Pternistis bicalcaratus
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Galliformes |
Famille | Phasianidae |
Genre | Pternistis |
Espèce
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
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Le Francolin à double éperon (Pternistis bicalcaratus) (ex Francolinus bicalcaratus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Phasianidae.
Les francolins; de manière générale, ont de grandes pattes fortes, un corps trapu, un bec court, et préfèrent courir à voler[1]. P. bicalcaratus mesure environ 30-35 cm de long[2],[1]. Le bec est généralement vert-olive. Les pattes sont aussi vert-olive. L’iris est brun. Les mâles possèdent des pattes dont les tarses arborent 2 éperons[2],[3]. Le haut du crâne et la nuque sont brun-rougeâtre et le front noir. Un sourcil blanc courre de l’arrière du bec jusqu’à l’arrière de la tête[3]. Une bande noire traverse généralement l'œil. Le cou, la poitrine et la totalité des parties inférieures sont châtains avec des taches blanches, noires et pâles. Le dessus est brun, avec de fines mouchetures noires. Les juvéniles sont plus ternes, leurs parties supérieures sont moins distinctement marquées et leurs flancs sont moins barrés[2].
L’espèce est répartie en Afrique de l’Ouest subsaharienne, depuis le Nord du Sénégal, vers le centre du Mali et au Sud-Ouest du Niger et jusqu’au Tchad et dans le Nord du Cameroun[1]. Elle fréquente divers types d'habitats composés principalement de broussailles et de buissons dans des contrées relativement ouvertes[2]. Ces francolins apprécient fortement les cultures (où ils viennent se nourrir) entrecoupant les milieux forestiers encombrés et les forêts galeries, sèches ou humides. On peut parler d'espèce synanthrope. Ils apprécient également les savanes humides et arides, les boisements, les formations de Cistus sp. (Urban et al. 1986).
Il se nourrit à 80 % de végétaux, de graines cultivées, de fruits, de pousses, de racines, les 20 % restants consistant en invertébrés, surtout des insectes, dont des termites et des criquets, ainsi que de petits batraciens (Urban et al. 1986).
Le cri d’alerte est plutôt variable et peut-être même caractéristique de la région. Au Maroc, il consiste en un krrrak…krrrak râpeux, guttural, répété et portant loin. En Afrique de l’ouest, il est diversement décrit comme un sonore et criard kor-ker, kor-ker, coco-wer coco wer ou koco-wer koco wer, un kokoye-kokoye ou un bebbrek-ek-kek kek-kek Koak Koak, les dernières notes étant les plus puissantes et portant le plus loin. D’autres notes ont été rapportées comme un ee-Tek, la première syllabe moins rude, un quare quare grinçant ou un croassement grave à l’envol (Madge & McGowan 2002).
Le francolin à double éperon est probablement monogame puisqu’il vit en couples avant et pendant la période de reproduction. Le nid consiste en une petite cavité, naturelle ou creusée dans le sol, d’environ 15 cm de diamètre, parfois délimitée par des herbes, des feuilles, des brindilles et des plumes. Il est généralement placé sous un buisson ou une touffe d’herbes, parfois dans des cultures abandonnées. La ponte a lieu de la mi-février à juin (surtout entre mars et avril) au Maroc, de janvier à mai et d’août à décembre en Sénégambie et, globalement, à la saison des pluies ou à proximité d’un point d’eau dans les zones plus sèches de sa vaste distribution (Urban et al. 1986).
L’espèce est globalement considérée comme non menacée mais la sous-espèce marocaine ayesha est vulnérable en raison de la chasse et de la dégradation de son habitat. Elle est maintenant très localisée, récemment tenue pour disparue à la Marmora et à Sousse, subsistant seulement au sud-est de Rabat où elle est protégée. Un programme de conservation avec reproduction en captivité a été mis en place (Madge & McGowan 2002, Hennache & Ottaviani 2011).
En 2021, l'UICN propose le statut de préoccupation mineure[4].
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