Ouistiti de Kuhl
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Mammalia |
Ordre | Primates |
Sous-ordre | Haplorrhini |
Infra-ordre | Simiiformes |
Micro-ordre | Platyrrhini |
Famille | Callitrichidae |
Genre | Callithrix |
Espèce
Statut de conservation UICN
VU : Vulnérable
Statut CITES
Le Ouistiti de Kuhl[1] (Callithrix kuhlii) est une espèce de primate de la famille des Callitrichidae vivant dans les forêts du sud-est du Brésil.
Ce ouistiti vit au Brésil, à Bahia et dans l'extrême nord-est du Minas Gerais. Au nord jusqu’au Rio Paraguaçú et au sud jusqu’au Rio Jequitinhonha. Le Rio das Contas constitue le cœur de sa distribution.
Aucune.
Forêt de plaine secondaire sempervirente ou semi-décidue. Lisière de forêt. Vergers. Plantations de cacao (cabrucas).
S’associe avec le Petit singe-lion à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas) qui limite la concurrence en évoluant dans la strate supérieure et davantage dans les épiphytes.
Ressemble beaucoup au Ouistiti à pinceaux noirs (C. penicillata). Pelage agouti traversé sur le dos et la queue de bandes horizontales alternativement grises et noires. Le brun est visible sur les flancs et les cuisses. Devant de la couronne blanc chamois et arrière de la couronne brun chamois. Tache blanche sur le front qui s’étend en fine raie nasale entre les yeux. Pourtour de la face, joues et gorge clairs. Touffes auriculaires noires.
Poids de 350 à 400 g (d’après Garber, 1992).
Territorial. 12 ha (d’après Rylands et de Faria, 1993). De 34 à 39 ha (d’après Becky E. Raboy et al., 2008).
58-60/km² (d’après Rylands, dans la RB d’Una, 1982)
Quadrupède.
Diurne. Arboricole.
Budget d’activités (d’après Ferrari et Rylands, 1994) : déplacements (38,1 %), alimentation et recherche alimentaire d’insectes (27,6 %), alimentation végétale (20,4 %), repos et activités sociales (13,9 %). Il parcourt chaque jour de 0,942 à 1,08 km (d’après Rylands, 1982) ou 0,974 km (d’après Tardif et al., 1993) ou 1,498 km (d’après Becky E. Raboy et al., 2008). Il se déplace dans les arbres entre 6 et 13 m (d’après Hershkovitz, 1977). Il passe 62,8 % de son temps entre 6 et 15 m (d’après Ferrari et Rylands, 1994) et 78 % de son temps au-dessous de 15 m (d’après Rylands, 1989). Il se repose dans la végétation dense et parmi les lianes, utilisant 14 sites-dortoirs différents sur 10 ha en trois mois (d’après Rylands, 1982, 1989).
Plus frugivore et moins gommivore que les autres espèces atlantiques, il consomme 20 espèces de fruits et de nectar et 5 espèces d’exsudats (d’après Becky E. Raboy et al., 2008).
Basse pour un ouistiti. 6,6 (d’après Rylands, 1982). 4,3 (d’après Becky E. Raboy et al., 2008).
Groupe multimâle-multifemelle. Polyandrie. Polygynie présumée.
Le mâle atteint la maturité sexuelle à 1 an (d’après French et Schaffner, 1995) et la femelle à 12–15 mois (d’après Smith et al., 1997). La gestation dure 4 mois et demi et l’intervalle entre les naissances est d’environ 5 mois (d’après French et al., 1996 ; d’après Ross et al., 2007).
Contact intragroupe (whirr) d’environ 8KhZ (d’après Stevenson et Rylands, 1988). Appel long et répétitif (phee), incluant 3 à 7 phee consécutifs (d’après Schaffner et al., 1995), appel distinct selon les individus et sexuellement dimorphique (d’après Jorgensen et French, 1998 ; d’après Smith et al., 2007). Cri de contact (trilles).
Marquage supra pubique et anogénital. Pas d’utilisation des glandes sternales pour le marquage, en captivité, et urine pour marquer davantage pendant le temps d’alimentation (d’après Forman et French, 1992).
Érection de la queue, piloérection, remuement des touffes auriculaires. Rituel silencieux bouche ouverte pour initier l’accouplement (d’après Shepherd et al., 1992).
Tayra. Coati. Faucon.
Déforestation. Dans la forêt côtière atlantique, de nombreuses plantations de cacao ont été créées au début du siècle. Ces cabrucas, où le cacao pousse dans le sous-bois à l’abri d’un soleil trop fort, représentent une solution originale pour préserver les ouistitis dans la Mata Atlântica. Elles permettent de sauvegarder la forêt tout en cultivant son sol. Une stratégie identique peut être appliquée avec la piassava (fibre textile) produite par les palmiers Leopoldina piassaba.
RB d’Una (70 km2), Station expérimentale de Lemos Maia (4 km2) et Station expérimentale de Canavieiras (6 km2), dans le Bahia (Brésil).
Préoccupation mineure.
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