Lepidothyris fernandi ou Mochlus fernandi[1] (anciennement Riopa fernandi), également appelé scinque à flancs rouges ou scinque de Fernand, est une espèce de sauriens de la famille des Scincidae[2],[3].
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Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Reptilia |
Sous-classe | Lepidosauria |
Ordre | Squamata |
Sous-ordre | Sauria |
Infra-ordre | Scincomorpha |
Famille | Scincidae |
Sous-famille | Lygosominae |
Genre | Lepidothyris |
Espèce
Synonymes
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
C’est un scinque très grand, mesurant parfois plus de 40 cm pour une longueur museau-cloaque jusqu’à 17 cm. La queue est aussi longue que le corps. La pupille est ronde. L’ouverture tympanique est plus grande que la narine[2]. Les écailles dorsales sont carénées, et celles ventrales très lisses. Les membres, assez courts, sont munis de 5 doigts chacun. En termes de coloration, la partie médiane du dos est brun clair et les flancs sont rouge orangé et noir, avec quelques points blancs[4]. Les côtés du cou et de la gorge sont tachetés de noir et de blanc ou, plus discrètement, de bleu clair[4]. Le ventre est blanc. Les femelles sont moins brillamment colorées que les mâles (ceci est un dimorphisme sexuel). Il se nourrit d’invertébrés. Ce n’est pas un animal très vif.
Cette espèce se rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Liberia, en Côte d'Ivoire, au Ghana sur l'île de Bioko en Guinée équatoriale, au Cameroun, au Nigeria, au Gabon, en République du Congo et au Kenya. Sa présence est incertaine au Togo[5]. C’est un scinque qui vit sur la litière en forêt humide. Il possède un terrier dont il ne s’éloigne guère et a des comportements fouisseurs[2].
Selon Reptarium Reptile Database (4 octobre 2012)[6] :
La première sous-espèce est essentiellement présente en Afrique centrale et au Nigéria. L'autre est répartie sur le reste de l'aire spécifique totale[2].
Cette espèce est nommée en référence au lieu de sa découverte : Fernando Po étant l'ancien nom de l'île de Bioko. La sous-espèce est nommée en l'honneur de Richard Harlan.
En 2021, l'UICN considère l'espèce sous le statut de préoccupation mineure[7].
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