Porcelaine tigrée, Cyprée tigrée

Cypraea tigris est une espèce très commune de mollusques gastéropodes marins du genre Cypraea (les « porcelaines »).

Description

La porcelaine tigrée adulte atteint entre 38 mm et 134 mm[1].

La forme de sa coquille est ovoïde, la teinte de fond est blanche à crème avec des taches brunes dont l'intensité des teintes, les dimensions des taches ainsi que leur répartition sont variables d'un individu à l'autre. La zone proche de l'ouverture ventrale est parsemée de points sombres plus ou moins circulaires. Le manteau, qui peut recouvrir en totalité la coquille lorsque le coquillage en activité, est papillé ; il laisse percevoir par transparence les dessins de la coquille. Il est de teinte blanche et noire avec de fins traits longitudinaux.

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  Vue du mollusque vivant dans son habitat, entièrement recouvert par son manteau.
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  À La Réunion.
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  Aux Philippines, avec une crevette symbiotique Periclimenes imperator.
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  En Australie.
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  A Sabah, en Malaisie.

Variétés et sous-espèces

Différentes formes de porcelaine existent :

• Cypraea tigris forme incana Sulliotti, 1924 [2]
• Cypraea tigris forme lyncicrosa Steadman & Cotton, 1943[3]
• Cypraea tigris forme pardalis Shaw, 1795 [4]
• Cypraea tigris var. schilderiana Cate, 1961 [5]. Cette variété diffère des autres par sa grande taille et son manque de callus marginal. On la trouve au bord des côtes de l'archipel d'Hawaï, et de l'atoll Johnston, ainsi que sur les côtes cochinchinoises[6].
• Cypraea tigris forme tuberculifera Sulliotti, 1924 [7]

Distribution

La cyprée tigrée est présent dans les eaux tropicales de la région Indo-Pacifique, soit des côtes orientales de l'Afrique à Hawaii[1].

Habitat

Cette espèce vit plutôt sous les eaux des barrières de corail entre 10 et 40 mètres de profondeur. Son habitat est menacé par le braconnage et la pêche à la dynamite.

Alimentation

Ce mollusque a une activité nocturne. C'est un omnivore qui se nourrit à l'âge adulte de corail, de divers invertébrés, d'algues et cadavres dont elle vient à bout avec sa langue râpeuse appelée radula[8].

Au stade juvénile, il se nourrit d'algues[9].

Utilisations humaines

Les coquilles de ce mollusque sont utilisées depuis la Préhistoire, ainsi que le prouvent les fouilles archéologiques de sépultures préhistoriques près de Gand, dans des nécropoles gallo-romaines, près du Mont Rose, ou à Pompéi, ou bien près de Vinnytsia, ou encore dans des sépultures de la culture de Tcherniakhov[10]. Dans d'autres civilisations, comme à Hawaï, elles servent d'amulettes.

Philatélie

Ce coquillage figure sur une émission du Territoire français des Afars et des Issas de 1977 (valeur faciale : 5 F).

Illustrations

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  Illustration de l’Index Testarum Conchyliorum de Niccolò Gualtieri (1742).
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  Illustration de l’Index Testarum Conchyliorum.
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  Illustration de l’Index Testarum Conchyliorum.
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  Autres vues.

Annexes

Références taxinomiques

• (en) Référence World Register of Marine Species : espèce Cypraea tigris Linnaeus, 1758
• (fr) Référence SeaLifeBase : espèce Cypraea tigris Linnaeus, 1758 (+ noms communs)
• (en) Référence Catalogue of Life : Cypraea tigris Linnaeus, 1758 (consulté le 15 décembre 2020)
• (fr) Référence DORIS : espèce Cypraea tigris
• (fr) Référence INPN : Cypraea tigris Linnaeus, 1758
• (en) Référence NCBI : Cypraea tigris (taxons inclus)
• (en) Référence uBio : Cypraea tigris

Bibliographie

• Arianna Fulvo et Roberto Nistri (trad. de l'italien), 350 coquillages du monde entier, Paris, Delachaux et Niestle, 2006, 256 p. (ISBN 2-603-01374-2).

Notes et références

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На других языках

[ru] Тигровая ципрея