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Acinonyx jubatus venaticus

Acinonyx jubatus venaticus
Guépard asiatique
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Carnivora
Sous-ordre Feliformia
Famille Felidae
Sous-famille Felinae
Genre Acinonyx

Espèce

Acinonyx jubatus
(Schreber, 1775)

Sous-espèce

Acinonyx jubatus venaticus
(Griffith, 1821)

Statut CITES

Annexe I , Rév. du 01-07-1975

Statut de conservation UICN


CR A2acd; C1 :
En danger critique d'extinction

Le guépard asiatique (ou guépard iranien, guépard d'Iran, n. latin: Acinonyx jubatus venaticus) est une sous-espèce de guépards en danger critique d'extinction désormais limité à la frontière Iran-Irak, bien qu'on ait signalé quelques survivants ponctuels dans les zones rurales d'Irak, d'Iran, et du Pakistan.


Dénominations


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Le guépard asiatique est aussi appelé guépard iranien ou guépard d'Iran.

Son nom scientifique, Acinonyx jubatus venaticus, est composé du nom générique, Acinonyx, d'une épithète spécifique, jubatus, et d'une épithète terminale, venaticus.


Caractéristiques


Le guépard asiatique a une fourrure de couleur chamois à fauve clair, plus pâle sur les côtés, sur le devant du museau, sous les yeux et à l'intérieur des pattes. De petites taches noires sont disposées en lignes sur la tête et la nuque, mais elles sont irrégulièrement dispersées sur le corps, les pattes, les pieds et la queue. L'extrémité de la queue présente des rayures noires. Le pelage et la crinière sont plus courts que ceux des guépards africains[1]. La tête et le corps d'un guépard asiatique adulte mesurent environ 112-135 cm, avec une queue longue de 66-84 cm. Il pèse environ 34-54 kg. Les mâles sont légèrement plus grands que les femelles.

Guépard asiatique.
Guépard asiatique.

Le guépard est l'animal terrestre le plus rapide au monde[2]. On pensait auparavant que la température corporelle d'un guépard augmentait pendant une chasse en raison d'une forte activité métabolique[3]. En peu de temps pendant une chasse, un guépard peut produire 60 fois plus de chaleur qu'au repos, une grande partie de la chaleur, produite par la glycolyse, étant stockée pour éventuellement augmenter la température corporelle. Cette affirmation a été étayée par des données provenant d'expériences dans lesquelles deux guépards ont couru sur un tapis roulant pendant des minutes, mais contredite par des études en milieu naturel, qui indiquent que la température corporelle reste relativement la même pendant une chasse. Une étude de 2013 suggère une hyperthermie de stress et une légère augmentation de la température corporelle après une chasse[4]. La nervosité du guépard après une chasse peut induire une hyperthermie de stress, qui implique une forte activité nerveuse sympathique et augmente la température corporelle. Après une chasse, le risque qu'un autre prédateur s'empare de sa proie est grand, et le guépard est en état d'alerte élevé et stressé[5]. L'activité sympathique accrue prépare le corps du guépard à courir lorsqu'un autre prédateur s'approche. Dans l'étude de 2013, même le guépard qui n'a pas poursuivi sa proie a connu une augmentation de la température corporelle une fois la proie capturée, montrant une activité sympathique accrue[6].[pertinence contestée]

Guépards iraniens.
Guépards iraniens.

Écologie et comportement


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La plupart des observations de guépards dans la Réserve naturelle de Miandasht entre janvier 2003 et mars 2006 ont eu lieu pendant la journée et près des cours d'eau. Ces observations suggèrent qu'ils sont plus actifs lorsque leurs proies le sont[7].

Les données de piégeage par caméra obtenues entre 2009 et 2011 indiquent que certains guépards se déplacent sur de longues distances. Une femelle a été enregistrée dans deux zones protégées distantes d'environ 150 km et traversées par une voie ferrée et deux autoroutes. Ses trois frères et sœurs mâles et un mâle adulte différent ont été enregistrés dans trois réserves, ce qui indique qu'ils ont de grands domaines vitaux[8].

Le guépard asiatique se nourrit d'herbivores de taille moyenne, dont le chinkara, la gazelle à goitre, le mouflon, la chèvre sauvage et le lièvre du Cap[9]. Dans la réserve de biosphère de Turan, les guépards utilisent un large éventail d'habitats, mais préfèrent les zones proches des sources d'eau. Cet habitat se chevauche à 61% avec le mouton sauvage, 36% avec l'hémione, et 30% avec la gazelle[10].

En Inde, la proie était autrefois abondante. Avant son extinction dans le pays, le guépard se nourrissait du blackbuck, du chinkara, et parfois du chital et du nilgai.



Habitat et répartition


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Son aire de répartition est désormais limitée à la frontière Iran-Irak, bien qu'on ait signalé quelques survivants ponctuels dans les zones rurales d'Irak, d'Iran, et du Pakistan[11].


Classification


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Histoire évolutive


Les résultats d'une étude phylogéographique de cinq ans sur les sous-espèces de guépards indiquent que les populations de guépards asiatiques et africaines se sont séparées il y a 32 000 à 67 000 ans et sont génétiquement distinctes. Des échantillons de 94 guépards pour l'extraction de l'ADN mitochondrial ont été prélevés dans neuf pays sur des individus sauvages, saisis et captifs et sur des spécimens de musée. La population iranienne est considérée comme monophylétique et est la dernière représentante de la sous-espèce asiatique[12].


Menaces et conservation


Cette sous-espèce de guépards est en danger critique d'extinction.

Entre décembre 2011 et novembre 2013, 84 individus ont été observés dans 14 zones protégées différentes, et 82 individus ont été identifiés à partir de clichés pris avec des pièges photographiques[13]. En décembre 2017, on estime qu'il reste moins de 50 individus dans trois sous-populations dispersées sur 140 000 km2 sur le plateau central de l'Iran[14]. Afin de sensibiliser la communauté internationale à la conservation du guépard asiatique, une illustration a été utilisée sur les maillots de l'équipe nationale de football iranienne lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2014[15].

Au début des années 2000, des chercheurs et généticiens indiens ont évoqué l'idée de réintroduire l'espèce dans le pays, en utilisant une méthode avancée de clonage de guépards en provenance d'Iran[16]. Un autre programme de réintroduction, cette fois-ci basé sur l'importation de guépards africains, a quant à lui été stoppé par la Cour suprême indienne en 2012[17]. Mais le 28 janvier 2020 la Cour suprême indienne a autorisé une réintroduction expérimentale de félins en provenance d'Afrique[18]. Début mai 2022, trois bébés guépards sont nés au centre d’élevage de guépards asiatiques de la réserve de biosphère de Turan à Téhéran, selon un communiqué de presse du 1er mai du ministère iranien de l’Environnement, malheureusement, l'un d'entre eux est décédé le 4 mai, à la suite de malformations du poumon gauche et d’une adhérence pulmonaire, selon le Dr Behrang Ekrami, vétérinaire au Centre d’élevage des félins d’Asie. Et à l’état sauvage en 2022, il ne reste plus que 12 guépards asiatiques en Iran, dont 9 mâles et 3 femelles.


Références


  1. (en) Pocock, R. I, The Fauna of British India, including Ceylon and Burma. Mammalia. – Volume 1, Londres, (lire en ligne)
  2. (en) Milton Hildebrand, « Motions of the Running Cheetah and Horse », Journal of Mammalogy, , p. 481–495 (lire en ligne)
  3. (en) CR Taylor, et VJ Rowtree, « Temperature regulation and heat balance in running cheetahs: a strategy for sprinters? », Journal of Physiology, , p. 224 (lire en ligne)
  4. (en) Robyn S. Hetem, Duncan Mitchell, Brenda A. de Witt, Linda G. Fick, Leith C. R. Meyer, Shane K. Maloney and Andrea Fuller, « Cheetah do not abandon hunts because they overheat », Biology Letters, (lire en ligne)
  5. (en) John A. Phillips, « Bone Consumption by Cheetahs at Undisturbed Kills: Evidence for a Lack of Focal-Palatine Erosion », Journal of Mammalogy, , p. 487–492 (lire en ligne)
  6. (en) Asadi, H, « The environmental limitations and future of the Asiatic cheetah in Iran », IUCN Iran, , p. 31 (lire en ligne)
  7. (en) Mohammad S. Farhadinia, « Ecology and Conservation of the Asiatic cheetah, Acinonyx jubatus venaticus in Miandasht Wildlife Refuge, Iran. », University of Oxford, (lire en ligne)
  8. (en) Mohammad S. Farhadinia, Hasan Akbari,Seyed-Jalal Mousavi,Morteza Eslami,Morteza Azizi,Javad Shokouhi, Navid Gholikhani and Fatemeh Hosseini-Zavare, « Exceptionally long movements of the Asiatic cheetah Acinonyx jubatus venaticus across multiple arid reserves in central Iran », Cambridge University Press, (lire en ligne)
  9. (en) Farhadinia, M.S.; Hosseini-Zavarei, F.; Nezami, B.; Harati, H.; Absalan, H.; Fabiano, E.; Marker, L, « Feeding ecology of the Asiatic cheetah Acinonyx jubatus venaticus in low prey habitats in northeastern Iran: Implications for effective conservation". Journal of Arid Environments », Journal of Arid Environments,
  10. (en) Nazeri, M., Madani, N., Kumar, L., Mahiny, A.S. and Kiabi, B.H, « A geo-statistical approach to model Asiatic cheetah, onager, gazelle and wild sheep shared niche and distribution in Turan biosphere reserve-Iran », Ecological Informatics,
  11. Mallon DP. 2007. Cheetahs in Central Asia: A historical summary; CAT NEWS 46:4-7 (Pdf)
  12. (en) Charruau, P.; Fernandes, C.; Orozco-Terwengel, P.; Peters, J.; Hunter, L.; Ziaie, H.; Jourabchian, A.; Jowkar, H.; Schaller, G.; Ostrowski, S, « Phylogeography, genetic structure and population divergence time of cheetahs in Africa and Asia: evidence for long-term geographic isolates », Molecular Ecology, (lire en ligne)
  13. (en) Mohammad S. Farhadinia, Luke T. B. Hunter, Alireza Jourabchian, Fatemeh Hosseini-Zavarei, Hasan Akbari, Hooshang Ziaie, George B. Schaller & Houman Jowkar, « The critically endangered Asiatic cheetah Acinonyx jubatus venaticus in Iran: a review of recent distribution, and conservation status », Biodiversity and Conservation, (lire en ligne)
  14. (en) Khalatbari, L.; Jowkar, H.; Yusefi, G. H.; Brito, J. C. & Ostrowski, S, « The current status of Asiatic cheetah in Iran », Cat News, (lire en ligne)
  15. (en) Siavash Narimousa, « FIFA confirms depiction of Asiatic Cheetah on Iran jersey », Persian Football, (lire en ligne)
  16. « L'Inde veut cloner le guépard d'Asie », sur Site de la revue Le Nouvel Observateur, (consulté le )
  17. Émeline Ferard, « L'Inde suspend son programme de réintroduction des guépards », sur Maxisciences.com, (consulté le )
  18. « L'Inde reprend son programme de réintroduction des guépards », sur Sciencesetavenir.fr, (consulté le )

Annexes



Bibliographie



Liens externes


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Articles connexes



На других языках


[es] Acinonyx jubatus venaticus

El guepardo asiático (Acinonyx jubatus venaticus) (चीता Cītā) es una rara subespecie de guepardo encontrado principalmente en Irán. Es un atípico miembro de la familia de los gatos (Felidae) el cual caza principalmente utilizando su velocidad en grupo o escondiéndose. Vive en un gran desierto fragmentado y, mismo así, se extinguió recientemente en la India; es también conocido como el guepardo índico. Es el más rápido de todos los animales terrestres y puede llegar hasta velocidades de 112 km/h (70 mph). El guepardo también es conocido por su impresionante capacidad de aceleración (0 - 100 km/h en 3.5 segundos (más rápido que el Mercedes-Benz SLR McLaren, el Lamborghini Murciélago y el F/A-18 Hornet).
- [fr] Guépard asiatique

[it] Acinonyx jubatus venaticus

Il ghepardo asiatico (Acinonyx jubatus venaticus Griffith, 1821), noto anche come ghepardo persiano, è una sottospecie di ghepardo gravemente minacciata che attualmente sopravvive solo in Iran. In passato era presente in gran numero anche in India, dove è localmente scomparso[1].

[ru] Азиатский гепард

Азиатский гепард[2] (лат. Acinonyx jubatus venaticus) — один из подвидов вида гепарда, в прошлом распространённый в различных регионах Ближнего Востока и Индии[3][4], но до настоящего времени сохранившийся только в Иране в виде небольших популяций.



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