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Tatou de Kappler

Dasypus kappleri
Classification selon MSW
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Cingulata
Super-ordre Xenarthra selon PaleoDB
Famille Dasypodidae
Sous-famille Dasypodinae
Genre Dasypus

Espèce

Dasypus kappleri
Krauss, 1862

Statut de conservation UICN


LC  : Préoccupation mineure

Le Tatou de Kappler, Dasypus kappleri, est une espèce de tatous de la sous-famille des Dasypodinae. Il a été décrit pas Friedrich von Krauss en 1862.


Description


Le Tatou de Kappler possède de petits éperons aux pattes arrière qui lui permettent de ramper facilement dans d'étroits tunnels. Menacés, ils peuvent émettre une odeur nauséabonde.


Liste des sous-espèces


Selon Mammal Species of the World (version 3, 2005) (3 mars 2012)[1] :


Répartition


Répartition de l'espèce en Amérique du Sud.
Répartition de l'espèce en Amérique du Sud.

Le Tatou de Kappler vit en Colombie, au Vénézuela, en Équateur, au Guyana, au Suriname, en Guyane française, au Pérou, en Bolivie et au Brésil.


Reproduction


Une caractéristique remarquable des tatous à long museau réside dans leur mode de reproduction par la polyembryonie obligatoire, unique au sein des Vertébrés. Dans le phénomène de polyembryonie monozygotique, un ovule fécondé unique aboutit à la formation de plusieurs embryons par partition du blastocyste en plusieurs parties égales après son implantation dans l’utérus. Ce mode de reproduction particulier a été rapporté chez les quatre espèces du genre Dasypus où il a été recherché : Dasypus novemcinctus, Dasypus sabanicola, Dasypus kappleri, Dasypus hybridus.

Ainsi, Dasypus sabanicola donne systématiquement naissance à des quadruplés génétiquement identiques et Dasypus kappleri donne en général naissance à des jumeaux[2].

L’apparition de la reproduction par polyembryonie systématique chez les tatous est généralement interprétée comme une réponse physiologique imposée par la forme particulière de l’utérus de ces espèces, qui ne présente qu’un seul site d’implantation pour le blastocyste[3].


Notes et références


  1. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 3 mars 2012
  2. (en) B. Bagatto, D. A. Crossley et W. W. Burggren, « Physiological variability in neonatal armadillo quadruplets: within- and between-litter differences », Journal of Experimental Biology, vol. 203, , p. 1733–1740 (ISSN 0022-0949 et 1477-9145, PMID 10804163, lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) W. J. Loughry, Paulo A. Prodöhl, Colleen M. McDonough et John C. Avise, « Polyembryony in Armadillos: An unusual feature of the female nine-banded armadillo's reproductive tract may explain why her litters consist of four genetically identical offspring », American Scientist, vol. 86, no 3, , p. 274–279 (DOI 10.1511/1998.25.824, JSTOR 27857027)

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