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Melospiza melodia

Melospiza melodia
Bruant chanteur
Classification (COI)
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Aves
Ordre Passeriformes
Famille Passerellidae
Genre Melospiza

Espèce

Melospiza melodia
(Wilson, 1810)

Statut de conservation UICN


LC  : Préoccupation mineure

Le Bruant chanteur (Melospiza melodia) est une espèce de passereau de la famille des Passerellidae, qui vit en Amérique du Nord. Il s'agit d'un des oiseaux chanteurs les plus communs d'Amérique du Nord.


Description


Le bruant chanteur mesure 15 à 17 centimètres de long et possède une masse extrêmement variable selon les espèces (les plus lourds étant ceux des îles Aléoutiennes, les plus légers ceux des marais californiens). Son corps, sauf le ventre, est brun avec des rayures plus sombres sur le dos. L'abdomen est clair avec des stries foncées, qui rejoignent généralement une tache brune au milieu de la poitrine. Sa tête est parcourue par un sourcil blanchâtre ou grisâtre. Il possède un bec conique légèrement allongé. Sa queue est courte et arrondie au bout. Ses ailes sont plutôt courtes, bien que celles des populations migratrices et des îles Aléoutiennes soient plus longues[1],[2].


Chant et vocalisations



Chant

Comme son nom l'indique, le bruant chanteur est un chanteur actif, en particulier juste avant et durant la période de reproduction, où il chante entre 180 et 200 fois par heure, avec un pic pouvant dépasser les 300 fois par heure. Il est également plus actif à l'automne et peut être entendu toute l'année dans la majeure partie de son aire de reproduction[1],[3]. La femelle chante rarement, et principalement pour défendre son territoire. Il chante typiquement pendant la journée, et parfois durant la nuit lors de la période de reproduction[1].

Son chant est composé de plusieurs mélodies (5 à 15), le nombre de ces dernières étant un élément de choix pour la femelle qui désire s'accoupler. Il jongle entre plusieurs types de chants, dont on dénombre entre 5 et 13 types[1]. Les chants ont également un rôle de communication entre deux mâles en concurrence, pouvant signifier de l'indifférence, ou au contraire de l'agressivité vis-à-vis de l'autre (changement rapide de mélodies ou chant d'amplitude faible)[4]. Il permettrait aussi de distinguer ses semblables par rapport à d'autres espèces proches[5],[6].


Vocalisations

Le bruant chanteur peut émettre un certain nombre de vocalisations dans divers contextes. Lorsqu'il est affolé, il fait un tchunk, tchip, tik, chip ou ick. Il salue ses congénères par un tsip, pseet ou sst, et son conjoint par un ee-ee-ee nasal. Les juvéniles peuvent émettre un see-see, kerr, tit-tit-tit pour demander de la nourriture, et un eep ou un ick pour signaler leur position. La femelle gazouille (chi-chi-chi-chit-chit-chit) lorsqu'elle quitte son nid. Il dispose d'un cri de douleur (weech), et grognement pour menacer (zhee)[1].


Écologie et comportement



Alimentation


Le bruant chanteur se nourrit de graines, de fruits et dans une moindre mesure d'invertébrés pendant la majeure partie de l'année. Durant la période de reproduction, il augmente la part d'insectes et d'autres invertébrés dans son régime, bien qu'il continue à consommer des graines et des fruits[7],[8].

Il trouve sa nourriture dans les buissons et les herbes, souvent au bord de l'eau (voire dans l'eau directement). Les bruants vivant proches des plages fouillent également les végétaux déposés par l'eau[8]. Il peut aussi se nourrir d'insectes sur les feuilles ou l'écorce des arbres ou attraper des insectes volants en hauteur[9].

Il emploie diverses techniques pour récupérer sa nourriture. Il peut déterrer les graines en grattant le sol de ses deux pattes, en sautillant en avant et en arrière[3]. Il peut aussi prendre les graines directement sur les plantes[8]. Il cueille généralement les fruits directement sur les arbres, en se perchant à côté, bien qu'il puisse parfois les ramasser au sol. Concernant les invertébrés, il est capable de les capturer au sol, sur le feuillage ou dans les airs[1].


Reproduction


La saison de reproduction du bruant chanteur s'étale entre la mi-février et la mi-mai en fonction des régions[10] ; la latitude et la température déterminent en partie la date de ponte[11].

La femelle construit un nid est une coupe d'herbes, écorces et feuilles, doublé de d'herbes plus douces et occasionnellement de poils[12], dissimulé dans un buisson ou de hautes herbes. Le mâle accompagne habituellement la femelle durant la construction et récolte parfois les matériaux nécessaires, mais sans participer directement à la construction[3].

La femelle pond 3 à 5 œufs, qu'elle couve seule pendant 12 à 13 jours (même si le mâle la ravitaille, ainsi que la nichée)[1]. Les jeunes sont capables de voler à partir de 10 à 16 jours après l'éclosion[1], et deviennent indépendants entre 22 et 32 jours après l'éclosion[12].


Locomotion


Au sol, il se déplace en marchant, occasionnellement en sautillant sur un terrain accidenté ou sur des branches[1].

Il vole généralement sur de courtes distances, entre des perchoirs ou pour se mettre à l'abri. Son vol est direct et bas[1].


Territorialité


Le bruant chanteur est territorial pendant toute l'année pour les populations non-migratrices. Il défend activement son territoire dans les mois précédant la reproduction, s'arrêtant à la fin de celle-ci pour reprendre en septembre-octobre. Le territoire est différencié selon les sexes, un oiseau donné défendant son territoire contre les oiseaux du même sexe[1]. Il défend son territoire avec des vocalisations, en poursuivant les intrus et en employant diverses techniques d'intimidation, impliquant notamment des postures menaçantes[3]. Les combats sont relativement rares et peu violents ; ils ont lieu la plupart du temps lors de l'établissement du territoire[12],[13].


Prédation et parasitisme


Le bruant chanteur est la proie du renard roux[1], ainsi que du renard gris insulaire sur les Channel Islands[14]. Du côté des oiseaux, il est victime de plusieurs rapaces, incluant le busard des marais, les épervier de Cooper et brun de jour, ainsi que le hibou des marais, la chouette effraie et la chevêche des terriers le soir ou la nuit[15],[16]. La pie-grièche migratrice et le goéland à ailes grises peuvent également l'attaquer[16],[14].

Ses œufs peuvent être la proie des couleuvres, en particulier du genre Thamnophis, ainsi que d'autres serpents, de corvidés et de mammifères (incluant par exemple le raton-laveur, l'opossum, les loutres et les rats)[12],[1].

Il est aussi victime du parasitisme de couvée de la part des vachers, notamment du vacher à tête brune dont il est une des cibles les plus fréquentes[17]. La fréquence de parasitisme dépend beaucoup de la localisation et des saisons. Le bruant est agressif s'il rencontre un vacher près de son nid et pourra arrêter la construction du nid s'il en repère une ; cependant, il ne réagit pas à la présence d'un œuf parasite[1],[3],[18].


Répartition et habitat


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habitat permanent
zone de nidification
zone d'hivernage
  • habitat permanent
  • zone de nidification
  • zone d'hivernage

Répartition


L'espèce niche dans une large partie de l'Amérique du Nord. Son aire de reproduction s'étend de la Terre-Neuve aux îles Aléoutiennes à travers le Canada, et dans une large partie des États-Unis (ainsi que dans une fine bande du centre du Mexique). Elle est accidentelle en Europe, le plus souvent en Grande-Bretagne, mais aussi en Suisse, en Norvège, en Belgique ou en Suède. Son aire d'hivernage descend dans tous les États-Unis et jusqu'au nord du Mexique[1].


Migration


Une partie des populations du bruant chanteur migre vers le sud en hiver ; celles plus au nord ont plus tendance à migrer, et sur de plus longues distances[19].

Il commence sa migration aux alentours de septembre-octobre[1], parfois jusqu'en novembre[20]. Il repart ensuite de son aire d'hivernage entre la mi-février et la mi-mai, pour une arrivée à partir de la fin février au sud de l'aire de reproduction, et plutôt mars-avril plus au nord[21].


Habitat


Cet oiseau requiert généralement la présence de buissons, ainsi que d'une source d'eau proche (incluant des rivières, des étangs ou tout simplement la côte). Tant que ces conditions sont réunies, il peut occuper une large gamme d'habitats, incluant les fourrés, les prairies, et de nombreux types de forêts[7]. On peut également le trouver plus proche de l'homme, dans des zones résidentielles, agricoles ou des jardins[22]. Il vit dans des environnements similaires dans sa zone d'hivernage, bien qu'il soit moins regardant sur la présence d'un point d'eau[1].

Les bruants chanteurs d'Alaska et des îles Aléoutiennes forment une exception, et vivent plutôt dans des buttes d'herbes ou des piles de rochers proches des plages[7].


Systématique


Le bruant chanteur est un des oiseaux ayant le plus de sous-espèces d'Amérique du Nord, voire du monde, avec un total de 52 sous-espèces proposées[1]. Elles ne sont cependant pas toutes reconnues ; par exemple, Patten et Pruett n'en dénombrent que 25[23]. En voici la liste[1],[23] :

Sous-espèces
Zone Caractéristiques générales Nom Synonymes Commentaire
Grand bassin,

Nord-Est de l'Amérique

Sous-espèces petites, plutôt brunes, longues ailes, rayures noires. Melospiza melodia melodia (Wilson, 1810) M. m. juddi, M. m. acadica, M. m. beata, M. m. euphonia, M. m. callima, M. m. melanchra La sous-espèce nominale.
M. m. atlantica (Todd, 1924) M. m. rossignolii A le dos plus gris que la sous-espèce nominale.
M. m. montana (Henshaw, 1884) M. m. fisherella Est plus gris et plus grand que la sous-espèce nominale, avec un bec plus fin.
Alaska et Pacifique nord-ouest Sous-espèces grandes, sombres, avec des rayures diffuses M. m. maxima (Gabrielson et Lincoln, 1951) La plus grande sous-espèce. Rayée de gris, dos gris, bec long et fin.
M. m. sanaka (McGregor, 1901) M. m. semidiensis, M. m. amaka Proche de M. m. maxima, mais plus gris et bec plus fin
M. m. insignis (Baird, 1869) De taille moyenne, plus sombre que M. m. sanaka et plus clair que M. m. kenaiensis
M. m. kenaiensis (Ridgway, 1900) Proche de M. m. insignis et M. m. caurina, mais plus petit et marron que le premier et plus grand que le deuxième
M. m. caurina (Ridgway, 1899) Plus petit que M. m. kenaiensis, plus gris et bec plus long que M. m. rufina
M. m. rufina (Bonaparte, 1850) M. m. kwaisa Plus sombre et roux que M. m. caurina, plus gris que M. m. morphna
M. m. morphna (Oberholser, 1899) M. m. phaea Proche de M. m. rufina, mais plus roux
M. m. merrilli (Brewster, 1896) M. m. ingersolli Proche de M. m. morphna, mais plus pâle, plus gris et avec des rayures plus contrastées
M. m. clenonensis (McGregor, 1899) Intermédiaire entre M. m. morphna et M. m. gouldii, brun sombre sur le dos avec des rayures châtain, rayures châtains sur le ventre
Californie Sous-espèces petites, plutôt grises, ailes courtes, rayures noires. M. m. gouldii (Baird, 1858) M. m. santaecrucis Brun-rouge, avec des bandes noires bien visibles. Les plumes du manteau sont noires au centre avec des bords olive-jaune uniformes.
M. m. samuelis (Baird, 1858) Dos olive-sombre avec des dessous avec bandes noires. Plutôt petit, petit bec
M. m. maxillaris (Grinnell, 1909) Dos brun foncé, plumes avec un bord gris. Base du bec gonflée.
M. m. pusillula (Ridgway, 1899) Seule sous-espèce avec des dessous jaunâtres. Dos gris-jaunâtre, plutot petit.
M. m. heermanni (Baird, 1858) M. m. cooperi, M. m. mailliardi Bords gris des plumes réduits.
M. m. graminea (Townsend, 1890) M. m. clementae, M. m. coronatorum, M. m. micronyx Intermédiaire entre M. m. heermanni et M. m. graminea (généralement plus proche du premier). Bords des plumes larges et gris-argenté, dos gris pâle, petite taille.
Désert du Sud-Ouest et nord-ouest du Mexique Sous-espèces petites, pâles, rayures rousses. M. m. fallax (Baird, 1854) M. m. saltonis, M. m. virginis, M. m. bendirei
M. m. rivularis (Bryant, 1888) Pâle, ressemble à M. m. fallax, mais avec un bec long et fin et une poitrine légèrement rayée
M. m. goldmani (Nelson, 1899) Dos rouge-brun sombre, avec des rayures larges et brunes
Plateau mexicain Sous-espèces avec des tâches noires et la gorge blanche. M. m. adusta (Nelson, 1899) M. m. yuriria Tâches noires sur un dessous blanc, rayures noires larges sur un dos brun-rouge, gorge blanche.
M. m. villai (Phillips et Dickerman, 1957) Proche de M. m. adusta, mais plus sombre et moins rouge ; plus grand que les autres sous-espèces du plateau.
M. m. mexicana (Rigway, 1874) M. m. azteca, M. m. niceae Proche de M. m. villai, mais plus petit et plus pâle.
M. m. zacapu (Dickerman, 1963) Proche de M. m. adusta, avec un dos plus rouge et une nuque plus foncée.

Notes et références


  1. (en) Peter Arcese, Mark K. Sogge, Amy B. Marr et Michael A. Patten, « Song Sparrow (Melospiza melodia), version 1.0 », Birds of the World, (DOI 10.2173/bow.sonspa.01, lire en ligne, consulté le )
  2. Oiseaux.net, « Bruant chanteur - Melospiza melodia - Song Sparrow », sur www.oiseaux.net (consulté le )
  3. Nice, M. M., Studies in the life history of the Song Sparrow, part 2, Transactions of the Linnaean Society of New York,
  4. Searcy W, Nowicki S, Un chant d'oiseau honnête, Pour la Science, Août 2008, p60-66
  5. (en) Susan S. Peters, William A. Searcy et Peter Marler, « Species song discrimination in choice experiments with territorial male swamp and song sparrows », Animal Behaviour, vol. 28, no 2, , p. 393–404 (ISSN 0003-3472, DOI 10.1016/S0003-3472(80)80048-0, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Baptista, L. F. et C. K. Catchpole, « Vocal mimicry and interspecific aggression in songbirds: experiments using White-crowned Sparrow imitation of Song Sparrow song », Behaviour,
  7. John W. Aldrich, « Ecogeographical Variation in Size and Proportions of Song Sparrows (Melospiza melodia) », Ornithological Monographs, no 35, , iii–134 (ISSN 0078-6594 et 1941-2282, DOI 10.2307/40166779, lire en ligne, consulté le )
  8. Sylvester D. Judd, The relation of sparrows to agriculture, US Departement of Agriculture,
  9. Eaton, E. H., Birds of New York, Part 2., Albany, NY, USA, University of the State of New York,
  10. Richard F. Johnston, « Variation in breeding season and clutch size in Song Sparrows of the Pacific Coast », Condor, , p. 56:268-273 (lire en ligne)
  11. (en) James N. M. Smith, Robert D. Montgomerie, Mary J. Taitt et Yoram Yom-Tov, « A winter feeding experiment on an island Song Sparrow population », Oecologia, vol. 47, no 2, , p. 164–170 (ISSN 1432-1939, DOI 10.1007/BF00346815, lire en ligne, consulté le )
  12. Nice, M. M., Studies in the life history of the Song Sparrow, part 1, Transactions of the Linnaean Society of New York,
  13. Arcese, P. et J. N. M. Smith, « Phenotypic correlates and ecological consequences of dominance in Song Sparrows », Journal of Animal Ecology, , p. 54:817-830
  14. Sogge, M. K. et C. Van Riper III, « Breeding biology and population dynamics of the San Miguel Island Song Sparrow (Melospiza melodia miconyx) », Coop. Natl. Park Resour. Stud. Unit, Tech. Rep. 26.,
  15. Richard F. Johnston, « Population Structure in Salt Marsh Song Sparrows: Part I. Environment and Annual Cycle », The Condor, vol. 58, no 1, , p. 24–44 (ISSN 0010-5422, DOI 10.2307/1365044, lire en ligne, consulté le )
  16. Frank S. Tompa, « Factors determining the numbers of song sparrows on Mandarte Island, B.C. », Thèse, University of British Columbia, (DOI 10.14288/1.0105794, lire en ligne, consulté le )
  17. Herbert Friedmann, « Host relations of the parasitic cowbirds », Volume 233. U.S. National Museum Bulletin, Washington, DC, USA, (lire en ligne)
  18. (en) James N. M. Smith, Peter Arcese et Ian G. McLean, « Age, experience, and enemy recognition by wild song sparrows », Behavioral Ecology and Sociobiology, vol. 14, no 2, , p. 101–106 (ISSN 1432-0762, DOI 10.1007/BF00291901, lire en ligne, consulté le )
  19. Andrew Davis et Peter Arcese, « An examination of migration in Song Sparrow using banding recovery data », North American Bird Bander, (lire en ligne [PDF])
  20. W. Ross Silcock et Joel G. Jorgensen, Birds of Nebraska : their distribution & temporal occurrence, University of Nebraska Press, (ISBN 0-8032-4289-1 et 978-0-8032-4289-0, OCLC 45008663, lire en ligne)
  21. (en) Arthur Cleveland Bent et Oliver L. Austin, « Life Histories of North American Cardinals, Grosbeaks, Buntings, Towhees, Finches, Sparrows, and Allies », Bulletin of the United States National Museum, no 237, , p. 1–1889 (DOI 10.5479/si.03629236.237.1, lire en ligne, consulté le )
  22. Steven R. Beissinger et David R. Osborne, « Effects of Urbanization on Avian Community Organization », The Condor, vol. 84, no 1, , p. 75 (ISSN 0010-5422, DOI 10.2307/1367825, lire en ligne, consulté le )
  23. Michael A. Patten et Christin L. Pruett, « The Song Sparrow, Melospiza melodia, as a ring species: Patterns of geographic variation, a revision of subspecies, and implications for speciation », Systematics and Biodiversity, vol. 7, no 1, , p. 33–62 (ISSN 1477-2000, DOI 10.1017/S1477200008002867, lire en ligne, consulté le )

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[es] Melospiza melodia

El gorrión cantor o chingolo cantor (Melospiza melodia) es una especie de ave de la familia Emberizidae propia de América del Norte (la CONABIO lo clasifica en la familia Passereliidae, donde se ubican a los rascadores, zacatoneros, juncos y gorriones[2]). Algunas de sus numerosas subespecies son migratorias. Este gorrión mide entre 12 y 17 cm de longitud. Es color pardo rojizo, su espalda es rayada con oscuro y su pecho y vientre son blancos muy rayados de pardo oscuro; las rayas convergen en una mancha central en el pecho. Su cara gris con pardo posee una corona rojiza y una raya supra-ocular clara. La tonalidad de su coloración varía ampliamente. Posee una cola relativamente larga y de punta redondeada que es levantada al volar y correr. Aunque son aves generalistas, prefieren áreas arbustivas y marismas, incluyendo las de agua salada en Alaska, Canadá y Estados Unidos. También llegan a áreas habitadas por humanos, como jardines, campos de cultivo, áreas urbanas y a lo largo de los caminos. Forrajean en el suelo, entre los arbustos o en aguas someras, corriendo rápidamente. Su alimento consiste principalmente de insectos y semillas. Las poblaciones de las marismas también comen pequeños crustáceos. Las aves norteñas migran hacia el sur de los Estados Unidos y al norte de México. En este último país hay poblaciones residentes ampliamente distribuidas que habitan incluso las grandes ciudades. Además de vivir en los estados de la región norte del país, la especie habita en los estados de la región Pacífico y de la península de Baja California; hacia el centro - sur del país se le ha encontrado en diversas áreas del Eje Neovolcánico.[2] El canto del macho es de gran variación y con notas musicales y zumbidos. Su llamado es un chep nasal. Anidan en lugares semi-ocultos, en el suelo, en arbustos o sobre árboles. La hembra pone entre tres y cinco huevos ligeramente verdosos con manchas marrones. Sus nidos son vulnerables al parasitismo de puesta por el tordo cabecicafé (Molothrus ater). Los gorriones melódicos reconocen a los tordos y los atacan cuando se acercan a sus nidos. La IUCN 2019-1 clasifica a la especie en su categoría de preocupación menor.[2]
- [fr] Bruant chanteur

[ru] Певчая овсянка

Певчая овсянка[1], или певчая зонотрихия[2] (лат. Melospiza melodia), — вид певчих воробьиных птиц из семейства Passerellidae, живущих в Северной Америке[3].



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