Eleutherodactylus martinicensis est une espèce d'amphibiens de la famille des Eleutherodactylidae[1].

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Eleutherodactylus martinicensis

Classification selon ASW

Règne	Animalia
Embranchement	Chordata
Sous-embr.	Vertebrata
Classe	Amphibia
Sous-classe	Lissamphibia
Super-ordre	Salientia
Ordre	Anura
Sous-ordre	Neobatrachia
Famille	Eleutherodactylidae
Sous-famille	Eleutherodactylinae
Genre	Eleutherodactylus

Espèce

Eleutherodactylus martinicensis
(Tschudi, 1838)

Synonymes

• Hylodes martinicensis Tschudi, 1838

Statut de conservation UICN

NT  : Quasi menacé

Elle est parfois dénommée en créole gounouy, grounouy ou hylode de la Martinique.

Répartition

Cette espèce est nativement endémique des Petites Antilles[1]^,[2]. Elle se rencontre du niveau de la mer jusqu'à 1 250 m d'altitude :

• à la Martinique ;
• à Antigua ;
• à la Dominique ;
• à la Guadeloupe, à Marie-Galante, à La Désirade et aux îles des Saintes.

Elle a été introduite à Saint-Martin et Saint-Barthélemy depuis la Guadeloupe[3].

Elle a été probablement éliminée de Sainte-Lucie par Eleutherodactylus johnstonei (ou Hylode de Johnstone).

Description

C'est une petite grenouille plutôt arboricole des forêts humides même si elle s'adapte à tous les milieux de son aire de répartition. Elle est active la nuit et est surtout connue pour son sifflement si familier dans les nuits antillaises. Ces chants ^wii correspondent aux appels sexuels des mâles et aux chants de défense du territoire.

La couleur peut aller du jaune sale au brun-orangé ou du gris au marron foncé[4]. Il existe en général une ligne médiodorsale de couleur variable. Le ventre est jaune pâle ou blanc.

Les mâles font du museau à l'anus 32 mm et les femelles 47 mm. Leur tête est large avec un museau tronqué. Leurs longues pattes se terminent par de grands disques digitaux leur permettant de grimper sur des surfaces verticales lisses.

Taxinomie

Son nom d'espèce, composé de martinic et du suffixe latin -ensis, « qui vit dans, qui habite », lui a été donné en référence à la Martinique qui a été donnée comme lieu de découverte probablement par erreur[1]. Schwartz[5] a en effet montré que les syntypes provenaient en fait de la Guadeloupe.

Comportement

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Prédation

Eleutherodactylus martinicensis fait partie du régime alimentaire du Pic de Guadeloupe qui la donne à consommer à ses oisillons en période de nidification[6].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

• Tschudi, Classification der Batrachier, mit Berucksichtigung der fossilen Thiere dieser Abtheilung der Reptilien, 1838, p. 1-99 (texte intégral).

Liens externes

• (en) Référence Amphibian Species of the World : Eleutherodactylus martinicensis (Tschudi, 1838) (consulté le 8 octobre 2014)
• (en) Référence AmphibiaWeb : espèce Eleutherodactylus martinicensis (consulté le 8 octobre 2014)
• (en) Référence Animal Diversity Web : Eleutherodactylus martinicensis (consulté le 8 octobre 2014)
• (en) Référence Catalogue of Life : Eleutherodactylus martinicensis (Tschudi, 1838) (consulté le 16 décembre 2020)
• (fr) Référence INPN : Eleutherodactylus martinicensis (Tschudi, 1838) (consulté le 8 octobre 2014)
• (fr+en) Référence ITIS : Eleutherodactylus martinicensis (Tschudi, 1838) (consulté le 8 octobre 2014)
• (en) Référence NCBI : Eleutherodactylus martinicensis (taxons inclus) (consulté le 8 octobre 2014)
• (en) Référence uBio : Eleutherodactylus martinicensis (Tschudi, 1838) (consulté le 8 octobre 2014)
• (en) Référence UICN : espèce Eleutherodactylus martinicensis (Tschudi, 1838) (consulté le 19 mai 2015)

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На других языках

[ru] Карибская листовая лягушка