programme de vaccination soutenu financièrement par la CEPA a été mis en place dans la vallée du Web dès novembre 2003 par le Programme de conservation du loup d'Éthiopie[3]. Nyala Productions « edia for the protection of wildlife » tente de soutenir l'EWCP dans son travail via la publication de reportages photographiques, de mini-films, de conférence, entre autres. Un projet de livre de photographies sur la région du parc national des monts Balé est également en cours pour attirer l'attention sur la fragilité des écosystèmes de cette région de la corne de l'Afrique.
Leurs effectifs ont été considérablement diminués ces dernières années, principalement du fait des maladies transmises par les chiens et l'augmentation de l'activité pastorale sur les hauts plateaux. Il ne resterait à l'heure actuelle qu'une douzaine de meutes, représentant environ 500 individus[3].
Sur les autres projets Wikimedia :