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Canis aureus

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Canis aureus
Un chacal commun ou doré (Canis aureus) indien dans le parc national Jim Corbett, dans l'État indien de l'Uttarakhand.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Carnivora
Sous-ordre Caniformia
Famille Canidae
Genre Canis

Espèce

Canis aureus
Linnaeus, 1758

Statut de conservation UICN


LC  : Préoccupation mineure

Statut CITES

Annexe III , Rév. du 16/03/89

Le Chacal doré ou Chacal commun (Canis aureus) est une espèce de chacal de la famille des Canidae.


Caractéristiques


Le chacal commun ou doré est un animal qui mesure entre 70 et 85 cm (sans la queue), pour une hauteur au garrot s'élevant entre 38 et 50 cm. La queue de l'animal peut atteindre 25 cm. Le chacal doré pèse entre 7 et 14 kg et sa vitesse maximale se situe entre 40 et 50 km/h.

Ce chacal ressemble à un petit loup ou à un coyote portant un pelage fauve avec des marques noires sur le dos et la queue[1].


Écologie et comportement


Il s’agit d’une espèce sociale, dont l'unité de base sociale se compose d'un couple en état de se reproduire, accompagné de ses petits[2].

Contrairement aux idées reçues, ce canidé est fidèle à son clan.

Parce qu’il peut se déplacer plusieurs jours sans boire, ni beaucoup manger, le chacal doré est adapté aux milieux arides et aux grands espaces.


Alimentation


Très opportuniste, le chacal doré est capable d'exploiter un grand nombre de ressources alimentaires allant de fruits et d'insectes à des ongulés de petite taille[2]. En Europe de l'Est une étude a conclu que sa niche trophique était proche de celle du renard[3]; d'après les analyses d'excréments : petits mammifères (35 % sur la base de la fréquence d'occurrence et de 36 % sur la base de la biomasse) et cadavres de sangliers, chevreuils... (35 et 48 %, respectivement, sur la base des mêmes paramètres). Lors de cette étude, aucune espèce domestique ou petite espèce chassée (lapin, chevreuil) n'était consommée, ni aucun poisson. Quelques oiseaux, reptiles, amphibiens, arthropodes et des matières végétales complétaient ce régime, à la marge. Dans le sud de la Grèce, avec quelques variations annuelles, son régime alimentaire est composé de micromammifères essentiellement (fréquence de 42,7 %, biomasse 69,8 %) et d'oiseaux (12,0 %, 27,7 % de la biomasse) avec souvent des végétaux/fruits (27,3 % en fréquence), des insectes (18,0 % en fréquence) mais qui ne représentent qu'une faible part de la biomasse ingérée[4].

Le chacal doré est un excellent chasseur et attaque en meute. Il est volontiers nécrophage, mais comme la hyène il n’est pas un simple éboueur du désert ; léger, agile et opportuniste, il allie le flair et la rapidité du chien de chasse à la ruse du renard. Sa technique la plus usitée consiste à poursuivre une proie vulnérable (malade, vieille, blessée) jusqu’à l’épuisement, puis à lui mordre les tendons pour la faire tomber. Le chacal doré attaque alors directement le ventre qu’il éviscère. Les rongeurs sont souvent sa principale source de nourriture (ex : 45 % de sa ressource calorique totale dans une zone aride d'Inde[5]) mais il peut exceptionnellement s'attaquer à des proies plus grandes (jeunes moutons ou vaches en Israël ; souvent dans les deux jours suivant la mise bas[6]) ; si la taille de la proie est importante, les morceaux sont éparpillés dans des cachettes qui servent de garde-manger.


Cri


Le chacal jappe, piaule ou aboie.

Jappement du chacal doré

Reproduction


La gestation a une durée de 60 à 63 jours. Un portée moyenne compte cinq ou six petits. La femelle allaite ses bébés pendant huit à dix semaines. Ensuite les petits chacals dorés commencent à manger de la nourriture solide mais, comme ils sont trop jeunes pour chasser, ce sont les parents ou d'autres jeunes adultes qui les nourrissent en régurgitant pour eux leur repas[7].


Habitat et répartition


Répartition du Chacal doré, en jaune, en 2005.
Répartition du Chacal doré, en jaune, en 2005.
Répartition du Chacal doré en 2018 illustrant son expansion rapide vers le nord, tant en Europe qu'en Asie centrale.
Répartition du Chacal doré en 2018 illustrant son expansion rapide vers le nord, tant en Europe qu'en Asie centrale.

Autrefois largement présent (selon des preuves paléontologiques fossiles[8]), c'est l'une des espèces de canidés les plus répandues dans le monde, avec de vastes territoires en Europe centrale, Europe de l'Est, Afrique du Nord et dans certaines régions d'Asie[9](Birmanie, Inde)[10]. Son aire de répartition s'étend aujourd'hui rapidement en Europe de l'Ouest, occupant des zones où il n'y a plus ou très peu de loups. Cette colonisation, d'un animal déjà présent au sud-est du continent, étant naturelle et liée à une évolution de l'environnement, la Commission européenne conclut en 2016 qu'il ne doit pas être considéré comme une espèce exotique envahissante[11].

Il a survécu dans des zones reculées, souvent désertiques, mais ce n'est pas une espèce uniquement adaptée aux pays chauds : il est fréquent au Paléolithique dans le Caucase, et comme la hyène et la Genette (Genetta genetta) il a été contemporain des bisons, aurochs, mammouths et autres exemples de la faune contemporaine de l'Homme préhistorique en Europe durant les dernières périodes interglaciaires[12],[13],[14]. La période de présence et l'emprise de son aire de répartition dans la partie Ouest de l'Europe fait encore débat [15].

Depuis le Moyen Âge et surtout dans la période moderne sa répartition européenne semble avoir été très fluctuante, avec notamment des baisses spectaculaires jusqu'en 1960, une période de récupération (années 1960, années 1970) puis une expansion notamment vers le nord-ouest de l'Europe (depuis le début des années 1980)[16].

En Europe, des populations actuelles sont centrées dans 5 zones : en Europe du Sud-Est, dans le Caucase, dans le sud de la Grèce et l'île de Samos et plus récemment autour de la mer Baltique. Sa récente expansion voire apparition dans certains États-membres (États baltes récemment avec de premières observations en 2011 en Estonie puis en 2013 en Lettonie et en 2015 en Lituanie) d'où il avait disparu depuis longtemps ou où il est spontanément arrivé avait conduit à le faire désigner comme « espèce exotique » voire comme potentiellement envahissante. Il a été observé en France pour la première fois fin 2017[17], une arrivée attendue depuis quelques années[18]. Fin 2020, il a été pris en photo dans les Deux-Sèvres[19].

Une première étude génétique internationale parue en 2015 dans PLOS One[20] a donc porté sur l'espèce à l'échelle continentale (incluant des échantillons d'ADN de populations encore génétiquement mal étudiées, dont de la péninsule du Péloponnèse de l'île grecque de Samos et du Caucase).

Sur cette base, la Commission européenne a conclu en 2016 que cette espèce ne doit pas être traitée en Europe comme une espèce exotique ; les données scientifiques issues de la biologie moléculaire montrent que le chacal doré n'a pas été introduit dans les pays européens par l'Homme, il ne doit donc pas être traité comme étranger[11],[20].

Réapparu en Hongrie après en avoir disparu, il aurait également été aperçu en Suisse à l'automne 2011[21] ainsi qu'en 2015 dans les Grisons. Début 2016, un chacal doré a été abattu par mégarde dans la région de Surselva (Grisons, Suisse). Il s'agit de la première preuve tangible de l'existence de cette espèce en Suisse. En décembre 2018 et en février 2019, un individu a été filmé par un appareil à déclenchement automatique dans les bois de Jussy dans le canton de Genève, Suisse [22]. Un photographe amateur en a photographié un à Bulle, dans le canton de Fribourg, Suisse, en avril 2021, en bordure d’une route forestière[23]. Il a également été identifié au printemps 2013 sur l'île d'Hiiumaa en Estonie dans la mer Baltique. Il aurait gagné cette vaste ile en traversant la banquise [24]. En septembre 2015, un individu tué sur la route par un véhicule a été identifié dans le Jutland au Danemark[25]. En France, un individu a été photographié par un piège automatique dans le Chablais, en Haute-Savoie fin 2017[17], sa présence a été confirmée par une campagne d'étude en 2018[26]. En septembre 2020, six moutons ont été dévorés à Kranenburg, dans le Land allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, près de la frontière néerlandaise[27].


Classification


Malgré son nom, le chacal doré n'est pas étroitement lié aux autres espèces de chacal : des études morphologiques et moléculaires indiquent une plus grande affinité avec le loup gris et le coyote[2].


Liste des sous-espèces éventuelles


Selon MSW il existe les sous-espèces suivantes :


Le chacal doré et l'espèce humaine



État des populations, pressions, menaces


C'est un animal discret dont les populations ne sont pas bien connues. Il a fait l'objet de plans de conservation en Grèce par exemple[28], mais est néanmoins classé par l'UICN comme de préoccupation mineure, en raison de la gamme étendue des zones qui lui offrent tout ce dont il a besoin pour se nourrir et s’abriter[29]. En France, bien que son origine naturelle le classe en gibier, il n'est ni chassable, ni piégeable[30].


Génétique et dynamique des populations


Une étude de 2015 montre que Canis aureus est bien une espèce distincte de Canis anthus[31]. L'étude des marqueurs moléculaires de l'espèce (dans 5 bassins biogéographiques de populations) a mis en évidence une « diversité génétique plus élevée que ce qui avait été précédemment signalé pour les populations de chacal européens, mais moins de diversité que chez d'autres canidés sauvages comme les loups », ce qui selon les chercheurs reflète une « histoire unique » parmi les carnivores européens[20]. Après un déclin souvent spectaculaire de ses populations et après l'extinction des populations locales, on constate une expansion récente de l'espèce en Europe centrale et septentrionale[20]. Les chacals baltes ont comme origine génétique des populations relictuelles qui étaient situées dans le Caucase et en Europe du Sud-Est[20]. L'étude génétique conclut que l'espèce ne répond pas aux critères des espèces exotiques et potentiellement envahissantes : le chacal doré n'a pas été introduit par l'Homme, et l'on sait par des données et études antérieures que des individus de cette espèce peuvent se déplacer sur des centaines de kilomètres, y compris dans des paysages anthropisés, ce qui invite à un suivi et une gestion de l'espèce à échelle européenne[20]. Ce petit prédateur a été photographié dans le Chablais haut-savoyard en France en décembre 2017[32].

Comme tous les canidés, il est sensible à la rage mais, à l'instar du renard, peut être facilement vacciné[33].


Consommation


Il a été ou est encore localement consommé[Où ?], bien que sa viande puisse être source de parasitoses (dont trichinellose[34] ou leishmaniose[35],[36]).


Notes et références


  1. Collectif (trad. André Delcourt et Hervé Douxchamps), Tous les animaux de l'univers, Unide (no 4), , 1732 p., Chacals page 322 et 323
  2. Golden Jackal Canis aureus Lindblad-Toh et al. 2005
  3. Lanszki, J., & Heltai, M. (2002). Feeding habits of golden jackal and red fox in south-western Hungary during winter and spring. Mammalian Biology-Zeitschrift für Säugetierkunde, 67(3), 129-136. (résumé
  4. Giannatos, G., Karypidou, A., Legakis, A., & Polymeni, R. (2010). Golden jackal (Canis aureus L.) diet in Southern Greece. Mammalian Biology-Zeitschrift für Säugetierkunde, 75(3), 227-232.
  5. Mukherjee, S., Goyal, S. P., Johnsingh, A. J. T., & Leite Pitman, M. R. P. (2004). The importance of rodents in the diet of jungle cat (Felis chaus), caracal (Caracal caracal) and golden jackal (Canis aureus) in Sariska Tiger Reserve, Rajasthan, India. Journal of Zoology, 262(04), 405-411. (résumé)
  6. Yom-Tov, Y., Ashkenazi, S., & Viner, O. (1995). Cattle predation by the golden jackal Canis aureus in the Golan Heights, Israel. Biological Conservation, 73(1), 19-22. (résumé
  7. Collectif (trad. de l'anglais par Sylvie Menny), Le règne animal, Paris, Gallimard Jeunesse, , 624 p. (ISBN 2-07-055151-2), Chacal doré page 184
  8. Aouraghe, H. (2000). Les carnivores fossiles d'El Harhoura 1, Temara, Maroc. L'anthropologie, 104(1), 147-171.
  9. Giannatos, G. (2004). Conservation action plan for the golden jackal Canis aureus L. Greece. WWF Greece, Athens, 1-47.
  10. oché, R. M., Evans, S. J., Sultana, P., Hague, M. E., Sterner, R., & Siddique, M. A. (1987). Notes on the golden jackal (Canis aureus) in Bangladesh. Mammalia, 51(2), 259-270
  11. [Golden jackal should not be treated as an alien species in Europe ], "Science for Environment Policy": European Commission DG Environment News Alert Service, 21 janvier 2016 ; No 443
  12. Cordy, J. M. (2014). Biozonation du Quaternaire postvillafranchien continental d'Europe occidentale à partir des grands mammifères. Annales de la Société géologique de Belgique.
  13. Armand, D. (1998). Paléontologie animale. Gallia préhistoire, 40(1), 56-60.
  14. (en) Arie Trouwborst, Miha Krofel et John D. C. Linnell, « Legal implications of range expansions in a terrestrial carnivore: the case of the golden jackal (Canis aureus) in Europe », Biodiversity and Conservation, vol. 24, no 10, , p. 2593–2610 (ISSN 1572-9710, DOI 10.1007/s10531-015-0948-y, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Nikolai Spassov et Ilya Acosta-Pankov, « Dispersal history of the golden jackal (Canis aureus moreoticus Geoffroy, 1835) in Europe and possible causes of its recent population explosion », Biodiversity Data Journal, vol. 7, , e34825 (ISSN 1314-2828, DOI 10.3897/BDJ.7.e34825, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) Arnold, J., Humer, A. et Heltai, M., « Current status and distribution of golden jackals Canis aureus in Europe », Mammal Review, vol. 42, no 1, , p. 1-11 (lire en ligne [PDF]).
  17. Stéphane Bouchet, « Le chacal doré observé pour la première fois en France », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le )
  18. « Le Chacal doré (Canis aureus) bientôt en France? », sur www.buvettedesalpages.be (consulté le )
  19. « Un chacal doré observé dans les Deux-Sèvres », sur www.FranceBleu.fr
  20. Rutkowski, R., Krofel, M., Giannatos, G., Ćirović, D., Männil, P., Volokh, A.M., Lanszki, J., Heltai, M., Szabó, L., Banea, O., Yavruyan, E., Hayrapetyan, V., Kopaliani, N., Miliou, A., Tryfonopoulos, G.A., Lymberakis, P., Penezić, A., Pakeltytė, G., Suchecka, E. & Bogdanowicz, W. (2015). A European Concern? Genetic Structure and Expansion of Golden Jackals (Canis aureus) in Europe and the Caucasus. PLOS ONE, 10(11), e0141236. DOI: 10.1371/journal.pone.0141236
  21. http://www.kora.ch/news/archiv/20120908f.htm
  22. « Vidéo:un chacal doré observé dans les bois de Jussy », Tribune de Genève, (lire en ligne)
  23. ÉLODIE FESSLER, « Rencontre privilégiée avec un chacal doré en Gruyère », sur https://www.lagruyere.ch, (consulté le )
  24. (et) « Uudised - Hiiumaa », sur Hiiumaa (consulté le ).
  25. Radio-télévision danoise
  26. Christophe GILLES, « Le Chacal doré en Haute-Savoie : premiers résultats d’étude sur le rythme d’activité de Canis aureus et sur ses possibles interactions avec Vulpes vulpes. », Plume de Naturaliste, plume de Naturaliste n°5 – 2021, p. 167-176, , p. 10 (ISSN 2607-0510, lire en ligne [PDF])
  27. Belga, « Après les loups et les lynxs, des chacals dorés bientôt en Belgique? », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le )
  28. Giannatos, G. (2004). Conservation action plan for the golden jackal Canis aureus L. Greece. WWF Greece, Athens, 1-47.
  29. Liste rouge de l’UICN des espèces menacées
  30. Julie Andru, Nathan Ranc et Murielle Guinot-Ghestem, « Le chacal doré fait son chemin vers la France », Faune Sauvage, Office français de la biodiversité, no 320, , p. 21-27 (ISSN 1626-6641, BNF 37133500, résumé, lire en ligne)
  31. Genome-wide Evidence Reveals that African and Eurasian Golden Jackals Are Distinct Species
  32. Stéphane Bouchet, « Le chacal doré observé pour la première fois en France », sur ledauphine.com, .
  33. Yakobson BA, King R, Amir S, Devers N, Sheichat N, Rutenberg D, Mildenberg Z, David D. (2005). Rabies vaccination programme for red foxes (Vulpes vulpes) and golden jackals (Canis aureus) in Israel (1999-2004). Developments in biologicals, 125, 133-140 (résumé)
  34. Nezri, M., Ruer, J., De Bruyne, A., Cohen-Valensi, R., Pozio, E., & Dupouy-Camet, J. (2006). Première observation d'un cas humain de trichinellose due à Trichinella britovi en Algérie après consommation de viande de chacal (Canis aureus). Bulletin de la Société de pathologie exotique, 99(2), 94-95 (résumé)
  35. Hervás, J., Mendez, A., Carrasco, L., & Gomez-Villamandos, J. C. (1996). Pathological study of visceral leishmaniasis in a jackal (Canis aureus). Veterinary record, 139(12), 293-295.
  36. Bessad, A., Mouloua, K., Kherrachi, I., Benbetka, S., Benikhlef, R., Mezai, G., & Harrat, Z. (2012).Leishmania infantum MON-1 isolé d’un chacal doré (Canis aureus) en Grande Kabylie (Algérie). Bulletin de la Société de pathologie exotique, 105(1), 5-7.

Annexes


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Bibliographie


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Filmographie



Liens externes



На других языках


[es] Canis aureus

El chacal común, dorado o moro (Canis aureus) es una especie de mamífero carnívoro de la familia Canidae.[3] Es parecido a su pariente próximo el lobo en su aspecto externo, con una longitud comprendida entre 76 y 104 centímetros, una altura que oscila entre los 38 y los 50 centímetros y un peso de entre 8 y 15 kilos en su edad adulta. Sin embargo, a diferencia del lobo habita preferentemente en regiones de clima más cálido, desde los Balcanes en Europa hasta el sur de Rusia, Asia Menor y Central llegando hasta la India y parte de Indochina. En el continente africano está presente en amplias zonas del norte y sobre todo en la región oriental. Habita principalmente en terrenos de maleza espesa y zonas pantanosas y bajas y, sobre todo, en los cañaverales. Es un animal que caza únicamente durante la noche; pero que delata su presencia con sus fuertes y característicos aullidos.
- [fr] Chacal doré

[it] Canis aureus

Lo sciacallo dorato (Canis aureus Linnaeus, 1758) è un canide lupino di medie dimensioni diffuso in Europa sud-orientale e centrale, Asia Minore, Medio Oriente e Asia sud-orientale. Viene classificato dalla IUCN tra le specie a rischio minimo, dato che ha un vastissimo areale dove trova cibo e ripari in abbondanza.[3] È una specie sociale che vive in famiglie nucleari che consistono di coppie accompagnate dai loro cuccioli. Si tratta di un animale molto adattabile, capace di sfruttare numerose fonti di cibo, dai frutti e gli insetti fino ai piccoli ungulati.[4] Sin dal 2005, la MSW[5] ne riconosce 13 sottospecie, ma alcuni studi genetici condotti nel 2015 hanno dimostrato che sei delle supposte sottospecie in Africa fanno invece parte di una specie a sé stante, il Canis lupaster, riducendo così il numero di sottospecie di sciacallo dorato a sette.[6]

[ru] Обыкновенный шакал

Обыкнове́нный шака́л, или азиа́тский шака́л, или чека́лка[1][2] (лат. Canis aureus, дословно — «собака золотистая») — млекопитающее из семейства псовых. Успешному распространению шакала способствует высокая миграционная активность зверя, а также способность использовать антропогенные ландшафты[3]. К началу XXI века ареал шакалов в Европе продвинулся далеко на север, достигнув Чехии, Словакии, Румынии, Одесской области Украины, охватил Ростовскую и Астраханскую области России[4]. В 2010-е годы шакалы освоили территорию Белоруссии и были официально включены в список млекопитающих Белоруссии в 2017 году[5].



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