Scleroptila levaillantii
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Galliformes |
Famille | Phasianidae |
Genre | Scleroptila |
Espèce
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Le Francolin de Levaillant (Scleroptila levaillantii) est une espèce d'oiseaux de la famille des Phasianidae.
En sept poches isolées dans le tiers sud de l’Afrique.
Ce francolin est inféodé aux prairies de montagne entre 1800 et 3000 m d’altitude, privilégiant les versants escarpés ombragés et les zones humides à roseaux, généralement dans un environnement beaucoup plus humide que celui préféré par le francolin d’Archer. Il fréquente également les étendues herbeuses le long des cours d’eau, les broussailles, les boisements et les parcelles d’herbes dans les clairières et les zones cultivées. Il évolue à plus basse altitude et dans un couvert végétal plus haut et plus dense que ne le fait le francolin à ailes grises (F. africanus) (Mentis 1973, Mentis & Bigalke 1981).
Peu farouche, il évolue en petits groupes comptant jusqu’à dix individus, se nourrissant ensemble sur les chemins et les bords de routes au petit matin et le soir. En cas de danger, il s’enfuit en courant, répugnant à prendre son envol. Cependant le vol, rapide et bas, peut être soutenu sur une distance considérable. Au repos, il se tient de manière assez écrasée sur le perchoir. Il se nourrit en creusant le sol avec ses pattes (Madge & McGowan 2002).
En hiver, l’alimentation consiste essentiellement en bulbes et tubercules d’amaryllidacées et d’iridacées, et secondairement en morceaux de plantes prélevées au-dessus du sol. Les insectes sont au contraire prépondérants en été, avec un complément d’autres invertébrés, fourmis, araignées et mille-pattes (del Hoyo et al. 1994).
Le cri d’avertissement consiste en une série de cinq notes sifflées et aiguës suivies, après une courte pause, d’un whee-hee-hee-hee-whee, heep ou chirrya-cheep, chirrya-cheep, chirrya-cheep ou encore pip-pip-peeep-peeep-peeep. Il existe aussi un cri d’alarme kourrr et un cri d’envol, sonore et strident. La femelle émet un doux gloussement quand elle accompagne ses poussins (Madge & McGowan 2002).
Cette espèce est monogame. Le nid est une simple dépression creusée dans le sol, tapissée de tiges d’herbes et de racines, à l’abri d’une touffe d’herbes et souvent à proximité d’un plan d’eau. En Afrique du Sud, les périodes de ponte s’échelonnent de mars à juillet dans la Province du Cap, en décembre au Transvaal et, plus au nord, en pleine saison des pluies ou peu après la saison sèche, en août et en mars, comme dans la Province de Mpumalanga. Il peut y avoir deux couvées dans l’année (Jansen et al. 2001).
Ce francolin est localement commun, mais distribué de façon sporadique dans le sud de l’Afrique. Il est cependant menacé par la dégradation de son habitat à cause du surpâturage, des feux de brousse et de la destruction des taillis et arbustes. Sa population aurait subi un déclin considérable au Kenya au cours des dernières décennies en raison de l’intensification de l’agriculture dans les prairies d’altitude.
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